RP intrigue : Damon, Christoph & Anja.

« MAMAN ! MAMAN ! MAAAAAAAAMAAAAAAN ! » Tu ouvres les yeux, et une longue plainte sort d’entre tes lèvres. T’adores Judith hein, vraiment ! Tu l’aimes, c’est pas le souci. Mais sincèrement, des fois, elle te prend juste tellement le chou ! Elle te regarde du haut de ses un mètre et quelques et tu le sens arriver. Tu sais ce qui a se passer alors tu décides de fermer les yeux. Un seconde trop tard. Sa petite lèvre inférieure est déjà ressortie, et ses yeux sont écarquillés comme des soucoupes. Et merde ! Tu te laisses retomber sur l’oreiller. Elle sourit, de son petit sourire triomphant et vient s’allonger à côté de toi. T’as travaillé toute la nuit, et ton client était franchement pas cool, t’avais besoin de dormir. Mais non. Judith semblait en avoir décidé autrement. « J’veux un ballon ! » Tu hausses un sourcil, pas très sure de comprendre. Elle a dû comprendre ton interrogation puisqu’elle te répond rapidement. « Un ballon duh ! ». Tu écarquilles les yeux. Elle veut un ballon ? Pour jouer ? Depuis quand est-ce qu’elle joue au foot ? « J’ai vu un clown avec tout à l’heure. Je veux un ballon ! » Tu hausses un sourcil, pas vraiment sure si elle est sérieuse ou pas. Mais tu finis par soulever la couette et sortir du lit. Depuis que tu t’amuses à devenir invisible, tu as fini par trouver une solution. Lorsque tu es en présence de tes potes ou de Judith, ou de tes clients, tu es maquillée. Sur tout le corps, pour que les gens voient au moins où tu es. T’as pas encore trouvé de technique imparable pour te faire comprendre mais tu trouveras, t’en es sure. Tu souris à Judith qui vient se pendre à tes jambes. « Merci maman ! » Tu lèves les yeux au ciel, et tu la portes rapidement, la portant jusqu’au lit. Elle comprend le message et reste assise le temps que tu sortes et lui rapporte un ballon. Tu avances dans les couloirs. Les gens se retournent sur ton passage. Evidemment, un corps tout de blanc qui se balade dans les couloirs de l’hôtel, c’est pas habituel. Enfin après tout, sincèrement, qu’est-ce qui est habituel dans cet hôtel hein ?

Tu te plonges dans tes pensées, fermant les yeux et marchant à l’aveuglette. Ça t’arrive parfois. Jamais autant, jamais à cette intensité, mais ça t’arrive. Tu marches, sans savoir où tu vas réellement. Tu descends des escaliers, en réussissant le miracle de ne louper aucune marche, et tu arrives en bas. Puis tu marches de nouveau, ton cerveau semble vide, ton esprit a, semble-t-il, déserté son lieu d’habitat naturel. Tu descends de nouveau, vers le sous-sol, et le visage de Maddox s’impose à ton esprit. Lorsque tu ouvres les yeux pour le chasser, tu te rends compte que tu n’es plus vraiment libre de tes mouvements. Tu es sur une table, attachée, et si t’étais vivante, ton cœur se mettrait probablement à battre plus vite. Tu regardes rapidement ton corps, il est encore maquillé, donc si quelqu’un est aux alentours, il peut te voir. Tu regardes autour de toi cette fois, et tes yeux tombent sur le fils Fitzgerald. Quoi ? De ton autre côté, il y a Christoph, un type que tu connais vaguement, de nom principalement. Bon dieu, mais qu’est-ce qu’il se passe ? T’essayes de voir s’il y a quelqu’un d’autre, mais impossible de trouver une autre figure. Et c’est pas que tu flippes, mais quand même un peu. « Quelqu’un ? S’il vous plait ? Qu’est-ce qui se passe ? » Et merde ! Cette putain de malédiction t’empêche d’être entendue. Alors tu baisses la tête et tu regardes les attaches qui t’empêche de partir de la table. Comment t’es arrivée là ? Et surtout, comment tu vas t’en sortir ? Les tables se lèvent en même temps, et tes yeux s’exorbitent. Franchement, là, ça devient juste purement et simplement flippant.