Il est vraiment trop facile de se briser soi-même. [Elisa]

Elisa Leblanc

20 ans † gourmandise † mort † ft. Saoirse Ronan

Cette petite bouille que vous voyez-là c'est Elisa Leblanc. Ça fait déjà 20 années que sa mère l'a mis au monde un 20 décembre 1980 aux Queens. Dans son entourage, on peut trouver le souvenir d’un père trop et autoritaire, accompagné de celui de gens dont elle ne connait pas le nom . Dans sa famille, ils étaient plutôt de la classe moyenne à riche. Mais un jour, un 20 décembre, elle est arrivé à l’hôtel pour une nuit qui s’est prolongée et depuis, on peut la croiser morte. Aussi, quelques personnes ont remarqué sa particularité, vous savez cette capacité de ne parler sous aucun prétexte. Muette par choix. L'autre jour, on lui a parlé de la mort et elle a tout simplement écrit : La mort dure trop longtemps.

Caractère

Sans un mot, elle laisse l’enfance s’accaparer de son corps d’adulte. Ses lèvres scellées, elle regarde le monde, une peluche à ses côtés. L’ours lui sert d’exutoire, il rend les gens heureux. Elle ne le lâche sous aucun prétexte, il est bien plus rassurant que n’importe  quelle grosse brute. Il est toujours présent pour calmer les peurs et les cauchemars dont elle n’est pas épargnée. Enfant parfait, elle répète sans cesse n’avoir peur de rien. Et pourtant il y a bien quelques souvenirs qui viennent la hanter de jour comme de nuit. Il faut dire qu’elle n’a pas la notion du temps. L’horloge a fondu, elle n’indique pas les heures justes et parfois les aiguilles restent bloquées dans le passé. Peut-être que rien n’a réellement changé. Peut-être que le monde est toujours aussi laid et que les moyens de pression sur sa personne n’ont pas changés. Depuis qu’elle a franchis les portes du fitzgeralds hotel, l’éternité a pris un nouveau sens au même titre que l’enfer de sa mémoire. Tout part en vrille, son imagination déborde et tout semble encore récent. Tout s’est passé hier et on crie et on pleure, l’horreur se déroule face à son regard perdu dans le vide. Elle n’en parle pas, c’est ses secrets qui l’empêchent de s’exprimer. Des secrets que personne ne connait, l’enferme dans sa bulle. Le regard au loin, elle n’est pas des plus solitaires.  

Elle est assez empathique pour s’occuper rapidement des besoins des autres au risque d’oublier les siens. Les cas les plus grave se voit même recevoir monsieur pudding le temps que leur émotions négative passent. Après tout le monde est heureux de caresser son poil toujours aussi doux malgré les années, il est d’aussi bonne qualité que la confiance qu’on peut porter à Elisa. Elle est bien trop fidèle pour oser trahir ne serait-ce qu’une parole ou un geste. Elle est assez naïve pour penser que la confiance s’accorde dans les deux sens. Et puis elle aime bien trop prendre soin des âmes perdues et torturés pour se rendre compte de leur véritable caractère. Elle vit son côté de fée, elle essaie de s’y enfermer aussi fermement qu’un drogué le fait avec son monde de poudre, de médoc ou d’herbe. De peur, elle se déconnecte, oublie le temps et ne sait plus de quel hier aujourd’hui est proche, il n’y a que sa peluche pour lui rappeler qu’elle est courageuse et qu’il faut vivre le présent sans se refermer avec les horribles images qui sont au creux de sa mémoire.

Raconte-nous ta life

On peut me retrouver sur bazzart sous le pseudo de chaetana, j'ai vingt-ans. J'ai trouvé le forum, il y a quelques temps sur facebook. Il est original mais il fallait trouver le bon personnage et vu que je suis une indécise, ça a pris du temps.

Mon Histoire

citation † citation † citation † citation

« Dépose ce gosse, Elisa. Les flics vont arriver. »

On ne l'abandonne pas dans un cercueil géant. Les balles et le sang l'encercle mais on ne la laisse pas là. Elle a été l'enfant de cette scène des années plus tôt. Alors elle n'obéit pas, elle sert le poupon un peu plus fort contre elle, défiant du regard celui qu'elle n'a jamais osé ne serait-ce qu'ennuyer. Il représente l'autorité, c'est la figure paternelle. Il ne lui a jamais menti sur leur lien de parenté. Il n'y en a absolument aucun. Elle a simplement été recueillie dans des circonstances floues. Il ne lui a jamais expliqué réellement leur rencontre. Ses souvenirs d'enfant à elle sont trop vagues pour reconstituer en entier la scène. Les seules images qui lui reviennent de ses cinq ans sont celle du moment précis où on l'a séparé de sa mère en cherchant un frère plus grand qu'elle. Un enfant qui n'a jamais existé dans ses souvenirs. Mais on l'a demandé en échange des dettes trop longtemps reporter. Ils ont fini par le payer de leur vie, une balle dans la tête. Elisa se souvient du bruit, du sang et de ses cris. Elle n'a pas compris ce que sa mère essayait de murmurer. Son père était déjà étendu par terre. A moins qu'il ne l'ait amené après, elle ne se souvient plus. Sa vision était brouillée par les larmes et le seul fait dont elle ne peut douter, c'est qu'elle a quitté la maison pour s'installer chez un homme de trente ans. Il ne s'est rien passé d'extraordinaire là-bas. L'homme l'a consolé de la perte de ses parents en lui offrant de nombreux jouets. Une quantité qui surpassait tout ce qu'elle aurait pu avoir chez elle. Il ne pouvait pas avoir d'enfant ou ne trouvait simplement pas de femme. Elle n'a jamais osé demander. Et de toute façon, ses parents ne seraient pas revenus pour une question intéressante. A cette époque le bruit et les babillages lui servaient plus à rendre la maison vivante qu'à se diriger simplement dans le monde. C'est pour ça qu'elle n'a pas lâché le bambin, il lui rappelait son histoire. Il ne doit pas voir le malheur et le liquide carmin avant d'être grand. C'est pour ça que ses yeux ont trouvé comment défier l'homme qui l'effraie le plus jusqu'à présent. Elle connait sa cruauté et il est loin d'être enfant de cœur. Tout comme la police ne fait pas de différence entre les méchants et ceux qui se laissent berner par ces derniers. Il y a eu des balles qui ne leur appartenaient pas qui ont franchi les fenêtres. Quelques hommes de mains de son père ont été touchés, un est mort presque immédiatement. Et eux, à trois, ils ont fait comme si de rien n'était, ils ont fui par la porte arrière pour rejoindre la voiture pendant que les autres se sacrifiait pour eux. Une scène courante qui a pourtant réussis à énervé le paternel sur les choix de sa fille. La conversation s'est faite à sens unique. Elle s'est mise à fredonner pour calmer l'enfant, toujours collé à sa poitrine. Un son de voix exceptionnel au vu des 10 années passées dans le silence le plus totale. Personne ne peut oublier l'année de son premier meurtre, surtout si on lui a forcé la main sans aucune gêne ou pudeur.

Ils ont voyagé du Queens à Londres, sans qu'Elisa ne perde le contact du bébé un seul instant. Un petit garçon, c'est ce que son père voulait. Peut-être qu'avec le temps ses espoirs seraient reportés et qu'il la laisserait faire sa vie ailleurs. L'homme était une assez mauvaise fréquentation pour savoir où se procurer les papiers pour le départ. Et selon le lieu, l'enfant fut celui d'une bien trop jeune fille que le père cherche à couvrir auprès de leur connaissance, ou celui de leur couple bien honteux. Tout pour ne pas éveiller les soupçons. Mais ce n'est pas des autres qu'ils allaient se méfier. La peur s'est d'ailleurs infiltrée au sein de leur si parfaite relation. Elisa a commencé à remuer les lèvres, une voix non-audible traversait ses lèvres. Elle cherchait à s'exprimer pour l'enfant. Il fallait lui apprendre des mots de cette voix qui ne fonctionne plus. A partir de cet instant, elle a été surveillée de plus près. « Tu sais parler maintenant ? » suivis d'un rire moqueur a été sa seule récompense lorsqu'elle a réussi à prononcer maman d'une voix presque claire mais toujours remplis d'hésitation. Il n'y a pas eu de mot plus long ou de phrase. Juste des mots utiles à deux syllabes. Ces mots qui ont fait monter l'incertitude dans le cœur de son père. Et si tous ces babillages se transformaient en quelques choses de plus grand. Et si Elisa n'était pas si fidèle qu'elle le laisse paraitre. Il a suffi d'une énième séance de mots pour que tout éclate. Maudits mots. Elle a eu le temps de déposer Jamie sur le lit, elle s'est retournée et c'est là que la menace s'est laissé apercevoir. Le canon du revolver visé vers sa poitrine, sa bouche s'est entrouverte par surprise, son sourire a disparu. « Tu ne parles plus Elisa ? Tu finiras par le faire, je le sais. Tu n'es pas d'accord avec ce que l'on fait mais tu as été une bonne fille. Je t'aime Elisa. » Elle n'a pas réagi, tout ce à quoi elle tient semble trop éloigné pour s'en emparer une dernière fois, ses membres sont restés figés. Le rituel s'est effectué : quelques larmes versées dans le plus grand silence, un manque de cris et de protestations et le bruit du coup. La vue sur le plafond et les cris du bébé ont semblé doucement s'éteindre au fil des secondes. Il lui a peut-être fallu une minute pour en faire de même. Mais si elle n'a pas su calculer le temps, cela a suffi pour retrouver une pièce vide de tout corps, si ce n'est le sien étalé au sol. C'est un peu comme dans ces films où le défunt voit une dernière fois le monde avant de partir lorsque ses adieux seront faits ? Elle n'en sait rien, ses doigts sont passés sur la poitrine de son corps ensanglanté sans réellement comprendre pourquoi le corps qui se déplaçait ne souffrait aucunement.

Étrange rêve d'enfant sans fin comme l'éternité dans laquelle elle ne peut veiller sur Jamie. Elle a tenté plus d'une fois d'échapper à cette bâtisse dans laquelle un inconnu a dérobé son corps pour le laisser pourrir dans un lieu sûrement choisis au hasard. Elle s'est renfermé dans son silence, il n'y a pas d'enfant pour qui faire du bruit et les seuls bébés qui viennent passer la nuit ici ont droit à un vague mouvement des lèvres attendries. Elle les prendrait bien pour remplacer celui qu'elle a perdu mais ce n'est pas sain. Quelqu'un risquerait de l'entendre fredonner ou murmurer des mots sans ordre et sans sens. Son père risquerait de la blesser à nouveau. Si ça s'est passé hier, il ne peut pas déjà être parti. Oui, il semble bien y avoir eu des choses qui se sont passées entre le coup et aujourd'hui mais ce n'est qu'une impression. Rien ne semble réel, elle a encore des flashes de cette nuit et des autres durant lesquelles elle n'était pas victime mais tireuse. Les joies du "amenez votre enfant au travail". Grace à lui, elle sait comment reprendre l'argent qu'on lui doit sauf qu'elle n'utiliserait pas cette capacité pour entretenir un commerce de drogue ou offrir temporairement une somme pour les joueurs de pokers. Ce qu'elle voudrait c'est des compagnons pour monsieur pudding. Avec le temps qui défile, il se sent seul. Probablement autant qu'Elisa qui n'a pas trouvé la boutique d'amis bizarres et silencieux de ses lieux. Trouver des compagnons pour nounours reste bien plus simple.

Bienvenue au
Fitzgerald's Hotel

TU ES VALIDÉ !

Elisa est vraiment touchante Bienvenue à la maison

Tout d'abord, bienvenue à toi, puisque la Gourmandise t'a attiré jusqu'ici ! Nous t'avons attribuée la chambre n°202, et nous espérons que tu t'y sentiras à l'aise puisqu'elle sera tienne pour l'éternité. Maintenant que tu fais partie des clients de l'hôtel, n'hésite pas à venir rencontrer tes voisins pour leur demander des liens. Une fois cela fait, n'oublie pas de passer par les demandes de topics et commencer à converser avec les autres clients. Pense également à aller demander un job afin de payer ton loyer. Viens nous dire si tu souhaites que ton nom de famille soit doublé dans ce topic. Si tu as besoin de te faire parrainer pour mieux t'y retrouver sur le forum, c'est ici. Sache aussi que nous t'attendons dans le flood pour parler de tout et de rien !

Et si tu veux aider le forum à grandir, tu peux voter pour nous toutes les deux heures ici, puis poster dans notre sujet PRD et Bazzart.

Mais avant toute chose, amuses-toi bien ici ! Et surtout, fais bien attention aux personnes que tu rencontres. Pense toujours à inspecter ta chambre avant de t'endormir... Bon jeu !