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MessageSujet: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeLun 6 Juil - 0:18




Camille Leopold Brown
21 ans † colère † vivant † ft. tyler blackburn

Cette petite bouille que vous voyez-là c'est Camille Leopold Brown, ouais, remerciez son père pour le "Leopold". S'il ne le hait pas déjà pour tout ce qu'il a fait d'autre, il le haïrait probablement pour ça. Ça fait déjà 21 ans que sa mère l'a mise au monde dans un petit village américain, pommé dans les montagnes un vingt-cinq décembre. Dans son entourage, on peut trouver sa sœur, deux de ses frères, du moins à l'hôtel. Sa fiancée et le frère de cette dernière. Dans sa famille, ils étaient plutôt de la classe riches, mais il a quitté sa famille, et son trajet jusqu'à l'hôtel a franchement pas été du gâteau. Puis, il est arrivé à l'hôtel il y a trois ans, essayant de sauver sa sœur d'un mariage qui allait probablement la tuer et depuis, on peut le croiser vivant. Aussi, quelques personnes ont remarqué sa particularité, vous savez cette capacité qu'il a d'être légèrement (la blague !) effrayé par les hommes et par les endroits clos. En clair, il est claustrophobe, et il a peur des personnes du même sexe que lui. L'autre jour, on lui a parlé de la mort et il a tout simplement dit : Elle m'a pris ceux qui m'étaient les plus chères.


Caractère


apaisant, attentionné, bienveillant, charismatique, cultivé, dévoué, discret, économe, émotif, fier, fidèle, galant, intelligent, loyal, mature, mélomane, méthodique, modeste, très mystérieux, original, rassurant, réaliste, romantique, sécurisant, sensible, sérieux, serviable, vif, ambigu, autoritaire, blasé, coléreux, cynique, débauché, énigmatique, envieux, fêtard, froid, incertain, introverti, lunatique, négatif, possessif, rancunier, rigide, sanguin, soumis, susceptible, timide, violent.


Raconte-nous ta life


Moi, c'est...moi xD
Je ramène les chevelus en scénarios, où je me ramène en scénario de chevelus, ou je ramène des chevelus en personnage ! Ouep héhé



Dernière édition par Camille L. Brown le Mar 7 Juil - 0:06, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeLun 6 Juil - 0:20




maybe just not that much
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Pierre Desproges a dit : « J’aime bien les histoires qui finissent mal. Ce sont les plus belles car ce sont celles qui ressemblent le plus à la vie. » J’aimerais que la mienne ressemble plus à un conte de fée qu’à une tragédie grec, mais ce n’est que mon opinion. Il préfère juste se réjouir du malheur des gens que de les envier. C’est compréhensible.

Sept ans, esprit déjà corrompus par des abominations. Du radical, trop radical. A la maison, cinq femmes et neuf enfants. Dix si on compte celui que tu connais pas. Donald qu’il s’appelle. Personne le connait plus, personne parle de lui, toi et tes jeunes frères et sœurs avez jamais même entendus quelque signe de son existence. Réveil douloureux. Aujourd’hui, tu perds de nouveau une sœur, et un homme du village trouvera une épouse. C’est pour être ensemble au ciel. Oui. Mais ça reste douloureux. Et puis sincèrement, c’est des conneries. Oh bien sur, toi tu penses pas ça, du haut de tes sept ans. T’es triste, mais en même temps t’es tout heureux. Elle va exécuter la volonté du Seigneur, vous serez ensemble dans votre vie de plus tard. C’est bien, c’est une bonne chose. Ca ne t’empêche pas de pleurer lorsqu’elle vous fait un signe de la main sur le pas de la porte. Elle s’en va. Retiens là, non ? Fais quelque chose ! Sautes lui dans les bras, sers la fort, ou embrasse là sur la joue. Montre que t’es triste. Montre que t’en as pas rien à foutre. Mais non. Tu fais rien. Parce que ton père, le prophète, ni plus ni moins, est derrière toi, et que t’as pas envie de le décevoir. Ni de lui désobéir. Il a frappé Axel parce qu’elle lui a désobéi hier. T’as pas envie qu’il te frappe. Et puis toi, t’es Camille, le gentil garçon qui fait tout ce qu’on lui demande. Tu vas pas lui désobéir non, ce serait bête, ce serait stupide. Ce serait pourtant un gain de temps impressionnant. Mais ça, tu le sais pas encore hein ? Petit gamin naïf de sept ans.

Hervé Bazin a dit : « Où peut-on être mieux qu’au sein d’une famille ? Partout ailleurs. » Il a raison. La famille étouffe. La famille bouffe. C’est une prison dont on n’arrive parfois pas à se libérer.

Huit ans, un an de plus, félicitations, bravo ! On sort le champagne ? Ah mais non, pas d’alcool à la maison, c’est vrai. Aujourd’hui, c’est ton jour de visite, tu vas voir Sami. T’es tout content, enfant débile. Tu cours dans les rues. Hey gamin ! C’est interdit. T’as du mal à respecter les règles contrairement à y’a un an. Bah ouais, le départ de Sami, ça t’a foutu le moral bien bas. Mais c’est pas grave, à quoi bon en reparler, c’est pas comme si tu pouvais changer le passé. T’es un rebelle maintenant. Ton père te regarde mal l’enfoiré. Tu frappes à la porte. Un gamin vient t’ouvrir, il est beau le gamin. Tout brun, des yeux bleus, plus bleus que l’océan et un sourire mutin, sourire du diable, plaqué sur son visage. T’as envie de le lui faire ravaler son sourire, ou peut-être que t’as envie d’avaler toi, ses lèvres. Tu sais pas, mais tu t’en fous. T’es là pour voir Sami. C’est sympa. T’as le droit de visite qu’une heure. Merde, t’es en prison gamin. Quand tu sors, il est là, le tentateur, et il te sourit. Il a neuf ans, lui. Et il te prend la main. Et toi, t’as peur, mais ça t’excites. Une règle de plus à enfreindre. Et vous arrivez sur une colline, et il te sourit, de ce même sourire, mutin, sourire de diable et il t’embrasse. Putain, c’était rapide. Mais bordel que c’était bon. Pourquoi t’as l’impression que tu le connais ce gamin ? Et là, bam, souvenirs en chaine. Un petit garçon, cinq ans, qui te sauve à la récré, de te faire taper par un plus grand que toi. Sylvain, le septième gamin du voisin. Et tu te souviens de ses yeux et de lui avoir fait la promesse que tu lui revaudrais ça. « Je veux que tu m’embrasses, c’est comme ça que je veux que tu me rendes le service. » Alors tu le fais. Et t’y prend goût à ses lèvres mutines. Baisers éphémères, baisers de gamins. Premiers baisers. En bas de la colline, Sami vous attend et plus jamais tu l’as revu ton diable tentateur aux lèvres tentatrices.

Victor Hugo a dit : « La naïveté est le visage de la vérité. » On m’a arraché ma naïveté, j’aurais préféré qu’on m’arrache ma possibilité à voir le visage de la vérité.

T’as peur. Trois ans que t’as vu Louis pour la dernière fois. C’est long. Pourtant, tu connais son visage par cœur. Un, des yeux bleus, beaux yeux bleus. Deux, des oreilles un peu décollées, mais si douces à toucher. Trois, des cheveux noirs corbeaux, ou bruns ou… concentre toi. Une larme. Non, pleure pas. Des cheveux bruns, les cheveux, courts. Quatre, un nez imposant, mais qui augmente son charme au lieu de le diminuer. Cinq, des lèvres mutines que t’aimes embrasser, auxquelles tu rêves des fois. Relâchement total du porc au-dessus de toi, et tu pleures. Souillé, une fois de plus, par un prophète de pacotille. Tu pars en pleurant. Il essaye de te rattraper, tu t’échappes et tu te caches. Et tu le vois. Et tu vois que les autres enfants s’en vont mais pas toi, non. Parce que toi, du haut de tes douze ans, haut comme trois pommes, tu t’dis qu’il vient de dehors ce garçon, et qu’il peut t’emmener avec lui, peut-être ? Et puis il a des yeux qui se font penser à ceux de Louis. Et t’aimes ça. Mais il te demande ton père, et soudainement, t’as peur. Pourquoi ? Pourquoi ton père ? Alors tu deviens fou petit garçon apeuré. Et il te calme, un geste, une main posée sur ta tête, et il t’entraine derrière une grange. Comme Louis t’avait entrainé sur cette colline. Et il te demande si ça va. Il est putain de gentil ce mec. Mais il est con. Il voit pas tes larmes séchées ? Il voit pas tes yeux rougies ? Ta difficulté à marcher ? Mais tu réponds à ses questions à Pâris qu’il s’appelle. Neuf enfants que tu lui dis. Neuf frères et sœurs qu’il comprend. Et c’est lui qu’a raison, oh la blague. Et Lucifer revient. Comme s’il avait senti ton bonheur, et qu’il voulait l’effacer. Et tu cris, et tu pleures. Pâris, reviens me chercher ! que t’as envie de lui crier. Mais tes cris sont étouffés. Un, des yeux bleus, beaux yeux bleus. Deux, des oreilles un peu décollées, mais probablement douces à toucher. Trois, des cheveux blonds, mi-longs. Quatre, plus rien, tu t’évanouis pauvre gamin épuisé. Quand tu te réveilles le lendemain matin, vous êtes trois de moins dans la fratrie. Michael, Harry et Antonia sont désormais des hérétiques.

Oscar Wilde a dit : « Nul ne rencontre deux fois l’idéal. Combien peu le rencontrent même une fois. » Les chanceux le rencontrent une fois. Quant aux autres, ils n’ont droit qu’à de pales imitations qui ne savent que ternir son image.

Premier amour. Amour bafoué. Amour trompé. Espèce d’enfoiré. Payé pour une atrocité. 15 ans. Trois ans que Pâris a débarqué dans ta vie, trois ans qu’il en est parti. Trois ans que le prophète te souille, dès qu’il le peut. Trois ans que le village ferme les yeux. Puis un jour ce garçon, il est beau, il est roux. Tu regardes dans ses yeux, et c’est de la gentillesse, de la compassion que tu vois. Et t’es heureux de voir que quelqu’un comprend ce que tu ressens, compatis. Bon dieu, quel naïveté, même après tout ça. Et puis c’est un garçon. Les garçons, t’aimes plus ou moins ça. Louis, Pâris. Mais t’aimes pas ça. Ton « père ». Tu l’appelles plus comme ça. Tu l’appelles pas non plus par son titre de prophète, il le mérite pas. Tu l’appelles par son prénom. Ou juste : hey. Tu le provoques, mais depuis quelques temps, t’es un peu suicidaire. Ta vie est plus une vie, et t’as pas envie vraiment de la continuer. Axel essaye de te défendre, mais c’est peine perdu. Puis ce type arrive et te fais voir des choses que tu connaissais pas, te fait connaître de nouvelles choses. Et tu tombes amoureux, pauvre imbécile. Tu tombes amoureux d’une vie meilleure, possible vie avec lui. Jusqu’à un jour de Décembre, où il t’emmène chez lui. Et tu sais ce qui va arriver, et t’en es heureux, ça te lavera de lui. Mais dans la chambre, il est là l’enfoiré. Et il filme tout. Ta résistance, comme le moment où tu lâches prise. Tes pleures, et les siens. Oh il pleure. La culpabilité est un lourd fardeau, tu verras. Mais il continue, jusqu’au bout. Et quand il part, il a la tête basse, te souffle un désolée que tu ne veux pas écouter et prend l’argent que lui tend ton père. Premier amour. Amour bafoué. Amour trompé. Et tu visionnes le film, tous les soirs, la tête maintenant en l’air, les yeux maintenus ouverts par un homme qui tient plus du monstre que du père. Plus du démon que du prophète.

Martin Luther King a dit : « La haine trouble la vie ; l’amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie ; l’amour la rend lumineuse. » Lorsque l’on a perdu l’un pourtant, l’autre semble le meilleur remède à tous les maux.

« Lâche-moi. » Calme. Dangereux. Il est beau ce garçon, et il veut juste te demander la route. Sa main posée sur ton biceps. « Mais je… » Tu fermes les yeux. C’est pas bon pour lui ça. Court joli garçon, court avant de t’en prendre une. « LACHE MOI J’TE DIS ! » Tu le pousses en arrière, il tombe sur la route. Il arrive à se dégager quelques secondes avant le passage d’une voiture. Ses yeux sont surpris. Qui es-tu devenu ? Tu n’es plus Camille, celui que tout le monde connait. T’es une boule de haine, de ressentis et de vengeance. Les mecs, tous les mêmes, des connards, avides d’argents et incapables de sentiments. C’est ça que tu penses, débile. Il a arrêté de te toucher, il a arrêté de te montrer la vidéo. Il a réussi. Tu détestes les hommes, pour toujours. T’as plus d’amis masculins, plus aucun lien avec tes frères, et t’es pas retombé amoureux depuis Liam. Ni d’un garçon, ni d’une fille d’ailleurs. T’as continué d’allé voir Sami, mais tu lui parles plus. Tu parles plus. T’es devenu muet. Tu dis plus rien. A la messe, tu suis le mouvement, mais t’ouvres pas la bouche une seule fois. T’es un putain de légume. De l’autre bout de le route, le type te regarde. « Je sais pas ce que j’ai fait, mais je suis désolée. » Pauvre naïf. Ca partait d’une bonne intention, mais t’acceptes plus que les gens s’excusent. C’est tous des hypocrites. Excuses de merde. « BOUGE ! BOUGE DE LA ! VA-T-EN ! » Il se recule, ta voix lui fait peur. Tu fais peur aux gens Camille. Tu es devenu un monstre. Une digne création de ton père. Il s’en va, en courant. Il a un bon instinct de survie.

Jean-Claude Killy a dit : « La victoire va à celui qui prend le plus de risques. » Des fois, ces risques vous entrainent à un endroit dont on ne peut ressortir. Des fois, ceux qui prennent des risques sont les perdants. Et ceux qui gagnent en prenant des risques, le font toujours aux dépends des autres. Qui eux, perdent alors tout.

A Eldorado, il s’en passe des choses en un an. T’as rencontré une fille, t’es fou d’elle. Ton putain de prophète de merde a décidé qu’il devait l’épouser. Et se casser. Tu pourras plus la voir. Il s’acharne l’enfoiré. Et t’as passé quelques jours en dehors de la ville aussi. Première fois que tu mettais les nez dehors. Le choc. Bien trop de personnes de genre masculin pour toi. Mais aussi du péché, partout. Du sexe, de la tromperie, du mensonge, de la gourmandise, du crime, des meurtres. Tout ça, tu pensais que ça existait que dans les récits à l’église. Tu pensais naïvement que dehors, le monde était beau. Mais c’est ce monde-là qui pourra peut-être vous accueillir avec Amy. Alors tu l’y emmènes. Et tu croises Harry. Et tu croises Antonia, et tu lui sautes dans les bras. Et tu évites les contacts avec Harry et Michael. Et ils comprennent tous les trois qu’ils ont fuis lorsque t’avais besoin d’eux. Ils s’en veulent, que t’es pas à le faire, à leur en vouloir. Tu leur en veux pas. Ils auraient rien pu faire. Et puis c’est pas de leur faute si les mecs sont tous des connards. Sauf Louis. Même Pâris. Il est jamais revenu. Tu vas la chercher, Amy. Et vous passez la pancarte de la ville, et vous vous embrassez, comme si votre vie en dépendait. Et Amy, elle est ramenée à l’intérieur par sa mère, ta Amy. Et tu peux plus l’atteindre. Tu veux lui demander de t’attendre Amy. T’en as pas pour longtemps. T’as juste un truc à faire. Et t’y penses depuis longtemps. Ils t’ont pris Amy, c’était le truc avec lequel fallait pas t’emmerder.

Martin Luther King a dit : « A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis. » C’est d’ailleurs dans ces moments-là que nos amis deviennent le plus souvent nos ennemis.

Les traitres. Putain de traitres. T’aimes pas les hommes, mais alors ceux de ta famille sont franchement les pires. Allez, Ange est passable. Parce que toi tu sais, qu’il est gay. Et toi tu sais, qu’il te fera jamais de mal. Mais putain, Maxime. Cet enfoiré de Maxime. Et puis tous. Les mensonges, t’en as franchement ras le bol. Donald. C’est son nom. Au type que vous avez contactés avec Axel, ta sœur. Et quand tu l’as vu, putain, t’as compris, c’était pas dur à faire. Il trainait Antonia, Michael et Harry derrière lui, mais en plus de ça, vous avez les mêmes yeux, lui et toi. Et la même couleur de peau. Ton frère. Celui dont on parle jamais, celui dont t’avais jamais entendu parler. L’hérétique numéro un de ta famille. Et il est venu avec un pote à lui à l’apéro. Un pote journaliste. Et vous avez parlés, avec Axel. De ce que c’est, Eldorado. Les profiteurs, la gloire des hommes, qui font passer ça pour les demandes d’un dieu dont on se sert. Et tu racontes tout, tu lâches tout. La main de Donald sur la tienne. Et tu fronces les sourcils. Parce que ça te dérange pas. T’as pas le temps de te poser des questions, tu dois aller récupérer Amy. Mais qui débarque dans le café ? Monsieur je me nomme prophète et sa clique de bâtards de première. Et pas une, deux claques, vous êtes de retour à la maison, Antonia, Micky et Harry, Axel et toi. Donald lui a foutu un coup de poing avant de se casser. Bordel, ce que t’aurais aimé faire pareil. Mais Amy a besoin de toi. Ce soir, tu sais que tu vas regretter cette idée. Mais au moins, dehors, quelqu’un sait. Et il fera quelque chose. Et peut-être que quelqu’un viendra vous sauver. Quelqu’un de courageux. Quelqu’un qu’est pas lâche. Pas comme Pâris.



Dernière édition par Camille L. Brown le Dim 16 Aoû - 21:24, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeLun 6 Juil - 11:39




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Cicéron a dit : « Les maladies de l’âme sont plus funestes que celles du corps. » Les maladies de l’âme sont gravées au fer rouge, les maladies du corps se soignent avec du doliprane.

Les gens crient au scandale, les gens pleurent. Les gens encerclent la maison d’en face, et toi tu te réveilles dans ce brouhaha. T’aurais préféré pas te réveiller du tout. Après tout, aujourd’hui, Amy et l’autre là, se marient, et t’as pas envie de voir ça. T’as pas envie d’assister à une autre aberration, sous le nom d’un Seigneur qui veut pas ça. Tu attends, tu écoutes. Les gens pleurent. Pourquoi ils pleurent ? C’est un jour de fête non ? Ah, la blague ! Axel rentre dans ta chambre, comme si elle avait peur. Mais merde, qu’est-ce qu’il se passe ? Puis le soit disant prophète, avec une batte. Qu’est-ce qu’il lui prend encore ? La batte ? Sérieux ? Il la lève, et putain l’enfoiré, mais c’est qu’il va l’abaisser. Et lorsqu’il le fait, tu te décales. « MAIS CA VA PAS ? TU VEUX ME BUTER ? C’EST QUOI L’IDEE LA ? » Première fois que tu parles, que tu te révoltes vraiment contre lui. Et il pleure pas le con, il pleure pas, il a juste le visage serein. Toute le monde pleure, mais pas lui. « C’est de ta faute. Tu lui as mis dans la tête qu’elle pouvait échapper à la volonté du Seigneur, qu’elle pouvait m’échapper. Tu es la cause de tout ça. » Tu comprends pas, tu viens d’te lever bordel. Tu regardes Axel, elle baisse les yeux. Quelque chose va pas merde. Court, court jusqu’au bout de la rue. Tu entendras, tu comprendras. Tu t’habilles, et lorsque tu cours, que t’arrives, que t’entends, tu comprends. Elle est morte. Putain elle est morte. Elle s’est pendue. A la fenêtre de sa chambre. Avec des draps. Et ses connards qui la regardent sans même la détacher. Tu cours, tu montes chez elle, tu bouscules tout le monde, tu la remontes, tu détaches le nœud de son cou, et tu pleures. Il faut vraiment qu’il te prenne tout, c’est ça ? Tout.

On dit que l’envie et la colère abrègent la vie. La bonne blague. Peut-être que ça l’abrège, oui. Mais ça a le mérite de lui donner un sens.

Elle est belle, la blonde. Elle vient d’arriver dans le quartier. Jeans troués, tatouages et piercings. La blague ambulante. Elle est détestée encore plus que toi, et franchement, vu ton passif, c’est pas facile. Alors tu l’observes, de loin, ton skate en main. Tu l’as acheté seul, avec ton argent. Elle te regarde, tu lui souris. Et finalement, finalement, vous passez la nuit ensemble, un jour suivant votre rencontre. Les deux hérétiques du village, ensemble. C’est la logique des choses. Deux semaines, trois semaines, un mois. Une relation purement sexuelle, qui se transforme. Fais gaffe Camille, tu vas finir le cœur brisé de nouveau. Tu tombes amoureux, elle aussi. Oh oui, elle est amoureuse de toi la blonde. Elle a 17 ans, comme toi. Puis vos deux mois, trois mois. Quatre mois. Cœur brisé. T’étais pourtant prévenu. C’est pas qu’elle t’aime pas, pas que tu l’aimes plus. C’est un mensonge, un cache sur la vérité. « Amy, c’était ma cousine. » Coup dans le ventre. Putain, le choc. Vérité cachée. « T’aurais pu me le dire. » Elle baisse les yeux. « Tout le reste, c’est vrai, je te le jure. » T’acceptes, tu l’embrasses. T’as eu de la chance cette fois ci Camille. Cette fois ci, ton cœur s’en est sorti qu’avec une petite fissure. Qui se referme doucement. Mais qui sait ce qui pourra arriver, un jour ou l’autre. Tant que tu te casseras pas d’ici, il sera là, toujours à se penser au-dessus de toi, au-dessus de tout le monde, au-dessus des lois. A faire de ta vie un enfer. Fais attention Camille, ton bonheur est éphémère.

Tahar Ben Jelloun a dit : « La dépression frappe au hasard : c’est une maladie, pas un état d’âme. » La plupart du temps, le virus qui la déclenche fait tellement de mal que la dépression n’est plus une maladie, mais un remède.

Un an qu’il a duré ton bonheur. Un an. Et le connard qui vient te voir pour te dire que tu dois épouser quelqu’un. Mais t’es bien avec ta blonde toi. Ta Jade, elle est belle, elle est gentille, elle est drôle, et tu l’aimes. Troisième personne dont t’es amoureux de ta vie. Et t’as pas envie de la quitter. « Le Seigneur m’a parlé cette nuit. Tu dois épouser Cléa Fergus… » « Ferme là ! » Tu peux pas écouter la fin. Pas que t’ait un problème avec Cléa, non. Absolument pas. Tu l’aimes Cléa, c’est une de tes meilleures amies. Mais tu peux pas l’épouser. Ce mec est le diable. Il joue avec tes souvenir, avec tes peines et tes douleurs. Présentation rapide ? Cléa Fergusson, sœur jumelle de Amy Fergusson, cousine de Jade Fergusson. Il te torture, il t’a enfoncé ce poignard le jour où il t’a trouvé avec Louis, et depuis, il le tourne, le bouge, l’enfonce encore un peu plus. Il veut que ta vie soit un enfer, il veut que tu n’aies plus de vie, il veut que tu finisses comme Amy. Bien sûr que c’est évident, bien sûr que tout le monde le sait, que tout le monde est au courant, bien sûr. Mais personne fait rien, personne dit rien, parce que c’est le prophète. Et que dieu l’a désigné. A croire qu’ils connaissent pas le mot rébellion à Eldorado. Bague au doigt, baiser forcé. Un désolée réciproque. Et tu vies avec ta femme, et sa cousine, dont tu es amoureux. De la cousine. Pas de la femme. Paie ta logique Camille, paie ta logique. Plus tard, t’auras d’autres femmes. Et des gosses. Mais tant que ce sera ce prophète, Jade ne sera pas de la partie, et tu le sais. Et tu fais rien contre. Parce que finalement, Camille, t’es faible.

Charles de Gaulle a dit : « La fin de l’espoir est le commencement de la mort. » J’ai arrêté d’espérer depuis longtemps, et pourtant je suis encore là. L’espoir n’est pas ce qui te garde à la vie, c’est ce qui te conserve l’envie de vivre.

Puis ce jour arrive. Le jour de trop-plein, le jour où l’enfoiré excite trop ta haine et ta frustration. Le jour où il décide de marier Axel, ta Axel, ta sœur, au seul et unique homme du village, hormis l’enfoiré lui-même, qui frappe ses femmes et ses gosses. Il pense que s’il vend une de ses filles à l’abattoir, les gens se diront qu’il le fait pas volontairement et que c’est vraiment une volonté du Seigneur. Mais les gens sont cons. Axel, c’est même pas sa fille. Comme c’est même pas ta sœur. Pas génétiquement. Et tu peux pas, c’est pas possible. Alors tu prends ta brunette d’Axel, ta blonde de Jade et ton autre blonde de Cléa, et tu te casses. Loin, très loin. Tu pars, finalement. Comme Donald. Hérétiques. A quatre. Et tu sais pas qu’une catastrophe plane au-dessus de vos têtes, non, t’es bien trop heureux de lui avoir échappé à l’enfoiré. Alors tu vois pas qu’elle va pas bien ta Jade. Et lorsque vous arrivez avec Donald, que vous avez appelés vite fait, à l’hôtel Fitzgerald, elle meurt, ta Jade. Elle s’écroule avant d’entrer, et tu peux même pas sortir pour la pleurer. Et tu la laisses là, parce que t’es obligé. Et putain ce que ça te fait du mal. T’as mal. Tu te souviens ? Ton cœur juste fissuré ? C’est pas grave que tu pensais, elle m’a juste caché la vérité, mais rien ne nous séparera. Si coco. Si. La mort l’a fait. Et la mort t’a brisé le cœur. Fitzgerald Hotel, quatre nouveaux arrivants. Un couple marié, qui ne s’aime pas. Trois frères et sœurs, qui n’ont pas les mêmes parents. Une jumelle qui a perdu sa moitié. A cause du père de son mari. Tu voulais des histoires ? Tu voulais des drames ? T’as peut-être ton quota là, non ?

Avicenne a dit : « Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la haine ; alors le passé est comme s’il n’eût jamais existé. » Certaines douleurs, certaines colères certaines haines sont impossibles à oublier. Le passé est une partie de nous à qui on ne devrait jamais tourner le dos, de peur qu’elle ne revienne nous poignarder en traître.

L’alliance toujours au doigt, c’est pourtant pas ta femme que t’embrasse. Oui, tu gardes l’alliance, parce que quelque part, ça te lie à Cléa, et donc à Amy. T’as retrouvé des gens dans cet hôtel. T’as retrouvé Louis, le bon vieux Louis. Il est devenu proxénète le type. Non mais sérieux. T’as retrouvé Pâris aussi. Et là, c’est moins drôle. Beaucoup, beaucoup moins drôle. Déjà, il se tape Axel, et ça, t’es pas fan de l’idée. Ensuite, tu te tapes sa sœur, et il a pas l’air fan de l’idée. Mais tu t’en fous qu’il soit fan ou pas. A part Donald, Ange et Louis, à la rigueur, les hommes, tu les évites, tu les hais, tu les méprises. Et rien ne te fera changer d’avis. Ange vous a rejoint, un an après votre arrivé. Il a dit qu’à Eldorado, c’était devenu n’importe quoi. Que deux prophètes étaient en compétitions. Comme si le Seigneur allait perdre son temps à envoyer des messages à deux personnes différentes. Mais tous, que ce soit Louis ou Lloyd pour ce qu’il en est, Donald, Cléa, Axel, Ange ou toi, vous portez tous cette petite croix. Cette petite croix qui réside sur votre poitrine. Vous ne pouviez pas croire en un prophète qui vous martyrisait, ou qui vous faisait vivre un enfer. Mais vous croyez. Quelqu’un, quelque part, vous regarde, vous surveille. Mais ce quelqu’un vous demande pas la lune, il vous demande pas de faire des choses qui vous feront pleurer, ou crier, ou souffrir. Non. Ce quelqu’un vous protège. « Tu penses à quoi ? » Ta blondasse te regarde, te sourit, et tu lui embrasses le front. « A rien mon cœur, à rien. » T’es pas amoureux cette fois ci. Mais t’es fiancé. Finalement, cette histoire de mariage avec Cléa, c’était vrai qu’à Eldorado. Jamais couché sur papier, jamais réel. Juste cette alliance, que tu refuses d’enlever. Donc une nouvelle promesse, sans problème, pour cette nouvelle blondasse. Sauf que c’est pas elle que tu veux. C’est pas elle.



Dernière édition par Camille L. Brown le Dim 16 Aoû - 21:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeLun 6 Juil - 12:07

Tous les perso de ce forum sont nés en Décembre c'est dingue awwwwi
Eeeeet re-rebienvenue ma chère, du coup ! J'espère que tu resteras jusqu'à la fin de tes jours sur TMH vu que tu as autant de perso face

Bonne chance pour gérer tout ça, j'ai remarqué le deuxième poste pour l'histoire et ça me fait un petit peu peur mdr /sors/ Bref ! Tu sais où demander s'il y a le moindre soucis de toute façon, tu es chez toi alors je crois que je n'ai plus besoin de t'indiquer la porte ! coeur03
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeLun 6 Juil - 12:13

oh t'en fais pas, ce sera à notre chou national de lire ma fiche de toute façon xD

et merci **
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Lazar E.-L. Swarovski
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeMar 7 Juil - 14:38

Chou national, me voilà superman

Bon alors toi, la malade de service, j'attends la suite et la fin de ta présentation piment J'crois que je vais prévoir une soirée, le pop corn, l'ice tea et les clopes déjà roulé pour tout lire mdr
En tout cas, j'aime pas ton gif fuck
Et un jour mon Pâris aura son Camille fire Parce que mes chevelus ils commencent toujours très mal, mais ils gagnent toujours à la fin héhé

Bref pas rebienvenue ici coupine ballon
roi cadi
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Marionnette innocente

Arthur Powell
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 22:09

REBIENVENUE pompom
bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de lire tout ça how
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Administratrice

Prism Z. Welinski
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 22:10

Arthur, un conseil. Commence maintenant woa

Cette fille est une folle furieuse oyeah cache
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeJeu 9 Juil - 23:38

roooh, tout de suite prism !

mais euh, elle a pas tord, prend de l'avance xD
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeVen 10 Juil - 11:26

Rebienvenue! (si j'ai bien compris) (mais je n'ai toujours pas deviné qui étaient tes autres comptes) face ii
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitimeVen 10 Juil - 13:00

Calliope et Anja **

Merci smile
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MessageSujet: Re: (cam) take me to church. ahah. you're a funny one.   (cam) take me to church. ahah. you're a funny one. I_icon_minitime

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(cam) take me to church. ahah. you're a funny one.
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