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 Screaming the name of a foreigner's god - Lazar

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Lazar E.-L. Swarovski
Lazar E.-L. Swarovski




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PETITS PAPIERS :
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CÉLÉBRITÉ :
Hozier

COPYRIGHT :
Chélie ♥


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MessageSujet: Screaming the name of a foreigner's god - Lazar   Screaming the name of a foreigner's god - Lazar I_icon_minitimeMer 10 Fév - 1:42


« Moonage Daydream »
24 ans † invidia † vivant † ft. Hozier

Nom:
Swarvoski. Son père était d'origine Russe. Il est arrivé en Irlande lorsqu'il avait vingt ans, et il a rencontré sa mère à ce moment là. Il est donc Russe et Irlandais. Lorsqu'ils étaient petits, son père, avec son accent russe, les appelait "ses bijoux", en référence à la marque qui porte leur nom de famille. C'était une blague entre eux, qui jurait atrocement avec la pauvreté dans laquelle ils vivaient.
Prénom(s):
Lazar. Il ne sait pas d'où me vient ce prénom. Une fantaisie de ses parents pour les prénoms rares et étranges, sûrement. Mais c'est un prénom qu'il aime bien, qui lui va à merveille et qu'on oublie jamais. L'oubli est une chose terrible... Emy-Lyas. Les prénoms de ses parents. Sa mère s'appelle Emily, et son père Lyas. Ils ont donc contracté leurs deux prénoms pour leur premier fils : lui. Il est fier de les porter, et il croit profondément en l'influence des prénoms. En portant ces deux prénoms, il sait qu'une partie de ses parents vivra toujours en lui.
Date et lieu de naissance:
28 Novembre 1991 à Ce jour là, sa mère a dû supporter seule cette souffrance. Son père n'était pas là, il travaillait au champ. Ce sont les voisins, qui, en entendant les hurlements de sa mère, s'étaient précipités sur le téléphone pour appeler le médecin le plus proche. Il est né en bonne santé. 3,4 kg, ses quatre membres, et une tête d'ange.
Situation familiale:
Son père, mort lorsqu'il dix ans et sa mère qui a donc élevé seule ses six enfants, avec tout l'amour dont elle pouvait faire preuve.
Statut civil:
Célibataire.
Orientation sexuelle :
Hétérosexuel.
Classe sociale :
Aisé. Il vient d'une famille pauvre, mais a su gagner de l'argent seul.
Date d'arrivée à l'hôtel et raisons :
11 Février 2015. C'est encore la phase de découverte. Il sait qu'il ne peut pas sortir, mais il ne comprend pas ce qui se passe ici, il ne comprend pas pourquoi tous ces gens sont aussi malheureux. On meurt tous un jour, alors pourquoi s'en tourmenter? Lorsque il était à l'hôpital, il a rencontré cette fille, Emily. Elle avait le même prénom que sa mère, et sa fraîcheur. Il est tombé amoureux d'elle. Ils se sont donné rendez-vous en cette année 2015 pour retrouver sa famille disparue. Cette famille n'est pas au Fitzgerald's Hotel, et elle, elle est morte sous ses yeux, avant d'avoir franchit le portal de l'hôtel.
Santé:
Vivant.
Particularité :
Partiellement muet depuis l'âge de quinze ans. Il a été victime d'un Accident Cardio Vasculaire (AVC). A son réveil, il avait perdu la mémoire - qu'il a retrouvé depuis, même si de temps à autre, il lui reste de petites faiblesses, - et ne savait plus parler. Pendant un certain temps, il ne pouvait plus parler, mais il a essayé de chanter à nouveau, et grâce à la musique, il arrive aujourd'hui à tenir quelques conversations pendant un laps de temps limité.
Lazar E.-L. Swarovski


Caractère

♠️ La musique m'a touché alors que je n'avais que cinq ans. Au départ, je ne faisais que taper en rythme dès que j'entendais de la musique. Alors, mon père m'a offert une guitare, et dès lors, je savais que je voulais en faire ma vie. Lorsque j'ai perdu tout souvenir de ma vie, et l'usage de la parole. Ma guitare était là, m'attendait. Et c'est elle qui m'a sauvé. Je voulais faire un son, je voulais que ce soit joli. Grâce à elle, je reparle, je revis.
♠️ J'étais très croyant avant. Mes parents croyaient en dieu comme personne, c'était leur moyen de continuer à avoir de l'espoir lorsque rien n'allait à la maison. Moi aussi je croyais en dieu. Et puis j'ai perdu mon père, j'ai perdu Emily. Moi même, j'ai failli mourir. Alors où est l'espoir? Dans ce noir, dans cette obscurité et cette hôtel misérable aux allures resplendissante? Je ne crois plus en personne, je crois seulement en moi.
♠️ Je ne crois pas en dieu, mais je crois au destin. Avant de faire mon AVC, je volais. Mes parents manquaient d'argent, et moi, je manquais de force. Alors je me suis mis à voler, par-ci par-là. J'ai été puni. C'est mon petit frère qui m'a raconté cela. Mais comme si frôler la mort ne m'avait pas suffit. J'ai continué. Je manquais d'argent, j'en avais besoin. Et j'ai été puni une seconde fois. Pourtant, je suis quelqu'un de bien.

PASSIONNE : Je ne fonctionne qu'avec passion. Ce que je ne veux pas faire, je ne le fais pas, mais je suis capable de tout, lorsqu'il s'agit de réaliser mes rêves. J'aime passionnément, j'écoute et je joue de la musique avec passion. Je découvre le monde avec passion. Ma vie, c'est percevoir les choses différemment que la majorité des gens qui m'entourent. Je vis ce que je vois.
DISCRET : Je n'aime pas me montrer. J'aime passer inaperçu et décider de l'instant où je veux être visible. Ainsi, je peux garder cette part d'intimité, cette distance entre les gens autour de moi. C'est ma manière de me protéger. Être difficile à atteindre me permet d'exister, de souffler, de réfléchir à ma vie. J'aime être invisible. Et j'aime provoquer la surprise.
DOUX : La douceur est quelque chose qui me définit. Dans ma manière d'être et d'agir avec les gens, il n'y a aucune brutalité, aucune violence. On a souvent dit de moi que j'étais trop pur pour être si sombre. Un drôle de paradoxe qui pourtant me définit si bien. Quant à ma voix, parlée ou chantée, elle est douce, elle aussi. Et pourtant. A ce jour, je suis le seul à la connaître.
GENTIL : Je n'aime pas faire du mal aux gens. D'ailleurs, je n'aime pas voir les gens souffrir. Ca m'est insupportable, impensable. J'aime voir le bonheur. Vous savez, cette chose si abstraite? Dans mes rêves, c'est un monde coloré, où tout le monde sourit. Mais ces pensées là sont celles d'un enfant rêveur et naïf, et je sais que ce monde n'existe pas. Alors je suis gentil, car je veux montrer le bon exemple. Ce que j'attends du monde qui m'entoure.
SILENCIEUX : Le silence n'est pas voulu. Je suis devenu muet à l'âge de quinze ans à cause d'un AVC. Depuis, j'ai retrouvé la parole, du moins partiellement. Je suis capable de tenir un conversation. Mais en réalité, parler, c'est dévoiler une partie de moi que j'aimerais garder secrète. Ma voix, c'est ma vie. C'est ma souffrance, mes erreurs, mes regrets, mais aussi mon espoir. Ma voix, c'est ce qui me représente.
TALENTUEUX : J'ai toujours réussit ce que j'entreprenais. L'entrée au Conservatoire national n'était pas facile, et pourtant, j'y suis parvenu. Je n'ai fais que quelques années là bas, mais je sais que ce n'est pas donné à tout le monde d'atteindre cette chose inatteignable qu'est la musique.
BRISE : J'ai perdu mon père. J'ai perdu une partie de moi. J'ai perdu la fille que j'aimais, et désormais, j'ai compris que je ne reverrais plus jamais ma famille et que je ne réaliserais jamais mes rêves. Je n'ai plus aucun espoir, plus aucune pensée optimiste pour mon avenir. Parfois, j'aimerai juste attendre la mort. Mais je sais que les choses n'arrivent pas comme cela, et que je dois continuer à vivre. Qu'importe mes faiblesses. Je suis un homme dont les morceaux se sont égarés ça et là, et mon talent de grand orateur et cette assurance que je donne ne pourra jamais changer cela.
OBSERVATEUR : A force de ne pouvoir parler, de ne pouvoir poser des questions, j'ai appris à observer, à comprendre la vie et le monde à la perfection. Désormais, malgré mon manque de lucidité à propos de certaines choses, je suis une des personnes les plus renseigné qu'il soit. Je comprends la gestuelle des gens, leurs grimaces insignifiantes sur leurs visages tous plus différents les uns des autres. Observer me permet aussi de composer.
NAÏF : Ma gentillesse me rend naïf. J'ai parfois eut la mauvaise habitude de faire confiance aux mauvaises personnes, ou tout simplement, de croire des choses insensées. Ma naïveté m'a guidé dans cet hôtel. J'ai cru pouvoir y vivre mon histoire d'amour comme dans ces films que j'aime regarder. J'ai cru pouvoir m'en inspirer pour écrire des chansons. C'était une illusion. Ma vie est remplie d'illusions.
BOSSEUR : Je n'ai jamais cédé à la paresse. J'ai eut la chance de vivre, chance que d'autres ont eut, ou dont certains n'ont pas pu profiter. Je voulais réussir ma vie, alors, dès mon plus jeune âge, j'ai fais ce que je devais faire. Dans les temps voulu, avec qualité. J'étais bon élève, attentif, sérieux, rigoureux. Je posais les bonnes questions, et je répondais correctement à celles qu'on me posait. Je ne suis pas de ceux qui restent le cul assis sur une chaise à attendre que le temps passe, et qui se présente au bout d'un certain temps pour montrer leur prouesse. J'ai mérité mes victoires. Bien que paradoxalement, j'ai aussi mérité mes défaites.
PRÊT A TOUT : Malheureusement, il n'y a pas que le travail qui nous permet d'arriver à ce qu'on veut devenir. Il y a aussi l'argent, et l'argent, je n'en avais pas. Alors je n'ai pas hésité une seconde à voler, mentir et me mettre en danger pour pouvoir réaliser mes rêves sans détruire ceux de mes parents. Par chance, ce défaut de moi n'a jamais été révélé au grand jour, et cette kleptomanie a maintenant disparu de mon quotidien. C'était un besoin. Non un hobby.
SENSIBLE : Beaucoup de choses de touche. Enormément de choses. En vérité, je suis un aimant à sentiments, à émotions, à sensations. Tout ce que je vois, toute la misère, l'injustice me brise au plus haut point. La mort me terrifie, l'avenir, d'avantage encore. Je ne sais quoi faire de ma vie et de mon cœur désormais que j'ai perdu toutes les personnes que j'aimais. En vérité, je ne sais pas combien de temps vais-je tenir avant d'abandonner.
RENFERME : Malgré cette sensibilité. Je n'exprime rien. Je garde tout pour moi. Comme ma voix, mes sentiments sont ma protection, une chose que je ne veux pas dévoiler aux gens. Me connaître, c'est avoir la possibilité de me détruire, et je pense être déjà assez détruit pour que d'autres personnes puisse en rajouter.
Questionnaire

Quelle est votre relation avec la mort?
Elle est inévitable. Je ne veux pas y penser.
De quoi avez vous le plus peur?
De la perdre, à nouveau.
Où aimeriez-vous être à cet instant précis?
Chez ma mère, avec ma famille.
Préférez-vous errer pour l'éternité ou mourir?
Mourir.
Mary, génie ou tyran?
Tyran.
Votre personnage d'horreur préféré?
Dorian Gray.
L'histoire qui vous donne la chair de poule?
Jack The Reaper.
Seriez-vous capable de tuer pour sauver votre peau?
Jamais. Ma vie ne vaut pas plus que celle d'un autre.[/i]

Derrière l'écran
Pseudo sur le web : .KENZO Prénom : Louise. Âge irl : 19ans. Personnage : Inventé Crédits : Chélie + tumblr. Comment es-tu tombé sur TMH? *PAF*. Ce compte est-il un double-compte? C'est mon premier compte, mais pas le seul. Un dernier mot : rock



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Lazar E.-L. Swarovski
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MessageSujet: Re: Screaming the name of a foreigner's god - Lazar   Screaming the name of a foreigner's god - Lazar I_icon_minitimeMer 10 Fév - 1:44


« The sound of silence »
†††

   
CHAPTER ONE : FAMILY PORTRAIT
Mes parents s'appellent Lyas et Emily Swarovski. Leur amour a débuté par un coup de foudre, peu de temps après l'arrivée de mon père en Irlande. Ils avaient un rêve en commun : avoir leur propre ferme, leurs propres animaux et vivre près de la nature. Être pauvre n'était pas un problème pour eux. Ils aimaient leur vie, leurs ambitions et cette amour qui égayait leurs journées. Je suis arrivé comme étant le signe de leur amour. Ce jour là, mon père travaillait dans les champs, et ma mère, qui s'apprêtait à faire un bon repas pour l'homme qu'elle aimait, fut prise de court lorsque les premières contractions frappèrent son ventre arrondis. Dieu fut présent ce jour là. Il leur donna un fils qu'ils décidèrent d'appeler Lazar. Ainsi, mon entrée en ce monde si sombre fut des plus douces, des plus joyeuses. Toute mon enfance, je fus choyé, écouté, aimé. Et tandis que la famille s'agrandissait, l'amour qui n'était alors consacré qu'à mes parents, s'agrandissait pour accueillir mes cinq frères et sœurs : Andrew, Slohan, Kenzo, Suzon et Mathurin. J'aimais cette vie simple et naturelle, où nos seules préoccupations étaient le bien être des un et des autres. Je fus un excellent fils, et un excellent frère. Malgré nos problèmes financiers qui, parfois, causaient de nombreux soucis à mes parents, nous n'avons jamais manqué de rien. La chose la plus importante, c'était la famille.
Et puis le malheur est venu frapper ce bonheur dans lequel nous vivions innocemment. Dieu nous a abandonné, et a décidé de nous retirer un père. Ce soir là, une tempête faisait rage sur l'Irlande. Les chevaux paniquaient, tapaient contre les parois de leurs boxes. Mon père est allé les voir, déterminé à les calmer. Et puis l'un d'eux a piétiné mon pauvre père, qui, mort sur le coup, n'a pas eut le temps de dire au revoir à sa famille. Ma mère était détruite. Elle venait de perdre l'amour de sa vie, et son espoir. Ma mère nous a élevé, seule. Tentant difficilement de subvenir aux besoins de chacun.
Mais ce n'était pas assez. C'était loin d'être assez. Et malgré notre bonne volonté, nous savions qu'aucun de nous n'avait un avenir dans cette petite ferme où régnait désormais la tristesse. J'ai été le premier à m'en rendre compte, et le premier à causer des soucis à ma pauvre et douce mère.
J'aurai pu passer ma vie à aider ma mère, à m'occuper de cette ferme qui avait longtemps été la fierté des Swarovski. Mais la vérité, c'était que cela ne m'intéressait pas. Lorsque j'avais cinq ans, mon père était allé m'acheter une guitare. Depuis ma naissance, il me voyait taper sur tout ce que je trouvais, à la recherche d'un son, d'un rythme qui puisse faire chavirer mon cœur et m'emporter loin de cette réalité. J'aimais le doux bruit d'un battement. Le son des cloches qui sonnaient lorsque quelqu'un entrait dans la maison. Le bruit de la pluie et du vent. J'aimais fermer les yeux et produire un son. Long, cohérent, agréable. Cette capacité d'imaginer n'importe quelle mélodie me permettait de m'évader. Et mon père l'avait compris. Nous n'avions pas les moyens de me payer des cours de musique, mais mon père savait que je n'en aurais pas besoin. En me la donnant, il m'avait dit : « Je veux entendre le son de cette guitare tous les jours. » J'avais hoché la tête, avais souris, et étais monté dans ma chambre. Pendant des heures, je m'étais ruiné chacun de mes doigts à pincer les cordes, et même si la guitare produisait des sons épouvantables, je restai convaincu qu'un jour, il en sortirait de douces mélodies. J'ai bercé chaque membre de ma famille avec cette guitare. Lorsque ma mère m'envoyait vendre du lait sur le marché, elle me donnait toujours une pièce, pour que j'aille m'acheter un vinyle. Ces vinyles, je ne m'en suis jamais séparé. Ils m'ont aidé dans les moments les plus noirs. Ils ont bercé mon enfance.
Il paraîtrait qu'à mes dix ans, les mélodies qui sortaient de mon petit instrument concurrençaient celles que j'écoutais en boucle, sur mes vinyles. Je les jouais parfois mieux que les originales, car j'y rajoutais de ma personnalité. A l'époque, j'y croyais. Ma famille m'avait donné l'espoir d'être bon. Et puis en grandissant, je me suis rendu compte que c'était la fierté qui leur avait fait parler. Du moins c'est ce que je me suis mit à penser lorsqu'après le décès de mon père, les mélodies que je jouais ne faisaient qu'empirer les pleurs de ma mère. Je m'en suis longtemps voulu de lui causer autant de peine. Je lui rappelais des souvenirs, des instants où mon père était là, fumant sa pipe dans le canapé, feignant de lire son journal, alors qu'en réalité, ses deux pupilles noires étaient braqués sur mes doigts qui caressaient avec douceur mon manche de guitare. Il était fier de moi, et me voir était la pire des douleurs pour ma mère.
Mes frères et sœurs, quant à eux, ont appris un à un la musique. C'était devenu notre secret familial. Une chose que nous cachions au monde entier. La musique nous a aidé à oublier, et à rendre hommage à notre père. Elle nous donnait la joie de vivre, l'espoir, la bonne humeur. Et ma mère, qui jusqu'alors ne croyait qu'en une passion qui m'accompagnerait toute ma vie, ne se doutait pas qu'elle guiderait, en réalité, ma vie. J'ai voulu faire de la musique mon métier le jour où mon père a poussé son dernier soupir. Je le savais. Cette passion, il m'avait permis d'y accéder. Alors je devais réussir pour lui, pour qu'il repose en paix en sachant que quelques un de ses mots avaient ouvert son fils à une autre vie. A de l'ambition. A des rêves.


CHAPTER TWO : FALL
En réalité, rien ne s'est passé comme je l'aurai voulu. La musique ne me permettait plus d'extérioriser mes peines. Elle ne me faisait plus voyager. Elle me rappelait tout simplement que mon père n'était plus là pour l'écouter, et que ma mère se tuait à la tâche pour me permettre d'étudier la musique au conservatoire national.  En plus d'abandonner ma famille pour vivre de ma passion à l'âge de douze ans, je les ruinais. Ils vivaient à mes dépends. Emily, ma mère, partait du principe que j'étais le premier à avoir besoin de "plus", et donc, que je serais le premier pour lequel elle se tuerait à la tâche. Et que bien évidemment, elle comptait faire la même chose pour mes frères et sœurs. Or, eux aussi s'y mettaient, et j'étais conscience que Mathurin, qui n'avait que cinq ans, n'avait pas à aider notre mère. De temps à autres, mon frère Andrew, désormais l'aîné puisque je ne vivais plus à la maison, m'écrivait que le petit Mathurin prenait le balai pour faire le ménage. Il disait "vouloir aider maman pour Lazar qui va jouer de jolies musique". La première fois qu'il m'avait dit ça, j'avais pleuré trois heures de suite. J'étais aimé, et pourtant, je ne donnais rien. Comment pouvaient-ils croire en moi alors que je n'avais que douze ans? Alors j'étais tout simplement incapable de rester dans cette ferme et d'attendre sagement que les années passent? Je savais pourtant dès le début que j'aurai d'autres occasions de jouer de la musique ailleurs que chez moi.
Quoiqu'il en soit, j'ai rapidement compris que je n'étais pas à ma place au Conservatoire. J'étais pauvre, j'étais fermier, et je n'avais qu'un seul instrument. Ils ne m'aimaient pas, car en plus de ne pas avoir le profil attendu dans ce genre d'enseignement "supérieur", j'étais bon. Meilleur qu'eux, même. Les professeurs étaient fiers de moi et me donnaient la volonté et le courage de continuer. Et puis la jalousie a prit le dessus sur toute valeur. Alors que je rentrais d'un cours de piano, j'ai découvert cette guitare, offerte par mon père lorsque j'avais cinq ans, complètement détruite. Cette guitare qui ne m'avait jamais quitté. J'ai pleuré, des heures, des jours, cette perte. Mais je n'en ai jamais rien dit. Et j'ai passé des semaines à trouver un luthier qui veuille bien la remettre à neuve. Bien évidemment, je ne possédais pas suffisamment d'argent pour payer la réparation. Alors, en rentrant, je suis entré dans une station service, et j'ai volé des bouteilles d'alcool, de la bière, et je suis parti. Au conservatoire, tous se sont rués sur moi pour pouvoir m'acheter ma marchandise. Je me suis fait respecter, et bien pire encore, un des garçon qui avait participé au massacre de ma guitare, s'est décidé à repayer la réparation.
Mais bien que ma guitare soit sortie d'affaire, c'était toujours le même soucis qui revenait sans cesse : nous n'avions pas assez d'argent. Alors j'ai continué. Et par miracle, je ne me suis jamais fait prendre. Et on ne m'a jamais dénoncé, car je n'avais pas la même notion d'argent que mes compagnons de dortoir, et ce qui pour moi était pas mal d'argent, n'était absolument rien pour eux. C'était une affaire. Et ils savaient que s'ils n'étaient pas réglo avec moi, leurs problèmes seraient tout aussi importants que les miens. Un deal était un deal. Sur ce point là, je n'ai jamais eut à m'éterniser.
Malgré les bons côtés de ce nouveau tournant, j'avais honte de moi-même, honte d'être si peu satisfait de ma famille que j'en éprouvais le besoin de voler. Le besoin de passer outre la loi. Ce n'était pas un moment pendant lequel je voulais me rebeller, ou cette crise d'adolescence qui rend les enfants incontrôlables et inconscients. Non, ce n'était pas ça. Au contraire, j'étais bien trop mature pour que mes motivations se rapprochent de ces deux possibilités. En réalité, j'étais bien trop conscient de mes erreurs pour avoir peur et pour faire machine arrière. J'avais besoin de cet argent.
Je pense sincèrement que cette partie là de ma vie a grandement influencé la suite de ma vie. Du moins, cela a influencé le destin, cette habitude que j'ai depuis de toujours perdre le plus important à mes yeux. Je sais que les erreurs commises restent irréparables, mais je me refuse encore aujourd'hui de me pardonner pour ces fautes. Elles n'ont fait de mal à personne, et pourtant dans mon esprit, c'était comme si je m'étais fait prendre à chaque reprise. De nombreuses fois, l'envie de tout arranger, de tout remettre à sa place m'avait tenu éveillé des nuits entières. Mais en réalité, il n'y avait aucun moyen pour moi de revenir en arrière désormais. C'était trop tard. Et j'aurai du le savoir avant.




CHAPTER THREE : SILENCE
Mes conneries ne se sont pas arrêtées d'elles-mêmes. Il m'a fallu une bonne dose de peur et la perte de ma seule force pour cela. A l'époque, je continuais de progresser musicalement. On me promettait un grand avenir, et un talent incroyable. Ces compliments ravivaient mon esprit et me réchauffait mon cœur si froid. Mais ce n'était toujours pas assez. Je continuais de voler, de marchander, et rien ne m'était arrivé jusqu'alors.
Ce jour là, je devais retrouver ma famille. J'avais prit le train à Dublin, aux alentours de sept heures du matin. J'avais un week end pour profiter d'eux avant de revenir au Conservatoire pour passer mes examens de fin de cycle. J'avais quinze ans. On m'avait dit que cet examen était très important pour la suite, pour que je puisse intégrer, dans trois ans, le Trinity College. J'étais décidé, j'avais un avenir, et pourtant, les choses n'ont pas été aussi simple. Ma mère ne pouvait pas venir me chercher, ainsi, je devais prendre le bus jusqu'à la maison. C'est donc à onze heures que je montais dans le bus. Une heure plus tard, j'étais enfin arrivé près de chez moi. Mais je ne parvins jamais jusqu'à la maison. A peine les chevaux m'étaient-ils apparus que je m'étais effondré. Ce fut Andrew qui se rendit compte de mon absence et qui se décida à aller voir si je ne trouvais pas à l'arrêt de bus. Il me trouva inconscient.
Les secours arrivèrent très vite.
Je restai des jours.
Des semaines.
Un mois dans le comac. Un mois qui paru interminable pour ma famille. Je n'ai donc jamais pu passer cet examen qui comptait tant, et même si à mon réveil, j'aurai pu tenter ma chance car j'étais le favori de l'école, la perte de ma voix m'empêcha tout simplement de continuer dans la musique.
C'était un AVC, autrement dit un Accident cardio vasculaire. Ce genre de truc qui vous prend à n'importe quel moment. Qui peut détruire, non pas seulement une vie, mais des vies, sans prévenir. Sans que quelqu'un en soit la cause. Par chance, j'ai survécu à cette chose, et me suis réveillé sans plus aucun souvenir de ma vie, et surtout, sans parole. C'était une chose que je ne savais plus faire. Au début, j'ai eut peur, et j'ai voulu tout abandonner. J'ai même voulu mourir. Et puis ma mère m'a apprit tout ce que je devais savoir sur moi, sur ma vie, ma famille, les choses que j'avais vécu. Bien évidemment, je n'ai compris que bien longtemps après quelles crimes avais-je commis lorsque j'étais au Conservatoire, en recevant des visites et des appels de mes fidèles clients. J'ai réappris la vie. Mais je n'ai pas retrouvé la voix. Je suis resté des semaines sans parler, sans rien dire. Je refusais même d'écrire ce que je voulais dire, ça aurait voulu dire que j'avais accepté mon triste destin. Et je ne voulais pas. Je croyais être né pour chanter, pour jouer de la musique? Pourquoi alors m'enlever tout ce que je possédais?
J'étais en colère contre la vie. En colère contre tous. Et je pense que je le serai encore aujourd'hui si je ne l'avais pas rencontré.




CHAPTER FOUR : EMILY
Elle s'appelait Emily. Elle avait mon âge, mais elle n'avait jamais rien connu d'autre que les hôpitaux. Depuis petite elle était atteinte de la leucémie, et elle avait à peine eut le temps de se souvenir de ses premiers moments importants, qu'elle s'était retrouvé ici, à l'âge de cinq ans. Depuis, elle ne cessait de se battre contre la maladie qui voulait la retirer de ce monde. Lui prendre son dernier souffre, sa vie, son espoir et sa joie de vivre. Elle avait tout pour elle, elle était belle, gentille et drôle. Lorsqu'elle me parlait, elle avait pleins de rêves en tête. Elle voulait partir à l'aventure et découvrir le monde. Elle voyait la vie comme personne. Chaque détail était important à ses yeux, en passant par le mouvement d'une feuille à cause du vent, jusqu'au magnifique coucher de soleil d'été. Parfois, elle me demandait d'arrêter ce que je faisais, et m'attrapais la main pour m'emmener sur le toit de l'hôpital. Cet hôpital qu'elle connaissait comme sa poche, et où elle était enfin de compte, chez elle.
Un jour, alors que j'étais dans ma chambre, à broyer du noir, elle s'invita dans ma chambre et déclara : « T'as intérêt à me prendre cette putain de guitare et à me jouer un morceau. Pourquoi tu m'as caché que t'étais le John Lennon des années 2000? » Surpris, je m'étais retourné et avais rattrapé de justesse la guitare qu'elle avait presque jeté dans mes bras. J'avais regardé l'instrument, comme si j'attendais de lui un miracle, une révélation. Cette lumière argentée qui vous donne tout pouvoir d'un seul coup. Je me souviens avoir levé des yeux suppliants vers elle, mais face à son regard agacé et dur, je m'étais exécuté. Sans savoir par où commencer, mes doigts s'étaient posés sur la guitare, et je m'étais familiarisée avec la guitare. Je me souvenais comment jouer, et sans tarder, je jouais un morceau. Mais je sentais que quelque chose manquait. J'aurai voulu chanter, mais rien ne sortait de ma gorge. Triste, je baissais le regard et reposais la guitare, avant de m'allonger sur mon lit. Elle comprit ma tristesse et quitta la chambre en silence.
Je tentais de m'endormir, mais je n'y parvenais pas. Je voulais chanter, je voulais que mon corps produise un son, je voulais découvrir ma voix, que j'avais depuis oublié. Je voulais tant de choses, tant de choses qui me paraissait si loin. Emily en faisait partie. J'étais tombé amoureux de la mort elle-même, de la faiblesse, de la fragilité. Et je savais qu'il je ne pourrais jamais l'avoir entièrement. Je fermais les yeux. Pourquoi donc penser à l'impossible? Je pensais à elle, allongée dans son lit, sûrement à compter les jours jusqu'à la mort. Je baissais le regard. Je voulais lui offrir ma voix avant de partir. Je me relevais, allais fermer la porte de ma chambre et attrapais ma guitare. Je me mis à jouer, et fermais les yeux. Je cherchais ma voix, du moins le moyen de provoquer un son. Je finissais par le trouver enfin. Et par la suite, je tentais de prononcer des mots.
Je n'y arrivai pas tout de suite, mais lorsque je fus prêt, j'attrapais ma guitare et courrais dans tout l'hôpital, à la recherche de mon amie. Je la trouvais enfin, en salle informatique, à faire des recherches sur je ne sais quel lieu paumé en Angleterre. Elle s'était retournée, avait froncé les sourcils et avait posé ses deux yeux noisettes sur moi. Je m'étais accroupis, et je m'étais mit à chanter Wicked Game de Chris Isaak. Ma voix sortait, on comprenait les mots, et même si je n'arrivais pas encore à parler, c'était un bon début. Ses yeux se remplirent de larmes et elle me sauta au cou. Elle embrassa mes deux joues et passa sa main dans mes cheveux avant de me dire : « Quand je sortirai d'ici, tu m'accompagneras à Londres? Il y a un hôtel. Je crois que mes parents y sont. » Je ne comprenais pas. En vérité, ses parents l'avaient abandonné lorsqu'ils avaient appris qu'elle était malade. Ils étaient trop pauvres et trop immatures pour gérer cela. Emily était arrivé dans leur vie par hasard, et il n'avait pu se résumer à abandonner le bébé. Mais désormais qu'elle avait grandit, et qu'elle était malade, ils savaient qu'il y aurait quelqu'un pour s'occuper de leur fille. Ainsi donc, elle était sur leur piste depuis ses dix ans. Elle voulait plus que tout s'expliquer avec eux, et leur montrer qu'elle survivait malgré l'erreur qu'ils avaient fait de la laisser surmonter sa maladie seule. Elle était donc désormais persuadé qu'ils s'étaient réfugiés dans cet hôtel. Ce jour là, on se fit la promesse de s'y retrouver, en Février 2015, lorsque son traitement était censé prendre fin.
Deux semaines plus tard, je quittai l'hôpital. Je ne perdis jamais contact avec elle, je l'aimais trop pour cela. Elle m'avait permis de retrouver un peu d'espoir, et surtout de retrouver ce que j'avais perdu. Je lui écrivais tous les jours, avec la conviction qu'on se retrouverait dans cet hôtel.




CHAPTER FIVE : PROMISES
J'ai renoncé à tous mes rêves, car la seule chose à laquelle je pensais, c'était retrouver Emily. J'avais désormais vingt trois ans, et le moment approchait de la retrouver à Londres. J'avais passé les cinq dernières années à aider ma mère à la ferme, pour permettre à mes frères et sœurs qui désormais étaient grands, d'avoir eux aussi la chance de faire des études. Ils ne m'en voulaient pas d'avoir échoué, mais je savais qu'avec honte, ma mère pleurait tous les soirs dans sa chambre, priant dieu de me permettre de faire ce que j'aimais réellement. Elle me voyait malheureux et rêveur, et c'était la pire des souffrances. Mais je m'étais battu pour retrouver ma voix, et j'avais réussit. Alors rien d'autre ne comptait. J'étais fier de moi, j'avais l'impression d'avoir accomplit quelque chose, de m'être surpassé. Mais ce n'était pas suffisant malgré tout.
Et puis le jour est arrivé de partir. Mon sac et ma guitare sur le dos, j'ai embrassé chaque Swarovski présent, je leur ai dis mon amour, difficilement, mais je leur ai dis. Au cas où je ne puisse jamais reparler, ils avaient apprit la langue des signes pour pouvoir parler avec moi. J'étais triste, car je savais que je ne serai pas de retour à la ferme avant longtemps. Je montais donc le train, presque à reculons. J'avais peur de retrouver Emily, qu'elle soit changée, timide. Ou tout simplement qu'elle ne vienne pas. Le chemin fut long, car je pris les chemins les plus longs pour payer moins. Néanmoins, j'arrivais à l'heure. Tout de suite, on déposa mes bagages dans ma chambre, au premier étage. Elle était grande, mais pas trop non plus. L'hôtel était immense, luxueux, impressionnant. Je n'y restai pas. Je n'étais que de passage de toute manière. Je retournai donc dans l'allée principale pour attendre mon amie qui n'était pas encore arrivée. Le temps me sembla long, et puis une voiture s'arrêta devant la grille. Mon amie sortit de la voiture. Mais ce que je vis, ce n'était pas ce que j'attendais. Ses yeux se posèrent sur moi, et des larmes envahirent ses yeux. Elle était pâle, n'avait ni cheveux, ni cils, ni sourcils. Elle était maigre, faible. Elle était malade.
Elle avança vers moi, et je m'avançais pour venir l'aider. Mais quelque chose m'empêcha de passer. Une force invisible qui me retenait à l'intérieur de l'hôtel. Je tentais de la contourner, mais cette force était partout. J'aurai voulu crier "Aidez-moi", mais ma voix ne sortait pas. Je paniquais. Et Emily continuait d'avancer dangereusement. Elle arrivait près de moi lorsque son visage changea, et elle s'effondra. Je hurlais. Je frappais contre la force invisible, je voulais la rejoindre. Je criais, pleurais, jurais, frappais. Je voulais tuer, je voulais mourir, je voulais la rejoindre, la sauver, faire quelque chose, n'importe quoi. Tout. Sauf qu'elle meurt. Elle s'était trop battue pour abandonner maintenant. Et son corps ne bougeait pas. Elle restait là, étendue, visage caché contre le sol. Son traitement n'avait pas du fonctionner. C'était incurable. Sa mort était incurable. Je ne m'en remettrais jamais. Je n'en soignerai jamais. C'était une maladie qui venait de s'installer dans mon esprit et qui allait me détruire, s'étendre dans mon corps pour me détruire. Je ne voulais pas qu'elle meurt. Alors je continuais de frapper, de hurler, de pleurer. Que quelqu'un m'aide! Mais personne ne bouge, tout le monde regarde, avec un regard étrange que je ne connais pas. La femme que j'aime meurt, et je ne peux même pas la prendre dans mes bras. J'attrape quelqu'un, je le secoue, je veux qu'il aille l'aider, moi je ne peux pas, mais je suis sûr que lui peut. Mais il secoue la tête et se retire. Et Emily meurt. Emily est morte et je ne la retrouverais jamais. Si j'avais su qu'il y a cinq ans de cela, ce serait la dernière fois que je la verrai, j'aurai dis au revoir d'une autre manière. J'aurai tout avoué. Mon amour pour elle, à quel point elle m'avait aidé. Mais c'était trop tard, Emily était morte. Son corps ne bougeait plus, elle ne respirait plus.
Et puis une femme blonde vint. Emily était morte depuis une heure, et je pleurais son corps. Elle passa la force invisible et prit le corps de mon amie. Je me jetais vers elle, moi aussi je voulais sortir. Mais ça m'était impossible. Elle la ramena à l'intérieur de l'hôtel, et disparut avec sans que je puisse voir son visage une dernière fois.
C'était il y a une semaine. C'était mon premier jour ici, et avant de comprendre que je finirai mes jours ici, j'ai aussi perdu mon espoir. J'ai perdu Emily. Cette fille qui portait le même prénom que ma mère, ma mère que je ne reverrai pas. Et mes frères. Et mes sœurs. C'est comme si j'étais mort pour eux, moi aussi. Comme Papa. Comme Emily.



   



   
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Screaming the name of a foreigner's god - Lazar
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