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 Aloysus ☼ Hate or Glory

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Lazar E.-L. Swarovski
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MessageSujet: Aloysus ☼ Hate or Glory   Aloysus ☼ Hate or Glory I_icon_minitimeSam 19 Juil - 13:28

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L. Aloysus Fitzgerald

Mort - Les sous sols - ft. Evan Peters

Me définir est une chose bien difficile. En réalité, j'ai plusieurs facettes de ma personnalité, mes qualités, mes défauts, mais aussi certains traits de caractères qui n'apparaissent que ponctuellement. Mais avant que toute ma vie dérape, j'avais certains aspects de ma personnalité qui, aujourd'hui, sont encore présents, en particulier lors de mes moments de lucidité. En effet, j'étais connu pour être un garçon gentil, sensible, honnête. Je pensais toujours aux autres avant de penser à mon propre bonheur, bien décidé à rendre mes parents fiers de leur fils unique. J'étais un garçon talentueux, ambitieux, observateur et capable de reproduire ce que je voyais. J'avais une mémoire et une capacité hallucinante à retenir et à apprendre les choses, et mon entourage était convaincu que j'étais destiné à accomplir de grandes choses. Néanmoins, malgré toutes ces qualités, je n'en étais pas moins un garçon névrosé, frustré et suicidaire. Je n'avais aucune force mentale, et il était évident qu'à la première épreuve, je tomberai, et que j'aurai bien des difficultés à me relever. Malgré cela, j'ai tenté de déjouer le destin, et je me suis montré battant, courageux, déterminé et prêt à ne pas échouer. Garçon quelque peu morbide et rabat-joie, je restai solitaire. Mais mon nom était connu, mon visage tout autant, et je n'avais aucun mal à me faire une place dans la société. Et de nature peu bavarde, je n'avais pas besoin de m'exprimer pendant des heures pour que les gens me comprennent. Je savais quoi dire, quoi faire, où aller et ce que je voulais.
Et puis les choses se sont gâtées. Ma grand-mère nous a invité à venir habiter dans son grand hôtel de luxe, et bien évidemment, mon père n'a pu refuser une telle invitation. Ainsi, sans le savoir, il nous a causé notre perte. J'ai perdu tous mes repères, toutes mes certitudes et mes convictions. Ma vie n'avait plus de sens, plus de but, et je ne savais même pas pourquoi je respirais encore. Le malheur m'a envahit, et la folie tout autant. Je suis devenu lunatique. Instable, incertain de mes sentiments, de mes états d'âmes, je me suis mit à en vouloir à la Terre entière. Et puis décidé à sauver ma famille de cette prison de luxe, j'ai cru découvrir la solution. Comme une direction, une issue de secours qui tentait de me faire comprendre, qu'en réalité, il n'y avait aucun moyen de s'en sortir, sauf par la mort. Et qu'ainsi, je devais rejoindre ma famille. C'est donc à mon réveil en tant que fantôme que les choses se sont gâtées. L'amnésie m'a tout prit, tout comme la folie. La mort a exacerbé tous mes défauts, toutes mes frustrations. Je suis devenu jaloux, possessif, imprévisible et dangereux. Je ne savais plus où j'étais, et tout ce que je ressentais, c'était de colère et un profond sentiment de vengeance.


Carte d'identité:
Nom :
Fitzgerald. Vous savez, ce nom que l'on voit partout, ce nom qu'on ose même plus prononcer par peur que la mort vienne vous frapper. Qu'importe de mourir si c'est pour rester ici pour l'éternité.
Prénoms :
Lutan Aloysus. Deux prénoms étranges, je dirai même moche. Etait-il obligé que je porte le mal même à travers quelques lettres et une pauvre identité?
Date de naissance :
12 Juillet 1912. J'ai vécu les deux guerres mondiales, j'ai vu l'horreur, et lorsque j'aurai enfin pu percevoir autre chose, je me suis retrouvé enfermé dans cet hôtel de malheur.
Age :
En me regardant, on pourrait penser que ce visage enfantin et doux est celui d'un jeune homme de 19 ans. Mais allez donc chercher mon corps pourri et squelettique dans le tombeau de l'hôtel. Vous trouverez celui d'un homme de 102 ans.
Groupe :
Je fais partie des bannis, des monstres de l'hôtel. Je vis dans les sous-sols, certes, j'ai ma propre pièce avec un lit correct et de quoi m'occuper, mais à quelques mètres de moi se trouvent des corps en décomposition. Disons que porter le nom Fitzgerald m'a juste permis de ne pas dormir avec d'autres personnes que je ne connais pas.
Mort ou vivant :
C'est qui est cool lorsqu'on est mort, c'est qu'on a plus peur de rien. On a plus à craindre de se faire mal, de mourir tragiquement du jour au lendemain, de ne pas aller vers la lumière mais de sombrer dans les ténèbres. Quand on est mort, on peut faire ce que l'on veut et rien ne nous arrêtera. On peut mourir, encore et encore, mais revenir, et rire de la douleur. Je fais partie de cette catégorie. La catégorie des vainqueurs? Appelons la ainsi.
A l'hôtel depuis :
Puisque ma vie est mise à nue aux yeux de tous, réduisant mes chances de draguer de jolies jeunes filles à néant, autant vous avouer que je suis dans cet hôtel depuis 89 ans.
Job :
J'aimerai vous dire que je tiens le Fitz, ou que je suis un jeune homme actif et passionné. Mais ma passion et mon activité s'en est allé à l'instant où j'ai décidé de me laisser mourir de faim, et de soif. Je n'ai donc aucun job dans cet hôtel, juste le statut du petit-fils cinglé Fitzgerald.
Comment êtes vous arrivé à l'hôtel ?
Encore une fois, j'aimerai vous raconter l'histoire d'un jeune homme éperdument amoureux qui avait voulu suivre sa bien aimée dans l'hôtel etc. Mais malheureusement, je n'ai tout simplement pas eut le choix. J'étais un Fitzgerald, et ma grand-mère souhaitait le mieux pour sa famille. Elle entendait par là l'éternité. Mais bien sûr, personne ne le savait. Une erreur du passé que nous payerons à jamais.
Votre relation à la mort :
En arrivant ici, j'étais déjà très malheureux. Je voyais que les choses étaient différentes, mais je ne disais rien, j'essayai juste de m'enfuir comme je le pouvais, en vain. Et puis, lors de mes nombreuses recherches, et je suis tombé sur le corps de mes parents, et des mon oncle et de ma tante. A votre avis, quelle serait la réaction d'un jeune de 19 ans, coincé pour toujours avec le démon - qui soit dit en passant est censé être sa mamie "nova" -, qui découvre alors que sa famille, et surtout ses parents, sont morts? Il décide de disparaître, et de se laisser mourir près d'eux, puisque la vie n'a pas de sens. Mais je suis bien fait avoir, on m'a prit pour un con et j'ai cru jouer un tour au destin. Comment savoir qu'ils étaient morts depuis quelques jours? Comment savoir que ces personnes que j'aimais tant, à qui j'avais parlé la veille, étaient en réalité des fantômes, et qu'en mourant, j'en deviendrai un, moi aussi?
Particularité :
Il y a quelques années j'ai vu un dessin animé à l'hôtel : Nemo. Et bien j'ai le même soucis que Doris. C'est-à-dire que je suis quelque peu amnésique. Il m'arrive d'en oublier jusqu'à mon nom, et de devenir fou. De devenir un psychopathe dangereux, incapable de se contrôler. Je suis connu pour recommencer sans cesse les mêmes actions, à tourner en rond, rejouer les mêmes rencontres. Tomber de nombreuses fois amoureux de la même personne. Ou même oublié avoir tué certaines personnes. Ne soyez pas sur mon chemin dans ces moments là, c'est un conseil.
Ancien lieu d'habitation :
Londres, la capitale. Magnifique ville que je n'ai pas eut le temps de visiter, de connaître par coeur puisque rapidement, je suis venu habiter ici.
Situation familiale :
Une Mamie toute gentille qui veut zigouiller l'humanité entière et qui m'a enfermé dans cet hôtel avec tout son amour. Un père baba cool, une mère aimante. Une cousine schizophrène, une autre nymphomane et une autre cousine un peu près normale je dirai.
Anecdotes & faits divers:
Anecdotes

J'ai commencé à perdre la mémoire lorsque je suis arrivé ici. Au début tout allait bien j'étais heureux de vivre en compagnie de toute ma famille. J'étais talentueux et ambitieux, et je promettais de faire de grandes choses dans ma vie. Et puis la réalité m'a frappé en pleine face. J'ai vu ces visages tristes, la panique dans les regards lorsque j'annonçai fièrement que je portais le nom Fitzgerald. F.I.T.Z.G.E.R.A.L.D. Un nom si populaire, qui promet l'argent, l'honneur, l'unité.  Et en effet, dans cet hôtel, tout est respecté. Mais si l'on pouvait choisir, on donnerait tout pour que ni l'argent, ni l'honneur, ni l'unité ne soit respecté. Mais surtout, on aimerait que ce nom représente la liberté, chose qui nous a été arrachée lorsque chacun a décidé de franchir la porte d'entrée. Je disais donc, qu'au fil des jours, des semaines, des mois, j'ai compris que mes rêves s'arrêtaient là, que j'étais coincé pour toujours à ce triste sort. Et oublier m'a redonné l'espoir de croire à nouveau que ma vie pourrait être belle, remplie, honorable. Après ma mort, les choses se sont empirées, me rendant alors violent, instable, je dirai même à double tranchants. L'amnésie me fait oublier la vérité, les sentiments, même des promesses ou des états d'âmes. Je deviens un autre, un homme en colère, tout simplement vide de sentiment, mais emplit de rancoeur et capable de tout supprimer sur son passage.



A propos de moi:

Je m'appelle Louise, j'ai bientôt 18 ans et je suis une des fondatrices et une des administratrices de ce forum. Sur le net je suis inscrite sous le nom de Scream, mais tout le monde m'appelle Lou. Je suis là presque tous les jours, et j'habite en Ile de France.

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Dernière édition par L. Aloysus Fitzgerald le Ven 25 Juil - 4:22, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Aloysus ☼ Hate or Glory   Aloysus ☼ Hate or Glory I_icon_minitimeSam 19 Juil - 13:29

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Sympathy for the devil

L. Aloysus Fitzgerald

Dans toute famille un peu près normalement constituée, on met au monde un enfant dans l'espoir que sa vie soit des plus belles, des plus heureuses, des plus remplies. On espère qu'il ne connaîtra pas l'horreur, ni le malheur. Que ses rêves pourront se réaliser et qu'il vivra vieux, entouré de ses petits enfants, et de l'amour de sa vie. Mais parfois, les choses se passent de travers, et dans mon cas, ça a été le cas. Je suis né le 12 Juillet 1912. Deux ans avant le début de la première guerre mondiale. En effet, je l'ai vécu, mais je ne m'en souviens pas. En revanche, la seconde guerre mondiale a laissé sur moi comme des traces marquées au fer chaud. Je n'oublierai jamais ces visages, ces cris, ces pleurs. Toutes les séparations et les horreurs qu'ont vécu les familles juives. Mais même après avoir vu l'humanité à l'oeuvre, j'avais encore cet espoir que l'homme était bon, que l'homme commettait tout simplement des erreurs. Conviction que ma grand-mère n'avait jamais eut, et qu'elle s'était bien gardée de me faire part. Ainsi peut-on dire que tous les espoirs de mes parents s'étaient envolés assez rapidement. J'avais connu la guerre, le sang, l'horreur, le malheur, l'incompréhension, l'impuissance, la tristesse. La mort. Mais surtout, j'étais né dans la mauvaise famille, la famille maudite, destinée au malheur éternel. Et ainsi, la famille Fitzgerald était entrée dans la catégorie des familles qui avaient échoué, en tout points.


CHAPTER ONE : THE END
« Alo, dépêches-toi, Mamie nous attend! »Je lève la tête et soupire. Tout doit se faire dans la précipitation comme si nous manquions de temps. J'ai treize ans, et je dois abandonner ma vie pour aller vivre dans cet hôtel luxueux que ma grand-mère s'est décidée à ouvrir. Mon père a rapidement vu en cette offre une occasion de recoller les morceaux, de rassembler les pièces du puzzle et du tableau familial si fissuré. J'entends mon père crier mon prénom à nouveau et je ferme ma valise, assis dessus. Je finis par descendre les escaliers de notre maison Londonienne, ou du moins, notre ancienne maison. Ma mère est dans la voiture, et mon père, appuyé sur le coffre, les bras croisés. Il me regarde en sourcillant et je m'avance vers lui, d'un air désolé. « Ce sont mes livres Papa. » Il lève les yeux au ciel et charge la valise dans le coffre en poussant un soupire d'effort. Je m'assois à l'arrière, près de ma mère, et tape dans la main que le conducteur George me tend. D'un certain côté, je suis pressé. Car les relations entre mon père et mon oncle Hadès étant des plus tendues, je n'ai jamais réellement rencontré mes cousines. Je connais leurs prénoms, et je les ai quelques fois aperçues. Mais aucun lien ne s'est tissé entre nous, ni aucune affection ou même, aucun intérêt.
Le trajet dure une heure, avant que le conducteur nous dépose devant la grande grille du domaine. Mamie se trouve là, elle nous accueille avec un sourire figé et les yeux assassins. Je frissonne de peur et la serre dans mes bras avec maladresse. Alors qu'elle accueille, plus ou moins chaleureusement, mes parents, je m'avance vers l'allée, et je contemple les lieux. L'hôtel, vieille bâtisse luxueusement rénovée, occupe le centre du domaine. Et aux alentours, se trouvent des terrains de sports, le parking des voitures, mais surtout, un magnifique parc fleurit et coloré. En souriant, je passe ma main sur l'herbe verte et fraîche sur laquelle le soleil se reflète. Je me tourne vers ma mère et je vois à son visage qu'elle est tout aussi surprise que moi. Et sans hésiter, je cours vers l'entrée de l'hôtel, mes parents et ma grand-mère marchant tranquillement derrière moi, afin d'en découvrir plus sur ce  nouveau palace, qui sera aussi, mon tombeau.


CHAPTER TWO : THE DEATH
Je veux sortir, je veux qu'on s'en sorte et qu'on quitte ce huit clos, cet endroit d'horreur, de malheur. Où le sang coule, où les larmes fusent. Je veux sauver l'homme et la femme qui m'ont donné la vie et leur rendre la leur. Leur rendre leur liberté et nous débarrasser de Mary, ma grand-mère qui a fait le choix de nous garder prisonnier dans son palace. Il n'y a pas un bruit hormis celui des gouttes qui s'échouent régulièrement sur le sol. Je ne vois rien et je ne parvins pas à trouver d'interrupteur. Mais j'ai froid. Et plus je m'aventure dans les profondeurs des sous-sols, plus je sens cette odeur de pourriture, de mort m'envahir les narines. Mes mains touchent le mur humide, et c'est alors que mon corps se heurte à quelque chose. Je sens que je ne suis pas seul, et pourtant, je continue, même si mes jambes tremblent, et mon coeur semble s'accélérer jusqu'à frôler l'attaque. Ma main rencontre un poignée. Ici est peut-être la sortie, la solution à tous nos malheurs. Mais lorsque j'ouvre la porte, l'odeur qui m'étouffe et la vision qui me parvient me laisse sans voix, et je m’effondre au sol.
Il n'y a pas d'issue de secours. Cet hôtel, on y vit ou on y meurt. Mes genoux heurtent le sol et je sens ma tête me tourner. Je perds connaissance, mais il ne faut pas, et à cet instant, je m'accroche à la vie avec tant d'ardeur. Des larmes roulent sur mes joues, et je finis par m'approcher de ce qui a causé mon trouble. « Papa, Maman. » Entre mes mains, se trouvent les corps morts de mes parents. Leurs traits sont encore parfaitement visibles et je vois avec horreur qu'ils ne sont pas les seuls à s'être fait égorgés. Ma tante Emily et mon oncle Hadès se trouvent à leurs côtés. Je me mets à prier le ciel qu'il me rende ma vie, mes parents. Mais rien y fait, et alors, je comprends. Ici est le seul moyen de me libérer de cet hôtel. Je dois mourir. C'est de cette manière que je me décide à mourir de faim, me cachant à chaque nouvelle intrusion dans le tombeau. J'entends qu'on me cherche, mais personne ne me trouve. Et je vois les corps s'entasser dans la pièce. Je m'abandonne, et au bout de quelques jours, à bout de forces, ma vie se noircit, mes membres ne m'obéissent plus, et je pousse mon dernier soupir, allongé entre mes deux parents.




CHAPTER THREE : PARANOIA
Noir. Trou noir. Je me redresse. Ma tête cogne contre le mur. Où suis-je? Qui suis-je? L'odeur est épouvantable et je suis allongé sur un lit encore fait. Je regarde autour de moi. La pièce est dans le noir, mais elle est vide. Il n'y a pas une âme qui vive. Je sors, personne n'est là. Et puis je heurte quelqu'un. Elle est jolie, je connais son visage. Elle a des percings partout et une crête sur la tête. La clope au bec, elle me regarde et me balance avec un sourire en coin : « On bute qui aujourd'hui, cousin? » Je fronce les sourcils et la repousse violemment. Sa tête tape contre le mur, elle s'écroule. Avec horreur, je viens de découvrir ma force. Je regarde Marilyn Manson et me décide alors à quitter cet endroit. Je me mets à courir, et j'arrive dans le jardin. Je me dirige vers la grille et tente de la franchir, mais à cet instant, je me retrouve dans le hall d'entrée. Je hurle de colère et regarde mes mains.
Je ne ressens que de la colère, que de la haine. Je veux tuer, je veux faire souffrir, je veux voir le sang couler. Comme un animal, je sors mes dents, et en choisissant à l'aide d'un jeu pour enfant, je trouve ma proie. Et je la suis, des heures s'il le faut. Jusqu'à ce qu'elle se doute de ma présence. Et alors je frappe, je tue, j'éclabousse les murs de sangs. Et lorsque je vois la victime pousser son dernier soupir, je souris et je m'écroule. A mon réveil, je vois le corps lacéré et ensanglanté de l'homme et paniqué, je rampe jusqu'à la porte de la chambre d'hôtel. Mes mains sont couvertes de sang. Et là, je réalise que, moi aussi, je suis un monstre.

© _Viviie.


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