Un mardi soir. Un mardi soir comme tous les autres mardis soirs depuis qu'il était arrivé ici. C'était même un mardi soir comme tous les autres foutus soirs depuis qu'il était ici. C'était tous les jours, tout le temps la même chose. Chaque journée se répétait et ressemblait. Alors de temps en temps, il essaye de trouver quelques choses à faire, quelque chose qui ferait que sa journée, même légèrement, ne serait pas complètement identique à celle d'hier. S'enfermer dans une routine était un aller simple vers la folie assurer pour Théo. Parfois pour se motiver à la journée qui venait, il pensait à ces moments qu'il arrivait à apprécier ici. Il y avait le bar, parce qu'il n'y avait rien de mieux que l'alcool pour oublier toutes les choses qui autour de vous, vous pourrissent. Exactement c'qu'aurait dit ton père. Il le savait. Oh oui il le savait très bien même. Mais c'était bien simple, s'il se laissait aller à penser, il n'était pas certain de tenir un jour sans péter un plomb et l'alcool était sans doute le meilleur remède contre les pensées négatives. C'est ce qu'il disait, il se l'enfonçait dans le crâne pour se persuadait qu'il n'avait rien à voir avec ce qui lui avait servi de père. Pour se persuader que lui, il avait des bonnes raisons pour passer des soirées à boire.
Et quand il ne passait pas une soirée au bar, c'est qu'il se trouvait avec Saul, parfois ils étaient dans sa chambre à lui, parfois sa chambre à elle. Et ils faisaient l'amour. C'est qu'il appréciait ses moments là. Et pas seulement pour les parties de jambes en l'air, mais aussi car la relation qu'il entretenait avec Saul était bien l'une des seules choses simples à ses yeux. En tout cas, c'est comme ça qu'il le voyait. Et ce soir justement, Saul se trouvait allongeait dans le lit à côté de lui. Elle était couchée contre lui. C'était devenu rare, de le voir ainsi, mais ce soir, Théo était de bonne humeur. Doucement il glissa un baiser dans le cou de la blonde, le sourire aux lèvres.
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Sujet: Re: hopeless kids + saul & théo Ven 1 Mai - 20:07
HOPELESS KIDS
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>Dire l'impossible est impossible. Δ ✻✻✻ J'étais là, dans ses bras, à regarder le plafond. Le temps semblait s'être arrêté, et même si je savais que désormais, je passerais l'éternité aux côtés de Théo, c'était cruel de voir le temps défiler. Car plus le temps passait, plus je le perdais. C'était évident, je le savais, je le sentais. Je le voyais. Et c'était pire que tout. Ces moments d'intimité se faisaient rare, la plupart du temps, je passais mes soirées à sortir, à essayer d'oublier qu'Ange était toujours là, et qu'elle aussi, je la supporterais pour l'éternité. Je pensais à Alistair, et tentais d'imaginer la réaction de Théo s'il apprenait que j'avais couché avec quelqu'un d'autre. J'étais tout simplement incapable de le comprendre, de deviner quelles seraient ses réactions. Et pourtant, je le connaissais mieux que quiconque dans cet hôtel, puisque j'étais sa plus régulière amante. Je fermais les yeux et me blottissais un peu plus contre lui. Je profitais de la chaleur de son corps qui réchauffait le mien, mon corps si froid, de pierre. Qui montre une personne que je ne suis pas. Une force que je n'ai pas. Ses lèvres vinrent rencontrer mon cou, je frissonnais à ce contact et souriais. Je le regardais alors. Il souriait. Mon cœur se réchauffa. Si je parvenais à le rendre heureux, rien qu'un instant, j'étais une femme comblée. Je le regardais et caressais sa joue. « Les autres filles avec qui tu couches te donnent le sourire, elles aussi? » Je souriais. Je savais cacher mes émotions, lorsque je n'étais pas vulnérable. Ainsi, ce qui paraissait pour lui comme une taquinerie, était pour moi un test. Je voulais savoir si d'autres filles venaient à partager ce lit lorsque je n'étais pas là. Je voulais savoir si j'étais la seule qu'il désirait dans ses bras, pour passer des nuits torrides. Je voulais savoir où était le danger. S'il n'y avait que Ange, ou s'il y avait toutes les autres. Car des belles femmes, il y en avait. Je baissais le regard et souriais à nouveau. Mes lèvres s'approchèrent des siennes et je l'embrassais. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine. C'était magique. J'aimais ces moments, ces moments qui pourtant me rappelaient qu'ils devront prendre fin à un moment ou ) un autre, pour laisser place à l'autre colocataire insupportable et hautaine qui mettait en péril cette relation non officielle que je vivais avec Théo depuis déjà quelques temps. Je fermais les yeux. Pourquoi n'avait-elle pas essayé de se rapprocher de lui avant, au lieu de faire l'innocente, la sainte-nitouche. Celle qui ne savait pas. Celle qui ne connaissait pas. Toute ma vie, j'avais du être une personne que je n'étais pas et supporter des géniteurs abusifs et détestables. Je me souviens encore des coups de mon père lorsque je leur avouais avoir appris quelque chose. Quelque part, je n'étais pas si différente d'eux. Toute ma vie, ils m'avaient répété que seul notre image comptait. Et désormais, je me contentais de simples retrouvailles sexuelles avec Théo, car c'était la seule chose que je me pensais capable d'avoir. Je ne voulais être comme eux. Je voulais être différente. Je voulais être moi. « Théo? Tu couches avec moi seulement parce que physiquement je te plais, ou... Ou tu as réussi à voir qui j'étais réellement? » Je me relevais, m'asseyais sur le lit et le regardais. Ma voix était douce, calme. Je voulais tout simplement savoir, je voulais être fixée. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, j'avais peur de sa réponse, peur qu'il ne s'intéresse qu'à mes hanches anormalement formées. Je voulais savoir qui j'étais pour lui. Réellement. Et je devais commencer par là : savait-il qui j'étais réellement?
Il apprécie ses moments. Quand il n'a pas besoin de noyer toutes ses pensées sous un flot d'alcool ou par une mauvaise humeur cinglante. Il sait que ça ne va pas durer, qu'une fois sorti de la chambre, la réalité le frappera en pleine gueule. Autant faire durer le plaisir et retardé le moment ou il redeviendrai Théo, cet être morne et désagréable au possible. Il rigole quand elle lui pose cette question « naaan, c'est avec toi que je préfère être » il lui fait un clin d'œil. A vrai dire depuis qu'il voit Saul. A part trois ou quatre filles avec qu'il a couché en étant légèrement torché- sans jamais les revoir- mais depuis qu'il est ici il n'y avait eu qu'elle, Saul. Mais ça, il ne voit pas pourquoi il faut le préciser. Théo, il aime pas trop qu'on lui pose pleins de questions, qu'on lui demande pourquoi il fait ça. Alors la il est de bonne humeur, donc ça va. Il regarde Saul un peu bizarrement quand elle lui pose cette question, pourquoi il couche avec elle ? Il n'a pas vu Ange de la journée et c'est une bonne chose car quand elle est la, il ne se comprend même plus se qui se passe en lui, ce qu'il ressent. Un vrai foutoir. C'est impossible à décrire ou de mettre des mots sur ce qui se passe. Mais Saul, c'est pas pareil, oui il ressent aussi des trucs avec elle, mais c'est trucs la, il sait ce que c'est. De l'attirance, purement physique, comme il l'a déjà ressenti d'autre fois, avec d'autres filles. Alors Saul c'est peut-être un peu différent, parce qu'avant il prenait jamais la peine de connaître les filles qu'il fréquentait. Faut le dire, il en avait pas grand chose - pour ne pas dire rien du tout - à foutre. Mais Saul il vit avec elle, c'est sa colocataire. D'ailleurs c'est peut-être parce qu'ils vivent ensemble s'il continue de coucher avec elle. Parce que d'habitude le Théo, il arrête toujours ses histoires avant qu'y ait des complications. Mais il l'a pas fait avec Saul. Il sait pas trop pourquoi, parce qu'il a pas envie, parce qu'il trouve que c'est très bien comme c'est. Et dans sa petite tête, il se dit qu'elle voit les choses comme lui, donc Théo ne voit pas pourquoi il pourrait y avoir complication avec elle. Cette question qu'elle lui pose, il la trouve vraiment bizarre. « j'sais pas, parce que tu me plais, parce que je t'aime bien » c'est vrai ça, il l'aime bien. En amitié, parce que sinon, il aurait pas fait ça avec elle depuis tout se temps, il est pas du genre à faire semblant. Quand il en marre Théo, il le dit et puis c'est tout. Ils ont jamais eu une vraie conversation tous les deux, enfin ils ont jamais commencé à se raconter leur vie. Il pourrait pas dire qu'il est avec elle parce qu'il a vue qui elle était réellement. Ça serait lui mentir. « pourquoi cette question ? » il était pas très intelligent Théo. L'école n'a jamais était son fort. Mais il est pas complètement idiot non, plus. On pose pas une question comme ça '' juste pour savoir ''
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Sujet: Re: hopeless kids + saul & théo Mar 26 Mai - 20:01
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>Dire l'impossible est impossible. Δ ✻✻✻ Je t'aime. J'aimerai te le dire aussi simplement, mais c'est impossible. Car je le sais, c'est une évidence. Ton corps est à moi, mais ton cœur est à Ange. Je le regarde. Il est là, détendu, à profiter de cet instant de tranquilité. A mes côtés. Pour lui, tout est simple, car il ne se rend pas compte du mal qu'il fait autour de lui. Mais moi je souffre. Cet instant est une réelle douleur, car je sais qu'un jour, je n'aurai plus la chance de retrouver Théo de cette manière. A demi-nu, avec l'envie dans ses yeux, l'envie de me posséder. Je baissais les yeux. J'avais envie de parler, de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur et toutes mes peurs. J'avais envie d'apprendre à le connaître, de lui parler de ma vie, de mes soucis, des différents épisodes de ma vie qui m'avait détruite. Il ne savait pas ce que j'avais enduré. Il avait tout simplement fait la connaissance d'une bimbo bourrée de fric prête à lui ouvrir corps et âme juste pour sa belle gueule. J'aurai voulu lui raconter de quelle manière mes parents s'étaient servis de moi pour nourrir leur popularité, j'aurai aimé lui dire à quel point j'avais été malheureuse. A quel point ma première fois était un échec. Je revoyais ce gars, qui semblait pourtant si gentil. C'était le bal de promo. Pour une fois, mes parents m'avaient autorisé à mettre du vernis clair, discret. A me maquiller simplement. A laisser tomber mes cheveux blonds avec simplicité. J'étais là, dans une grande robe blanche, et j'attendais que quelqu'un s'avance vers moi et me propose de danser avec lui. Il est venu. Son prénom était Thomas. Lui aussi, gosse de riche, garçon populaire au lycée. Il me fit danser, rire, et surtout boire. Alors que la soirée touchait à sa fin, il m'invita à le suivre. Je le laissais conduire, jusqu'à ce que nous allions sur cette célèbre colline, en face du « Hollywood » si connu. Il me fit du charme, ses mains commençaient à se balader sur mon corps encore pur. Je n'avais que dix sept ans, mais lui s'en foutait. Il me vola ma virginité, mon innocence. J'étais consentante, du moins, à moitié. J'ai su, à la minute où il m'embrassa, que j'avais fais une erreur en acceptant de partir avec lui. Je savais que les choses allaient aller plus loin, et il était trop tard pour faire demi-tour. Il fit ce qu'il voulait de moi, pendant des minutes qui me parurent interminables. Et puis il me ramena chez moi. Il rendit à mes parents une fille saoule, déshonorée, brisée, et qui plus est, enceinte. La dernière chose qu'il me dit avant de me quitter fut « Quel est ton prénom déjà ? ». Quelques mots, et pourtant si blessants. J'avortais dans le mois qui suivit, en toute discrétion. Personne ne le su, pas même les médias. Et j'ai tenté, les années qui ont suivit, de retrouver la passion, de croire à nouveau en l'amour, de croire à nouveau en la magie. Mais rien ne me permit d'y croire. Jusqu'à ce que je rencontre Théo. Ses cheveux roux, son sourire agaçant et ses yeux d'un turquoise profond. J'en suis tombée amoureuse à la minute où je l'ai rencontré. Et me suis laissée approchée, sans rien dire. Car je l'aimais, et je ne pouvais le repousser. Et surtout, parce que je savais qu'il n'était pas Thomas. Avec lui, je connais l'amour. Je ressens ce que c'est d'aimer. Je prends du plaisir lorsque nous couchons ensembles. Mais ces instants ne durent qu'un temps. Car il ne m'aime pas, et ne m'aimera jamais. Je le regardais. Un sourire se dessina sur mes lèvres. D'un certain côté, cela me soulageait de savoir qu'il n'allait pas partager les plaisirs de la chair – la seule chose que je pouvais obtenir de lui – avec d'autres femmes. J'aimais cette exclusivité. Car je n'avais couché qu'avec Alistair. Malgré les avances de Mael, ou encore celles d'Andy. Je le regardai alors et répondais sur un air taquin : « Alors ça veut dire que moi aussi je dois me limiter à toi ? Qu'est-ce que je vais dire à mes amants ? » Je m'approchais de lui et m'asseyais sur ses genoux, face à lui. Je le regardais et déposais un baiser sur ses lèvres, les bras autour de son cou. Je lui souriais alors et ajoutais : « Il va falloir me satisfaire plus. Un amant, ça ne me suffit pas... » J'embrassais son cou avec envie, puis sa bouche. Je l'embrassais quelques instants avant de me relever et de marcher vers la fenêtre. Il faisait beau dehors, et nous, nous étions là, dans sa chambre, enfermés. J'attendais son autre question. J'avais peur de la réponse. Et j'avais raison d'avoir peur. Je restais face à la fenêtre, dos à lui et demandais alors, sur un ton faussement intéressée : « Et pourquoi pas Ange ? Tu l'aimes bien elle aussi pourtant... ». Je ne me retournai pas. Je ne voulais pas voir son visage. J'avais bien trop peur que mon regard trahisse mes émotions. Mes sentiments. Je soupirais et détachais mes cheveux. Je glissais les mains dans les poches arrières de mon jean et me retournais vers lui en entendant sa question. « Parce que là où j'habitais, c'était toujours valorisant de coucher avec cette débile de Saul Phoenix. » Répondais-je alors sèchement. Je ne devais pas m'énerver. Je ne devais pas penser à tous ces garçons qui m'avaient fait croire en leur amour dans le but de tirer leur coup et d'ajouter à leur liste une des célébrités les plus médiatisée de Los Angeles. Mais Théo était bien trop occupé à vider ses bouteilles d'alcool pour se rendre compte qu'il se tapait régulièrement une célébrité. C'était une réalité à double tranchants. D'un certain côté, cela rendait légitimes ses intentions à mon égard, mais d'un autre côté, cela montrait qu'il n'avait pas prit la peine de me connaître. Je regardais le sol, et c'est avec horreur que je regardais une larme s'écraser sur le sol. Je l'essuyais vivement, mais c'était trop tard. Il m'avait vu. Il avait vu ma faiblesse.