Et vivre au vent à feu à sang.

Amara Smith

24 ans † colère † morte † ft. Emilia Clarke

Cette petite bouille que vous voyez-là c'est Amara Aumônier, plus connue ici sous le nom d'Amara Smith. Ça fait déjà 24 années que sa mère l'a mis au monde un 21 décembre 1991 à Kiev en Ukraine. Autrefois dans son entourage, on pouvait trouver deux tantes, sa mère et son fils, mais aujourd'hui elle est désespérément seule.. Dans sa famille, ils étaient plutôt de la classe pauvre. Mais un jour, elle est arrivée à l'hôtel, c'était il y a un an environ et depuis, on peut la croiser morte. Aussi, quelques personnes ont remarqué sa particularité, vous savez cette capacité qu'elle a de haïr les hommes.. L'autre jour, on lui a parlé de la mort et elle a tout simplement dit : je ne m'en souviens pas..

Caractère

Adroite de ses mains, Amara Smith confectionne des vêtements pour les boutiques de l'hôtel et effectue même certaines retouches à la demande des résidents. D'une beauté simple et envoûtante elle est de nature craintive et sensible.
A 16 ans, la jeune femme haïssait déjà les hommes avec la même ardeur que d'autres réservent à l'amour. Cependant elle n'était pas assez bête pour le faire voir. En effet, elle était assez intelligente pour savoir qu'ils pouvaient parfois s'avérer utiles. Le sexe était souvent leur point faible et même si ce genre de chose ne l’intéressait pas, elle y voyait le parfait moyen pour obtenir un tas de choses.

Raconte-nous ta life

Un petit coup d'mou niveau inspi, je troque donc ma poupée colorée et mon petit Ange contre la jolie Amara... Je m'excuse encore auprès de mes partenaires de rps à savoir Saul (et Lazar), Théo et Sloan.

Mon Histoire

❝Je ne t'ai jamais battue sans que tu m'y obliges, tu le sais bien.❞

❝Comme la plupart des individus gravement dérangés qui comprennent le monde en termes absolus, il n'envisageait la vie que par ses extrêmes. Blanc ou noir, chaud ou froid, oui ou non, rester ou partir: c'était toujours soit l'un, soit l'autre. Tout pôle contraire comportait nécessairement une pointe, une extrémité. Aussi (...) en apprenant, non par les erreurs de la vie, mais suite à un éclair soudain, que les gens se méfiaient des attitudes radicales, étaient gênées par elles et les jugeaient déséquilibrées, il connut

une véritable révolution intérieure qui ne fit qu'affiner sa ruse animale.❞ - Shane Stevens

Assise dans son lit, à peine réveillée elle l'entendait hurler. Encore. Elle ferma les yeux et essaya de se rendormir, mais rien n'y faisait. Son mari était absent et ce gosse invivable. Émilie, vingt-huit ans n'avait rien fait pour mériter tout cela. Elle avait épousé cet homme par dépit, mais surtout par manque d'argent. Elle se pliait à ses exigences sexuelles, faisait le ménage, elle était l'épouse parfaite. Elle s'était même fait engrosser dans l'unique but de lui faire plaisir. Le gosse était né. Le portrait craché de son père. Un garçon capricieux et beaucoup trop envahissant. Elle le détestait. Il était insupportable. Parfois elle le frappait à mains nues, parfois elle s'y prenait avec certains objets de la maison, une planche de bois, une ceinture, une barre de fer, tout ce qui pouvait lui passer sous les doigts pourvu qu'il se taise. Son mari ne disait rien. Non, il ne voyait rien de tout cela. Il était absent, ou trop occupé.
Thomas Smith grandit ainsi. Dans les coups d'une mère. Dans le silence d'un père. Son passé le porta et le fit devenir cet adulte dérangé. Cet homme rongé par les démons d'une femme frustrée et haineuse qu'il aimait pourtant plus que tout. Sa mère le hantait et le poussait à faire des tas de choses. Il la voyait dans ses rêves. Elle lui susurrait des choses à l'oreille. Et lui écoutait, il entendait.


Oh qu'elle était belle sa gazelle. Elle errait comme un petit animal perdu. Un petit animal craintif, seul et sans défense. La proie parfaite. Il l'a suivi. La traqua. Après plusieurs heures de chasse il l'aborda enfin. Amara qu'elle s'appelait. Amara Aumônier. Innocente comme la blanche colombe. Timide et discrète comme il les aimait. Il lui sortit le grand jeu. Elle avait seize ans, et pour elle un simple restaurant c'était déjà le grand jeu, la cour des grands. Lui s'appelait Thomas. Thomas Smith. Il était beau. un visage doux et des manières de gendre idéal. Amara le suivit, rit et se laissa bercer dans ses bras au rythme de la musique. Il lui raconta des tas de choses sur sa vie. Comment sa mère avait fait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui. C'était une femme incroyablement gentille disait-il, belle et sans une once de méchanceté. Il l'a voyait en elle. D'après ses dires Amara lui ressemblait, et c'est pour cela qu'il l'avait choisi.  

Oh sa douce et tendre gazelle. Allongée sur la banquette arrière elle ne bougeait plus. Il avait joué avec elle toute la nuit tandis qu'elle priait. Elle ne voulait ni mourir, ni tomber enceinte. Elle se retrouvait pourtant là toute nue les jambes écartées avec cet homme sur elle, cet homme qui prenait visiblement son pied. Elle avait fui. Elle avait pris son courage à deux mains et s'était échappée de l'emprise de ces trois femmes qui lui pourrissaient la vie. Et tout ça pour finir ainsi? Comme les autres? Dans les bras d'un homme sans âme ni conscience? Un animal guidé par son seul instinct? Elle les haïssait. Qu'ils aillent se faire foutre. Qu'ils aillent tous crever en enfer.
Quelques heures plus tard Smith se dégagea. C'était terminé. Amara resta un moment allongée sans rien faire, le regardant se rhabiller. Il l'avait remercié pour ce moment, pour lui avoir tout donné, sa dignité, sa virginité, avant de s'enfuir vers d'autres horizons. C'était donc tout? Une nuit, des remerciements, sa dignité, sa virginité? Tout ce que lui avaient raconté ces trois horribles femmes était donc vrai. Les hommes vous prenaient tout sans aucune concession. Oui, mais non. Il y avait une chose au moins qu'il n'avait pas obtenue d'elle. Une réaction. La jeune femme n'avait pas bougé le moindre muscle, n'avait ni gémit, ni supplié, ni objecté, ni même remué. Tout ce qu'il avait obtenu c'était un cadavre, du poisson mort. Mais visiblement c'était déjà bien assez.




Il grandissait, elle le voyait. 4 ans, 5 ans et enfin 6 ans. Il devenait rapidement un de ces hommes tant détestés. Elle pensait l'aimer comme une maman, mais elle le montrait rarement. Elle ne le voyait qu'à travers le regard d'une femme violé. D'une femme détruite et haineuse. Elle ne le voyait que comme l'enfant du diable. Elle haïssait tout ce qu'il représentait, et ça, en revanche elle le montrait de plus en plus. Le petit manquait l'école fréquemment et réapparaissait parfois avec d'innombrables bleus. Certaines personnes s'inquiétaient pour lui, mais dans un quartier où les problèmes étaient quotidiens personne ne s'en souciaient vraiment.
Il était 18 heures, Amara appela Tommy, c'était l'heure du bain. Une éclaboussure sur son chemisier l'a mis dans un état de colère immense. Il continuait cependant. Éclaboussait encore et encore. Il tapait sur l'eau faisant gicler une à une les gouttes sur le sol, le miroir et son chemisier. Amara n'en pouvait plus. Ce gosse était insupportable. Un vrai petit démon, si ce n'est le diable en personne. Il ne cessait de crier, de brayer, de pleurer. C'était invivable un gamin comme ça. Il lui tapait sur le système. Elle voulait le faire taire, alors elle criait plus fort que lui, s'égosillant à plein poumon sans pour autant obtenir le moindre résultat. Elle le giflait. Il pleurait. Elle le secouait. Il gémissait. Elle n'en pouvait plus. Elle lui attrapa la tête et la lui cogna contre le coin de la baignoire. L'enfant poussa un petit cri et s'évanouit. La pièce était enfin calme.

A force de travail, elle en était devenue aigrie. Elle détestait cette ville autant qu'elle haïssait les hommes, c'est pour dire. Ses caisses étaient constamment vides et l'accumulation de trois boulots n'y changeait rien. Sa mère et ses tantes l'aidaient mais rien n'y changeait. Elle décida donc sur un coup de tête de changer de vie. Elle se tapa un dernier client, lui fit les poches et pris le premier avion en direction de Londres. Son fils était avec elle, silencieux comme à son habitude. Le voyage fut long mais les deux Ukrainiens arrivèrent enfin. L'endroit était calme et paisible, rien à voir avec la furie de leur quartier. Les gens leur souriaient et offraient même des friandises au gamin. Amara était ravie, même si la ville était toute aussi remplie d'individus de sexe masculin. Tant pis, elle ferait avec, elle les ignorait, tenant son homme à elle par la main. Il avait maintenant sept ans et tout d'un mâle à son plus grand désespoir. Elle lui acheta une glace et paya une chambre d’hôtel avec l'argent restant.

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