ses lèvres entr'ouvertes tombèrent sur les miennes et l'univers fut oublié.

Ren Callaghan

20 † groupe † vivant † ft. Ashley Benson

Cette petite bouille que vous voyez-là c'est Ren Callaghan. Ça fait déjà vingt années que sa mère l'a mis au monde le deux janvier et en Angleterre. Dans son entourage, on peut trouver un vrai père qui est mort et un père qu'elle a choisi, même si elle l'a choisi parce qu'elle ne voulait pas quitter son frère d'adoption. Dans sa famille, ils étaient plutôt de la classe moyenne à riche. Mais un jour, pas plus de deux trois jours, Ren et Jamie ont débarqué à l'hotel. Assez discrète, elle cherche le soir la compagnie des hommes ou des femmes quand elle ne joue pas sur scène avec son frère, Jamie et depuis, on peut la croiser vivante. Aussi, quelques personnes ont remarqué sa particularité, vous savez cette capacité de se couper la peau à chaque sang qu'elle fait couler. L'autre jour, on lui a parlé de la mort et elle a tout simplement dit : qu'elle aimerait bien voir à quoi elle ressemble, la mort. .

Caractère

Ren n'aime que la nuit, elle n'aime que l'obscurité qui prend place quand le soleil se couche ou la pluie, celle qui semble libérée plus d'un geste, plus d'un mot. Ca lui colle à la peau, la nuit. La nuit, c'est ce qu'elle. C'est l'ombre d'une vie qu'elle n'a pas su avoir, l'ombre d'une mère qu'elle n'a pas pu aimer. C'est l'ombre d'un père qu'elle n'a pas su comment aimer. Ren est une Alice qui est tombée sans lapin dans son monde des merveilles. Elle s'est perdue en chemin. Elle a cherché un modèle un suivre. Parce qu'elle a besoin de modèle, elle a besoin d'avoir quelqu'un à admirer, à aimer, quelqu'un qui la tient dans le droit chemin, ou dans un chemin. La blonde est une petite fille perdue qui a besoin d'affection et de tendresse, elle a besoin pour se sentir bien, elle en a besoin pour tenir. Car si la mort la fascine, quant on passe sous le costume de la faucheuse, il y a quelque chose en nous qui se dérègle, l'horloge qui explose, quelque chose qui se brise sans qu'on puisse le réparer. Donner la mort l'effraie autant que ça l'attire. Elle aime voir le sang couler mais elle n'assume pas l'après, elle n'assume pas de voir le corps sans vie. Les regrets et le remord prend la forme de petites coupures présentent sur ses bras et ses cuisses, dés son premier meurtre. La petite Alice se mutile pour se punir. Mais derrière chaque coupure, il n'a pas que le meurtre. Il y a cette enfant perdue qui ne s'est pas ce qu'elle est. Cette orpheline par choix, qui s'est choisie une famille qu'elle a pensé combler tout ce qui lui manquer. Cette enfant à la recherche d'une cause à se battre sans trouver la bonne. Cette enfant jalouse et possessive qui manque de confiance en elle. Ren, c'est une pluie de contradiction. Si elle se montre fière et forte, elle est loin de l'être. Elle manque cruellement d'estime de soi, sans parler de sa confiance en elle. Elle se voit comme une erreur, quelque chose de présent, qu'on accepte parce qu'on a pas le choix. Mais elle cherche la perfection dans chaque mission, dans chaque parole ou dans chaque ordre qu'elle suit de son père ou de son frère. Ren, c'est une petite pluie qui n'a jamais trouvé om s'arrêter, ni comment s'arrêter. C'est une petite fille incomplète. Elle cherche les pièces manquantes de son puzzle, elle cherche quelque chose qu'elle n'a jamais su trouver pour le moment. La petite fille n'est pas si imparfaite, elle a le coeur sur le main, elle n'hésite pas à donner tout ce qu'elle sait donner, c'est une petite fille qui aime mordre la vie à pleine dents et qui ne se prive pas de trouver du plaisir dans les bras d'hommes ou de femmes. Même si elle sait qu'on regardera ses marques, elle compense son secret honteux à la vue de l'autre dans la chaleur qu'il lui offre. Parce qu'elle a toujours froid, quand elle est seule. Elle ne supporte pas être seule, elle ne supporte dormir seule. Elle cherche constamment l'attention de son frère pour ne pas devenir folle ni finir dans un bain de sang.

Raconte-nous ta life

Ici écris nous comment tu es arrivé(e) sur le forum, comment tu le trouves et... bah en fait tu nous parles de toi Quam ob rem vita quidem talis fuit vel fortuna vel gloria, ut nihil posset accedere, moriendi autem sensum celeritas abstulit; quo de genere mortis difficile dictu est; quid homines suspicentur, videtis; hoc vere tamen licet dicere, P. Scipioni ex multis diebus, quos in vita celeberrimos laetissimosque viderit, illum diem clarissimum fuisse, cum senatu dimisso domum reductus ad vesperum est a patribus conscriptis, populo Romano, sociis et Latinis, pridie quam excessit e vita, ut ex tam alto dignitatis gradu ad superos videatur deos potius quam ad inferos pervenisse.

Mon Histoire

citation † citation † citation † citation

Ren déteste les cauchemars, elle déteste se réveiller en sueur, la peau moite. Et les larmes aux yeux, elle déteste. Elle déteste paraître faible, elle déteste paraître lâche. Elle déteste le moindre signe de faiblesse, surtout la nuit. Elle a beau y trouver un certain réconfort, la blonde déteste quand la nuit est coupée par un cauchemar. Elle se lève de son lit et par prendre un verre dans la cuisine. Elle ne veut pas y penser, elle ne veut plus. Elle ne veut pas se souvenir de sa vie d'avant, avant ce père qu'elle a choisi. La douleur est bien trop fulgurante et le regret parfois trop présent. Elle est devenue orpheline par choix, en entrainant dans son désir de famille, Pâris. Peut-être que leur relation aurait pu être toute autre, peut-être qu'avec une mère aimante et un père comme tous les autres, ils auraient pu être des frères et sœurs ordinaires. Elle ne sait pas, elle ne veut pas le savoir. La blonde frappe doucement à la porte de son frère, celui qu'elle a choisi. Le seule d'ailleurs pour qui elle est prête à donner à sa vie, à quelques personnes près. Elle attend, elle attend que Jamie se réveille, elle attend qu'il ouvre la porte, elle attend qu'il lui dise qu'elle peut rentrer avant de se mettre à pleurer contre lui. Elle ne supporte plus ce qu'il se passe, elle ne supporte plus ce qu'elle est devenue mais elle ne veut pas admettre, elle ne veut pas dire aux autres qu'elle veut être une autre personne, quelqu'un de mieux, quelqu'un qui a de la valeur, pas une imitation mise dans un musée qui vaut presque rien. Mais les mots ne sortent pas, ils restent silencieux ou se transforment en larmes. Elle reste contre lui, silencieuse. « Chut, princesse. Chuuut. Ca va aller, demain, on bouge d'ici, ça nous fera du bien. Puis, tu verras Camille, c'est bien, non ?   » Elle se contente d'hocher la tête, elle ne sait pas si c'est vraiment bien. Elle sait qu'elle lui fait sans cesse du mal. Elle se déteste assez pour chercher à ce qu'on la déteste. La petite blonde reste silencieuse, comme une promesse faite de ne rien dire. Mais les images passent et repassent, inlassablement. De toute façon, elle sait très bien qu'elle n'ira pas au paradis. Elle finit malgré tout par s'en dormir. Elle finit par trouver le sommeil, elle finit par se laisser bercer par la fraicheur de la nuit et le réconfort offert par Jamie. Mais ce petit moment de paix n'ira pas au-delà de ça, il n'y a pas de paix dans ses rêves. Avec un l'amer goût du passer présent. Trop présent.

Ses rêves remontent bien loin dans son passé, remontent bien trop loin. Même si les souvenirs sont vagues, elle se souvient de maman qui s'en va, elle se souvient de la porte qui claque et puis, le silence. Le silence qui se transforme en attente, l'attente en douleur. La petite fille attend mais rien ne vient, rien n'est là. Elle n'est plus là. Ren pleure, elle se cache. Elle ne veut pas que Pâris la voit pleurer, elle ne veut pas être faible, il va se moquer de lui. Puis, elle n'a pas eu le temps de se faire à l'absence de sa mère, elle n'a pas eu le temps de pleurer sur elle. Elle est partie et papa a commencé à prendre des médicaments. Médicaments qui l'a rendu un peu bête, médicaments qu'elle n'avait pas le droit de toucher, médicaments qu'elle n'a jamais su savoir ce que c'était. Papa est devenue un homme au coeur brisé, on aurait pu croire qu'il y avait des petits bleus qui ce sont formés au départ de maman. Et que chaque battement rendait douloureux le fait de vivre. C'est pour ça que papa a pris des médicaments, parce qu'il était triste, parce qu'il avait mal. Mais elle n'a pas compris les dettes de jeux. A cinq ans, on a pas la conception de l'argent, on sait que c'est pour payer des tas de choses mais c'est tout. Elle a regardé le monde changé avec ses yeux d'enfants. Elle a regardé le monde prendre une tournure qu'elle n'a pas compris. Et ce n'est pas un conte de fées, il n'y aura pas de fées qui viendra la sauver ou son frère prendre l'allure d'un prince charmant, ils n'iront pas sur son cheval fuir le vilain monstre. Pâris n'avait que deux ans de plus qu'elle, il n'était pas assez grand pour venir la serrer dans ses bras et lui dire que ça ira. On serait jamais seuls. Pas de promesses de veiller l'un sur l'autre. Ils en sont pas dans un disney. Ren a été la soeur qui a refusé l'attention de son frère, elle veut être forte, du haut de ses cinq ans, elle ne veut pas se montrer faible. Et puis, de toute façon, Pâris, elle aime pas, papa lui parle toujours plus gentiment, papa, il préfère Pâris, il est plus gentil avec lui, il a toujours quelque chose. Il l'écoute, lui. Elle le déteste de voler l'attention qu'elle n'a plus. Alors, la même année, quand Jamie est venu chez eux, sans que leur père leur explique pourquoi. Elle s'est accrochée à ce bout d'homme qui a le même âge qu'elle, elle est devenue son ombre, à l'école comme à la maison. Pâris n'a pas existé pendant cette période. Il est devenu le grand frère chiant au fil des années et n'a jamais été plus. Trop tard pour devenir autre chose. Cinq ans plus tard, quand le père de Jamie est venu le recherche, elle avait à peine dix ans. Et pourtant, tout l'univers venait de changer de donne. Papa n'a plus joué, papa s'est sevré mais dans le monde Ren, il n'avait plus de papa ni de Pâris. La gamine de dix ans n'a jamais essayé de reconstruire un lien entre les deux hommes qui ont constitué sa famille. La petite fille n'a vu que dans les yeux de Jamie, trop longtemps. Tel une Catherine, elle n'a jamais voulu lâcher son Heathcliff. Elle a découvert autre chose, plus attirant, plus brûlant. Un monde que son père n'a jamais su entrer. Il y a eu trop de choses à s'occuper pour lui. Le jeu et la drogue ont cessé, de quoi renfloué les caisses et investir. D'avoir un fond plus important pour ses enfants. Il n'a jamais su que la petite fille qui ressemblait à la femme qu'il n'a jamais cessé d'aimer était déjà perdue. Ailleurs, dans un autre vie, avec d'autres rêves. Comme il n'a jamais remarqué que Ren n'a jamais couru après son frère, n'a jamais cherché à savoir ce qu'ils faisaient, à vouloir faire comme lui. L'existence de Pâris ne tenait en compte qu'aux repas. Il aurait fallu, peut-être, que le père ouvre les yeux et sauve sa fille avant qu'il ne perde plus qu'un enfant.



Raconte-nous ici l'histoire de ton personnage. Quam ob rem vita quidem talis fuit vel fortuna vel gloria, ut nihil posset accedere, moriendi autem sensum celeritas abstulit; quo de genere mortis difficile dictu est; quid homines suspicentur, videtis; hoc vere tamen licet dicere, P. Scipioni ex multis diebus, quos in vita celeberrimos laetissimosque viderit, illum diem clarissimum fuisse, cum senatu dimisso domum reductus ad vesperum est a patribus conscriptis, populo Romano, sociis et Latinis, pridie quam excessit e vita, ut ex tam alto dignitatis gradu ad superos videatur deos potius quam ad inferos pervenisse.