Mary-Jane — My love is just a game ?

Cette petite bouille que vous voyez là c'est Mary-Jane Calliope Howard mais elle préfère qu'on l'appelle Calliope seulement. Ca fait déjà 26 années que sa mère l'a mis au monde un 13 juillet à Londres. Dans son entourage, on peut trouver un mari qu'elle aime et chéri mais qui l'évite depuis leur arrivée . Dans sa famille, ils étaient plutôt de la classe classe sociale du personnage. Mais un jour, elle est arrivée à l'hôtel 1 an et depuis, on peut la croiser morte . Aussi, quelques personnes ont remarqué sa particularité, vous savez cette capacité qu'elle a de rien faire, elle n'a aucune particularité. L'autre jour, on lui a parlé de la mort et elle a tout simplement dit : elle est moi, on se connait bien, on se côtoie depuis un an déjà même si j'ai encore du mal à m'y habituer.

CARACTERE

Naïve + Douce + Aimante + Gentille + Altruiste + Romantique + Rêveuse + Susceptible + N'apprécie pas les contacts + N'aime pas parler d'elle + Amusante + Craintive + Joueuse + Sérieuse de temps en temps seulement



RACONTE NOUS TA LIFE  

DC de Alistaire maggle  

L’air lui manquait. Elle avait peur et elle ne savait où aller. Elle avait regardé derrière elle mais elle ne les voyait plus. Sa naïveté n’était plus et elle savait pertinemment qu’elle ne serait plus en sécurité. Nul part. Peut-être pouvait-elle les fuir, mais ils réussiraient à la retrouver. C’en était sûr. Alors elle avait continué sa route, sans se retourner, sans savoir où elle irait mais sachant pertinemment qu’il lui fallait trouver un refuge.

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« Mary-Jane, la musique n’est pas faite pour les demoiselles ! » Elle avait refermé le couvercle sur ses doigts, manquant presque de les lui casser tant la violence avait été grande. La petite fille de dix ans l’avait observé de ses grands yeux bleus, fier et sans aucune peur. Elle ne comprenait pas pourquoi c’était un tort mais sa marâtre ne cherchait pas à lui expliquer. La trace de ses doigts sur sa joue était apparue aussi rapidement que les légères larmes de Mary. « Ne me regarde pas comme ça petite guenon ! Tu te dois de respecter tes ainés ! Maintenant monte dans ta chambre et fais tes devoirs ! » Mais elle avait beau les avoir déjà fait, elle n’avait pas cherché à discuter les ordre de la vielle dame. La porte fermée, seule dans sa prison, elle avait laissé sa tristesse la consumer de l’intérieur et la détruisant de toutes parts.

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Elle s’était réveillée dans un désert. Elle avait dû faire une pause dans sa course folle, trop épuisée pour continuer. Mais elle devait reprendre sa course. S’éloigner le plus possible, voilà quelle était la solution. On la trouverait et seulement à ce moment on la tuerait ou la jugerait pour qu’elle finisse le restant de ses jours en prison. Non, il ne lui fallait pas cela. Elle préférait mourir plutôt que de crépir dans un lieu sombre et hostile pour un crime qui était tout à fait mérité. D’un pas sûr, elle s’était remise à marcher, déterminée à trouver un lieu sûr où se cacher.

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« Elle est en parfaite santé. C’est suffisant. » La jeune fille regardait sa marâtre et la vieille femme discuter entre elles du haut des escaliers. Elles n’avaient pas conscience de sa présence mais elle s’en moquait. Elle les écoutait, sachant pertinemment qu’elles étaient en train de décider de son futur. Enfin, si on pouvait appeler cela un futur. Puis, on l’avait appelée à descendre ce qu’elle avait fait sans broncher. Timidement elle s’était approchée de la vieille femme et sa marâtre lui avait appris qu’elle devrait la suivre. Ce n’était pas un problème pour elle. Détestant au plus haut point ce lieu, elle avait beau n’avoir que douze ans, elle voulait déjà partir loin et ne plus jamais y revenir. Alors elle avait fait ses valises, emportant quelques affaires et un ours en peluche avant de quitter sa maison. Une maison où elle était née mais qui n’était désormais plus rien pour elle.

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L’œil droit avait été arraché et elle avait recousu l’orifice avec une simple croix. Elle n’avait aucun talent de couturière si bien que toutes les fois où son ours avait été blessé elle avait dû le rabibocher du mieux qu’elle pouvait. Il l’avait suivi depuis tout ce temps, ne le quittant jamais. Il était son porte bonheur et la voix de ses parents. Elle l’avait depuis qu’elle était bébé et quand bien même elle n’avait que très peu connue sa mère elle savait qu’elle aurait été fière d’elle. Tout comme son père. Elle ne lui reprochait pas de s’être marié mais simplement d’avoir été trop naïf. Elle savait que sa marâtre l’avait tué, cherchant à profiter de la fortune familiale, mais elle ne l’avait dit à personne. Elle ne le dirait sûrement jamais et cela ne servirait peut-être plus à rien étant donné qu’elle était vengée. Alors, sa pause étant achevée, elle s’était levée pour reprendre sa route.

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« Aujourd’hui, tu as dix-huit ans, Mary-Jane. Tu vas pouvoir sauver ta première vie, n’est-ce pas amusant ? » Oui, ça l’était. Ca lui avait réchauffé le cœur de savoir que grâce à elle une personne pourrait bénéficier de temps supplémentaire. Alors, elle avait donné son rein. Lorsqu’elle s’était réveillée après l’opération, on lui avait annoncé que tout s’était parfaitement bien passé et que bientôt elle pourra de nouveau sauver une autre vie. Elle avait été heureuse de savoir ça. La naïveté de son père avait déteint sur elle si bien qu’elle ne croyait que rien de mauvais ne ressortait de cet orphelinat. Elle pensait tout simplement qu’ils étaient gentils, cherchant à les garder en bonne santé, cherchant à leur donner la meilleure vie possible. Donner un organe ne la dérangeait pas étant donné qu’elle pouvait vivre tout en sauvant une autre. Mais ce n’était pas rose. Non, il y avait une arrière pensée que son ami Jonhattan connaissait bien.

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Elle s’était arrêtée, trop essoufflée. Elle avait humé sa ventoline, cherchant en cela un appuie supplémentaire mais l’engin était vide. Il faudrait qu’elle se débrouille seule. Mais son seul poumon était trop fatigué pour continuer. Elle avait donc arrêté la marche, s’asseyant contre un arbre elle s’était dite que peut-être qu’elle avait assez marché. Oui, elle avait dû être assez loin et sûrement qu’aujourd’hui elle pourrait trouver une paix qu’elle croyait envolée pour toujours. Mais c’était un mensonge, une nouvelle illusion qu’elle ne faisait que caresser. Elle se savait naïve mais n’arrivait pas à corriger ce tare. Même avec Jonhattan ça avait été une horrible erreur, un faux pas qui lui avait couté sa vie.

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« Mary, il faut que tu partes. Tu as fais ton deuxième don et ton troisième est bientôt planifié. Après ça tu vas mourir, c’est certain. » Elle le savait mais elle ne savait pas où aller. Et elle n’avait aucune force pour partir. Elle n’était pas comme lui, elle ne savait pas avoir la force de Jonhattan. Elle aurait aimé lui dire qu’il était dans la même situation qu’elle mais il n’en était rien. Certes il allait faire son troisième et dernier don demain mais il lui était impossible de partir pour la simple et bonne raison qu’on lui avait pris ses yeux. Des magnifiques yeux bleu turquoise qui au soleil brillaient d’une étincelle de jeunesse. Mais c’était les règles, on ne pouvait pas refuser un don. Elle l’avait alors rassurer, lui expliquant que bientôt ils seraient tous les deux loin de ce monde merdique et qu’ils pourraient connaître une paix éternelle ensemble. Il avait souris face à sa naïveté mais n’avait rien dit de plus. Le lendemain, il était passé sur la table d’opération, son cœur lui ayant été arraché et sa vie lui ayant été volée.

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Les pierres dans le ruisseau avaient des reflets turquoise qui la faisaient sourire. Elle les avait aimé dès le premier jour ces yeux  là et sûrement elle ne pourrait jamais les oublier. Trop beau, trop d’émotions en eux. Elle les avait reconnus entre mille et elle se rappelait qu’elle ne pouvait y résister. Ca avait été la première chose qu’elle avait aimée chez lui. Mais quand on les lui avait volés, sa lumière de vie s’était éteinte et leurs vies avaient été tristesses pour toujours. Il était son sourire et elle était sa joie. Ils étaient unis par un lien d’amitié et d’amour qu’aucun n’avait su avouer mais que tous deux connaissaient. L’amour n’avait pas la place dans leur monde, un monde où le temps n’était pas long et la mort était rapide

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« VOLEUR ! »  Elle lui avait sauté au cou, cherchant à l’étrangler de ses mains frêles. Ses yeux, c’étaient les siens. Elle le savait. Les revoir ainsi sur le visage de quelqu’un d’autre ne faisait qu’augmenter la rage qui la consumait de l’intérieur. On l’avait retenue mais elle continuait de se débattre. Elle aurait voulu les lui arracher mais c’était vain. On l’avait amenée dans sa chambre et on l’avait attachée à son lit de peur qu’elle ne fasse une bêtise. Et pourtant, c’était ce qu’elle avait fait. Les liens ayant été trop peu serrés, elle avait réussi à s’en délivrer. Elle avait voulu sortir mais la porte était verrouillée. Il fallait qu’elle parte, il fallait qu’elle s’en aille de ce cauchemar. Alors, sa seule solution était la fenêtre. Bloquée, évidemment, mais elle avait pris son courage à deux mains et recouvrant son poing d’un drap elle avait cassé la vitre. Bien sûr elle était à l’étage, elle n’allait pas sauter elle savait que la mort serait alors la seule issue mais ça ne lui dérangeait pas autant. Dans tous les cas elle périrait. Sauf qu’il ne le fallait pas encore. Il fallait qu’elle se venge, qu’elle montre à ces monstres qu’elle et ses camarades n’étaient pas que des objets. Alors elle avait passé la fenêtre, ses pieds nus se posant sur le rebord peu épais et ne prêtant pas attention aux nombreux bouts de verres qui lui rentraient dans la peau. Et elle avait sauté.

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Elle avait entendu une voiture. Presque en un automatisme elle s’était levée et  cachée aussi rapidement qu’elle l’avait pu. Cachée derrière un rocher elle avait regardé les deux hommes sortir de leur auto. Armés, elle se doutait qu’ils ne lui voudraient pas de bien. « Elle est passée par là. » Elle ne savait pas pourquoi il en avait déduit une telle chose, mais elle était quasi certaine qu’il était question d’elle. Elle était donc restée cachée, son souffle haletant et son cœur battant contre ses oreilles. Il fallait qu’elle s’en aille ou bien elle serait perdue.

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« Sortez, vite ! » Elle avait commencé par réveiller tous les enfants qui habitaient la maison sans faire de bruit. Ses habits plaqués contre sa peau du fait de son bain du soir lui glaçait le sang mais elle s’en moquait car l’adrénaline qui coulait dans ses veines la réchauffait. Elle avait réussi à atterrir dans un bassin lorsqu’elle avait plongé depuis la fenêtre. Certes elle avait failli se noyer mais elle avait réussi à trouver la force de combattre la fraicheur de l’eau. Elle voulait se venger de tous les gens qui lui avaient fait du mal, sa colère devenait trop importante pour qu’elle puisse être contrôlée. Ce soir, le sang allait couler et la mort allait tomber sur ce bâtiment.

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Elle était assise, les mains attachées dans des liens, à l’arrière de la voiture. Ils n’étaient pas flics, mais ils avaient les capacités de la détruire. Ils l’avaient trouvée et c’était presque une évidence qu’elle n’avait pas pu leur échapper cette fois. Elle s’était laissée faire, sachant pertinemment qu’elle n’avait plus d’autre alternative. Alors, assise là sur cette banquette elle regardait le paysage défiler devant ses yeux. Elle avait parcouru beaucoup de chemin en deux jours mais ce n’était pas vraiment ce qui l’avait intéressée. Alors, l’un des deux hommes avait clamé qu’une pause s’imposait. L’autre était resté dans la voiture pendant que son camarade se soulageait. Mary avait alors trouvé ici une issue, une sortie de secours. Lentement, elle avait ouvert la portière arrière. Mais ils l’avaient bien évidemment entendu. Elle s’était donc précipitée, courant à en perdre haleine aussi loin qu’elle le pouvait.

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« Laisses-nous sortir ! » Bien sûr qu’ils avaient été réveillés, le contraire aurait été étonnant. Mais elle avait pris ses précautions, verrouillant les portes de chacune des chambres. Ils avaient finis par sortir mais n’avaient plus accès à l’extérieur. Non, elle ne les laissera pas sortir et oui elle les regarderait hurler de douleurs sous les flammes. Sadique ? Peut-être. Elle cherchait juste à rendre justice. Ils avaient pris les vies de centaines d’enfants qui n’avaient même pas demandé de venir au monde et c’était à leur tour de payer maintenant. Alors, elle avait allumé le brasier, les consumant de toutes parts. Etrangement, elle le niera encore aujourd’hui, mais un rictus d’amusement avait vu le jour sur son visage rendant alors son attitude encore plus sadique.

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Se défaisant de ses liens, elle avait réussi à courir droit devant elle. Elle zigzaguait sans savoir où le prochain chemin la mènerait mais elle ne pouvait s’arrêter. Continuer n’était plus une option, il ne fallait pas que les hommes la trouve car alors elle serait complètement fichue. Qu’ils l’amènent en prison ou qu’ils la tuent le résultat serait le même. La force inconnue qui lui avait permit de commettre ses crimes  avait disparu si bien qu’elle n’arrivait même plus à savoir quelle était la bonne solution à adopter. Mais elle devrait se dépêcher, son seul poumon ne pouvait plus tenir l’endurance.

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« Ecartes-toi de moi sale guenon ! » Un fusil à la main, elle avait regardé sa marâtre dans les yeux. Non, elle ne partirait plus, il fallait qu’elle aille jusqu’au bout. On s’était moqué d’elle, on avait profité de sa naïveté et aujourd’hui on ne voulait pas en payer le prix ? Non, elle n’acceptait pas cela. Alors elle avait ajusté son viseur, pointant le bout de l’arme sur la vieille femme. Elle avait été la première cause de ses malheurs, et elle aurait dû être la première à mourir. Son doigt  sur la détente, les pleurs de la marâtre raisonnant dans son oreille, elle n’avait eu aucune pitié et avait tiré.

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Elle avait eut une bonne longueur d’avance mais ce n’était pas suffisant. Il fallait qu’elle continue. Alors elle continuait sa course folle. Cherchant le meilleur abri pour elle. Et elle avait fini par trouver, au loin se profilait une maison. Une grande bâtisse qui était peut-être vide mais dans laquelle elle était sûre de pouvoir trouver refuge. Suppliant donc son poumon de tenir le coup elle avait repris sa marche.

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« Rattrapez-la ! » A peine avait-elle tiré sur sa belle mère qu’on était arrivé pour l’arrêter. Elle n’en avait pas été étonnée et savait pertinemment qu’elle ne serait pas blanchie pour ces crimes. Alors elle avait fuit. Un sac sur les épaules, sa peluche porte-bonheur à l’intérieur, son périple avait commencé. Agée de vingt-cinq années alors elle avait débuté sa course folle. Une coure dont le seul et unique but avait été de sauver sa peau mais dont la finalité l’avait mené vers un destin bien plus beau.


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Mary avait toujours cru au destin, elle pensait que chaque rencontre, chacun des actes qu’on faisait avaient déjà été écrits. C’était son destin de venger les siens, c’était son destin de fuir la mort et c’était son destin de l’avoir rencontré lui. Frappant de toutes ses forces pour rentrer, se faisant accueillir par cet homme qui lui avait changé sa vie, elle avait été sauvée. Jamais elle ne lui avait avoué ses crimes, jamais elle ne lui avait avoué le sang qui coulait sur ses mains. Elle ne lui avait pas expliqué les raisons de son affolement et elle avait été heureuse qu’il ne les lui demande pas.  Elle avait pris un nouveau départ en sa compagnie, changeant même jusqu’à son prénom se présentant à lui comme Calliope et non plus comme Mary-Jane. Sa vie avait alors repris beaucoup plus de couleurs. Elle souriait sincèrement et ne se préoccupait plus vraiment des gens qui lui voulait sa mort.  Ils s’étaient mariés pour que leur amour dure éternellement. Ca aurait pu en étonner beaucoup de constater qu’ils ne se connaissaient que depuis peu et qu’ils officialisaient déjà les choses mais ils s’aimaient vraiment. Un amour si fort que rien n’avait pu se mettre en travers de leur route. Ils n’avaient pas eu de relations, non pas par des coutumes anciennes mais par une crainte partagée. Elle avait peur qu’il la touche, quand bien même elle savait qu’il ne lui ferait pas de mal elle redevenait froide et perdait toutes envies dès lors que ses doigts frôlaient ses cicatrices. Lui, il ne s’en était pas plein et elle s’était dite qu’il comprenait mais c’en était une toute autre raison. Mais une fois leur union prononcée, une fois l’alcool monté à la tête, leurs pulsions, leur attraction de l’un envers l’autre n’était plus quelque chose qu’on pouvait retenir. Ils avaient fait l’amour, elle pour la première fois avec le seul homme qu’elle aimerait à jamais. Mais ça n’avait pas été parfait. Elle n’avait pas su si c’était les boissons qu’elle avait prises ou bien autre chose mais ses yeux s’étaient fermés. D’abord plongé dans un coma, marchant à petits pas vers une sortie qu’il ne lui était pas autorisé de passer, elle n’avait pas pris conscience que c’était la mort qui venait la chercher lentement. Jusqu’à ce qu’elle se voie. Elle était dans ses bras, le sang coulant sur son visage, la peau pâle et la vie sortie de son corps elle s’était découverte morte. Voyant celui qu’elle aimait dans un tel état de désespoir, elle avait éloigné cette vision d’horreur d’elle mourant et avait préféré se concentrer sur son seul et unique amour. Elle l’aimerait pour l’éternité. Mais il y avait une part de vérité dans le « Jusqu’à ce que la mort vous sépare » car la mort les avait éloignés. Il l’avait évitée et elle l’oubliait. De temps à autre elle se croyait toujours vivante, parfois se pensait-elle encore dans cet établissement maudit ou à d’autres elle croyait qu’elle fuyait toujours les hommes en noir. Elle perdait la tête, peut-être, mais elle l’aimait toujours quoiqu’il arrive. C’était le destin, leur destin à tous les deux de finir ensemble et elle le savait au fond d’elle. Ils avaient beau se repousser, s’aimer, se retrouver, se perdre et se disputer, ils étaient mariés jusqu’à ce que la fin du monde les sépare.