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 SILAS > Blood must have blood

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SILAS > Blood must have blood Empty
MessageSujet: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeDim 3 Mai - 18:13




Charlie Silas Howard
27 ans † luxure † vivant † ft. Thomas McDonell

Cette petite bouille que vous voyez là c'est Charlie Silas Howard. Toute sa vie on l'a appelé Charlie, mais depuis son arrivée à l'hôtel, il aimerait oublier ce prénom. Ca fait déjà 27 ans années que sa mère l'a mis au monde un24 Novembre à Cambridge. Dans son entourage, on peut trouver sa défunte femme. Dans sa famille, ils étaient plutôt de la classe aisée. Mais un jour, il est arrivé à l'hôtel il y a un an et depuis, on peut le croiser vivant. Aussi, quelques personnes ont remarqué sa particularité, vous savez cette capacité qu'il a de tuer par le contact sexuel (veuve noire) L'autre jour, on lui a parlé de la mort et il a tout simplement dit : qu'elle était sa plus fidèle amie.


Caractère


Charlie. Silas. Je ne sais de quelle manière t'appeler. Jeune déjà, tu t'es affirmé. Tu as laissé entrevoir ton point de vue, tes idées sur le monde qui t'entoure. Très intelligent, tu as compris les choses de la vie très rapidement. Tu n'as jamais connu le bonheur, seulement la mort. Et courageux, tu as su te relever après chaque décès. Tu sembles vouloir te cacher derrière tes cheveux noirs. Garçon renfermé tu as mit longtemps avant de réussir à exposer tes sentiments. Mais ambitieux, tu n'as pas voulu croire à la vie qu'on t'avait imposé. Doux, aimant et altruiste, tu as passé ta vie à vivre pour les autres, à essayer de chasser cette obscurité en toi afin de protéger ceux que tu as aimé. Et même si tu as échoué, tu es et resteras un des êtres les plus purs qui puissent exister. Drôle de contraste, je sais. Mais ta volonté montre réellement qui tu es. Tu n'es pas un monstre, tu es tout simplement un homme capable de tout donner, de tout faire pour les gens que tu aimes. Jusqu'à la mort, rien ne t'arrêtera si le geste est bon, s'il est guide par de bonnes intentions. Mais sous cette douceur que tout le monde voit en toi, se cache un homme brisé. Tu ne sais plus qui tu es, ni d'où tu viens. Tu as commis des erreurs, des crimes horribles qui t'ont changé à jamais. Colérique, un rien peut te faire péter les plombs et tout exposer sur ton passage. Parfois vulgaire, tu ne respectes plus l'amour. Cette chose abstraite t'a détruite et a détruit les gens que tu aimais. Tu préfères parler de sexe, tu préfères penser aux femmes qui partageront tes draps. C'est plus simple, et moins douloureux. Et je comprends.



Raconte-nous ta life


Ici le grand brun muet, la petite brune toxicomane et révoltée de la vie, et la grande blonde aux formes généreuses face Et oui, c'est encore moi, la folle des idées de personnages farfelus et tordus! J'espère que mon petit Silas vous plaira how Et j'espère trouver de supers liens avec vous piment coeur03





Dernière édition par C. Silas Howard le Ven 29 Mai - 23:05, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeDim 3 Mai - 18:14




Mon Histoire
Angel of the death



Ne sois pas ainsi. Ne pense pas que tout est de ta faute. La plupart du temps, les choses se décident pour nous sans que nous puissions y mettre notre mot. Ce n'est pas de ta faute, une malédiction s'est abattue sur toi avant même que tu pousses ton premier souffle. Issu d'une famille nombreuse, tu es le seul à avoir survécu. Enfant aimé, adoré, chéri, tu n'as jamais aimé la vie. Tu l'as toujours considéré comme le plus cruel des cadeaux. Je comprends. Ta vie était une offrande, pas pour toi, pas pour ta famille. Pour l'humanité. Ton amour débarrasse les âmes sombres de cette Terre. Mais tu es ton propre fardeau. Car la nature ne t'a pas doté d'un esprit sombre. Tu es la lumière, l'espoir, malgré tout ce que tu tentes de faire pour prouver le contraire. Et ce qui était auparavant une offrande pour l'humanité, devient la pire des souffrances pour toi. Amour, ne sois pas si triste. Un jour ton amour trouvera bonheur dans la mort. Tu ne seras plus un danger, sauf pour toi-même. Respire. Tes prières seront exaucées.
Respire.


12 ans : Cambridge, Maison familiale. L'abandon
« Charlie, je t'en prie, viens-ici. » Je secoue la tête et me cache derrière les cheveux. Je ne veux pas sortir de ma cachette, je ne veux pas faire face à la vérité. J'entends les pas de ma mère dans les escaliers. Elle pense que je suis à l'étage, mais je suis caché dans le cagibi, sous l'escalier. Je suis assis en boule. Je ne veux pas sortir, car je sais que ma mère finira elle aussi dans une boîte en bois. Ils sont tous morts. En douze ans, grands parents, et frères et sœurs ont disparu de la surface terrestre. Il ne reste d'eux que des ossements, de la poussière, des souvenirs. Elizabeth, Bertille, Thomas, Jordan, Carrie, John, Jessie, Lucy, Fleur. Tous morts. Les uns après les autres. Ma mère était tombée enceinte de nombreuses fois après ma naissance, sans jamais mettre au monde. Ils refusaient l'usage de préservatifs, trop catholiques pour cela. Je respectai leur choix, mais je ne comprenais pas cette volonté de souffrir d'avantage encore. Combien d'enfant ma mère aurait-elle du mettre au monde depuis ma naissance? Quatre? C'est cela. Quatre. Quatre déceptions et neuf pertes. Neuf enfants décédés. Et malgré cela, ils continuaient de m'aimer. J'étais le seul survivant de cette fratrie, et mes parents avaient beau croire qu'une malédiction s'était abattue sur toute la famille, moi je savais que la malédiction, c'était moi, et qu'il serait bien trop simple que je meurs à mon tour.
La porte du cagibi s'ouvrit. Mon père m'attrapa par le poignet et me tira hors de ma cachette. Ma mère redescendait les escaliers en poussant des soupirs rassurés. « Je n'ai pas besoin de la voir pour me rappeler qu'elle est morte! » Criais-je alors en essayant de me débattre. Certes, eux avaient perdus leurs enfants, mais moi, j'étais le responsable de cette perte. Je n'aurai pas du vivre, et ça, mes parents le savaient. Par chance, ma mère avait survécu à l'accouchement, et avait regardé avec de grands yeux le bébé que j'étais. Il n'y a eut aucun décès à ma naissance, hormis le mien. Je suis mort pendant trois minutes. Trois longues minutes pendant lesquelles mon visage a tourné au bleu. Et puis j'ai poussé le fameux cri, réchauffant le cœur de ma pauvre mère qui ne se doutait pas que son malheur ne faisait que commencer. Elle m'a prit dans ses bras. J'aurai du mourir, mais une force inconnue a décidé de me donner la vie, afin que je puisse à mon tour la retirer. Par ma simple présence. J'enroulais mes bras autour de mon torse. Je ne voulais plus que mes parents me touchent. J'étais convaincu que la mort s'abattrait à la seconde où nos peaux se seraient touchées. J'avais tort. C'était bien plus compliqué que cela en vérité. J'avançais vers le salon. Je savais à quoi m'attendre. Je connaissais l'aspect glacial et de pierre de tous morts. Cette maison était hantée d'esprits sombres et insatisfaits de la vie. Je fermai les yeux. Mes jambes semblaient se dérober sous le poids de mon corps. Je ne voulais pas avancer, mais à chaque pas, le cercueil de bois se rapprochait de moi. Je désirais maintenant voir le visage de ma victime. De ma propre sœur. Fleur. Je ne l'avais pas touché, je ne lui avais pas parlé. Nous l'avions tout simplement retrouvé sans vie dans son lit, un beau matin ensoleillé. Cruel.
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Elle était là, pâle, le visage fermé. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que ma main caressait sa joue. « Pardonne-moi... » ... Je n'aurai pas du t'aimer. Car c'était évident, toutes les personnes que j'aimais finissaient par mourir. Ma famille s'était enrichit pendant la guerre, grâce au malheur des autres. J'étais le fils de monstres, et la plupart de mes frères et sœurs avaient suivit cette voie. Mais pas Fleur. Ni moi. Aucun de nous deux n'avions voulu faire du mal aux autres. Je me retournai vers mes parents. Ils se trouvaient dans l'entrée, mon père avait la bras posé sur les épaules de ma mère. Ils me regardaient. Et c'est alors qu'une évidence s'imposa à moi. Le mal venait d'eux. Aucune douleur ne paraissait se dessiner sur leurs visages. Aucune. Et pourtant, neuf de leurs dix enfants étaient morts. Je fronçai les sourcils. On sonna à la porte. Les obsèques allaient débuter. Ma mère changea de visage, adoptant alors le visage de la femme désespérée. Je l'entendis éclater en larmes et accueillir les premiers arrivants dans des "sincères condoléances" dont mes parents se foutaient royalement. Je quittai la maison. Je ne voulais pas assister à cette comédie.





15 ans : Cambridge, Maison familiale. Le Déshonneur.
« Charlie, je t'aime. » Je regarde June et lui souris. Elle est belle. Nos cœurs battent à l'unisson, dans un rythme irrégulier et rapide. Ma main caresse son visage. Notre amour a débuté il y a de ça quelques mois. Le Lycée change la vie, on y fait des rencontres, on se découvre. On apprend à ne plus avoir peur de ce qu'on est. June est tombée amoureuse de moi. Elle a su voir mon visage sous mes longs cheveux bruns. Elle s'est approchée de moi, et m'a demandé mon prénom. C'est là que les choses ont commencé. Populaire, très bonne élève, présidente de toutes les associations possibles, elle n'a eut pas eut peur du garçon maudit que j'étais. Notre relation n'a pas mit longtemps avant de débuter. J'étais fou d'elle. Et puis ce soir, mes parents s'étaient décidés à partir. Je ne sais où, et je m'en fous. J'avais appelé June afin qu'elle vienne chez moi, comme tous les adolescents de quinze ans font lorsqu'ils ont la maison pour eux.
Je l'embrassais et souriais. « Moi aussi June, je taime. » Elle sourit et se jeta dans mes bras. Je ne tardai pas à être allongée sur mon lit, embrassant June avec envie. Mes mains se baladèrent sur son corps à la recherche de sa peau. Elle s'arrêta quelques instants, me regarda, et retira son chemisier avec douceur et délicatesse. Un parfum de fleur vint s'échapper de sa chevelure brune. Fleur. Pourquoi donc? Je fermai les yeux, tentais de me reconcentrer sur ce qui était important : l'instant présent. Ses lèvres pulpeuses vinrent embrasser mon cou avec amour. Je souriais. Mes mains caressaient son corps tandis que ses lèvres parcouraient le mien. Nos vêtements tombèrent sur le sol en silence. J'allais vivre ma première fois, avec la fille que j'aimais, dans une chaleur nocturne peu commune. Tout était parfait. Et pourtant, Fleur était là, et ne me quittait pas. Pourquoi ce parfum? Je pris une longue respiration et ouvrais les yeux. Je regardais le corps nu et la peau mate de June. Elle était magnifique. Je voyais dans son regard l'envie de me posséder, l'envie de m'aimer dans la chaleur de mes draps. Je sentais son envie de mêler son corps au mien. Jamais mon corps n'avait été aussi éveillé. Nos regards se croisèrent, et d'un signe de tête, je lui indiquai que j'étais prêt. Elle s'assit sur moi et poussa un soupir semblable au mien. Je commençai à lui faire l'amour. Ses soupirs se faisaient parfois, brefs, parfois longs. Et puis, alors que je continuai à manifester mon désir et mon bien être, un silence retentit dans la pièce. Le corps de June se faisait lourd. J'arrêtais mes mouvements de bassins et relevais la tête de June en souriant. « Mon cœur? C'est si nul que ça? » Des yeux pleins de sang rencontrèrent mon regard. Je hurlais et repoussais violemment la femme que j'aimais. Elle tomba dans un bruit sourd. Je restais quelques secondes à regarder son corps nu sur le sol de ma chambre. La panique m'envahit, je ne savais plus quoi faire. Alors je me jetais sur son corps. Du sang était sortit de son nez, ses yeux, ses oreilles, sa bouche. De partout. Elle ne respirait plus. Elle était morte.



19 ans : Cambridge, Appartement de Charlie. L'Ange déchu
Je le tenais dans ma main. Sans trop savoir pourquoi. Je ne savais pas si je voulais le faire, ou tout simplement abandonner et retourner à ma routine d'étudiant. J'avais fermé tous les rideaux, comme si je pouvais me cacher du monde entier. Ma jambe tremblait sur le parquet, obligeant la chaise sur laquelle j'étais assis à cogner régulièrement contre le mur. Mes cheveux bruns recouvraient mon visage, comme pour cacher la guerre intérieure qui déchirait mon âme et qui déformait les traits de ma face. Cette face qui avait tant caché. Je fermai les yeux. J'étais le genre de mec bizarre, qui comme pour se donner une raison d'exister, avait prit comme cours optionnel "Etude du Surnaturel". Un petit cours, tenu par un prof haut comme trois pommes habillé comme Charlie Chaplin. Un petit homme, et pourtant, qui possédait une culture des choses inexistantes et improbables que personne ne pourrait soupçonner. En réalité, j'étais le seul fou à avoir accepté de suivre ses cours, et il était devenu comme mon mentor. Avec lui, j'ai appris quels endroits fréquenter pour rêver, quels endroits éviter. La religion, les croyances débiles, tout ça était surfait. Ce que j'apprenais était concret. Et je le savais, car j'étais réel. Réel à un tel point que Chaplin frôla l'infarctus lorsque je lui racontais mon histoire. Les différentes morts qui avaient guidé ma vie, comme pour me mener jusqu'en enfer. Je me souviens de ses grands yeux effrayés, et de la manière dont il avait quitté la pièce sans se retourner, les mains tremblantes. J'étais resté là, les bras ballants, à regarder ce qui restait de ma vérité. Le néant. Il ne restait que le néant car j'avais tout détruit autour de moi. Ma famille, la fille que j'aimais, mes études. Tout était perdu d'avance. J'apprenais dans les livres, mais ne tirais aucune leçon de la vie. Je n'avais pas confiance en elle, j'étais convaincu qu'à n'importe quel moment, elle me guiderait dans l'erreur. Pour me perdre. A jamais. Mais le plus triste dans cette histoire, c'était que je m'étais perdu à la seconde où j'avais vu le visage de Fleur dans son cercueil, car j'avais compris ce que j'étais, ce que je représentais, et aveuglé par l'espoir et l'envie d'aimer, j'avais tenté d'ignorer. J'avais tenté d'aimer. Et j'avais payé pour mes erreurs. J'avais payé pour ma foi en la vie. Après tant de morts, après tant de pertes, j'avais voulu défier le destin, une dernière fois. J'avais voulu lui prouver que je pouvais passer outre les règles et que je pouvais vivre, heureux. Que cette malédiction ne venait pas de moi, mais qu'elle venait de mes parents. Malheureusement, j'avais eut tort. J'étais la malédiction.
Je l'avais compris trop tard. Je l'avais compris bien trop tard. J'aurai du me douter que m'ouvrir entièrement, complètement, démesurément à l'amour amènerait la mort. J'aurai du me douter que ma noirceur se cacherait dans la pâleur de mon cœur, dans l'éclat de ma peau blanche. J'aurai du savoir que blanc et noir n'existe pas, que là où le blanc semble paraître, le noir guette, se cache, et attaque; et que dans le noir, une touche de blanc subsiste, prête à éblouir, à sauver. Mais dans cette histoire, j'étais la lumière blanche. Vous savez, cette lumière vers laquelle tout le monde se dirige avec innocence alors qu'elle n'apporte que mort et néant? Et ma noirceur avait retiré la vie. Avec volé le dernier souffle d'une âme pure et innocente qui ne voulait qu'aimer. June. Je ne l'avais jamais oublié. Chaque nuit, son visage couvert de sang hantait mes rêves. J'entendais ses gémissements. Ils emplissaient mon cerveau, mes oreilles. Comme des cris. Et puis plus rien. Le silence. La mort. Cette mort qui devait me prendre, m'emmener dans ses tréfonds pour m'empêcher de nuire.
Aujourd'hui, je la défiais. Je m'offrais à elle comme June s'était offert à moi. Assis sur ma chaise, j'attendais le bon moment, j'attendais l'instant où j'aurai le courage de presser la détente pour débarrasser cette Terre de l'obscurité. De mon obscurité. Ma main se leva et je la laissais poser sur ma tempe le canon du revolver que je tenais fermement dans mes mains. J'étais prêt. Je pris une longue inspiration. Et alors que je m'apprêtais à appuyer, la porte s'ouvrit en fracas. Un homme vint m'arracher à mon rêve de disparaître. Il vint me voler ma mort. Il arracha le revolver de mes mains et le jeta en travers de la pièce. Mon corps n'était plus capable de supporter mon âme. Je me laissais faire. Et pendant un instant, j'espérai qu'une autre main vienne me retirer la vie. Mais il n'en fut rien. Cet homme était un policier. On m'emmena à l'hôpital. On me jeta dans une pièce blanche où s'élevait une odeur nauséabonde. Je savais ce qui m'attendait. Et c'est avec horreur que je m'effondrais au sol. En larmes. Dans cette pièce se tenait les corps de mes parents. Eux aussi, morts. Et moi je ne l'étais pas. Un stupide accident de voiture, et les voilà libérés de la vie. Je leur en voulais, je les détestais, je les jalousais. Il m'avait prit ma mort. Et m'avait retiré le droit de choisir. Leur mort n'était pas la source de ma tristesse. C'était ma vie qui l'était. Ma misérable vie d'ange déchu. Ma misérable vie d'Ange de la mort.
Ma vie.




23 ans : Quelque part en Louisiane, La dépendance.
J'avais quitté l'Angleterre. Plus rien ne me rattachait à ce pays où j'avais vu toutes les personnes que j'aimais mourir. Plus rien ne m'y rattachait. Sauf la mort. J'avais donc tout quitté, avec l'argent de la succession. J'avais tout laissé pour tout recommencer. Et j'y avais rencontré quelqu'un. Une fille, tout aussi brisée que moi. Elle s'appelait Hope. Un joli nom qui représentait la lumière. Je l'ai aimé, à l'instant où mon regard a croisé le sien. Mais, par peur de devoir déposer des fleurs sur sa tombe, je suis resté à l'écart. Un ami, parmi tant d'autres. Elle s'était enfuie, avait quitté le peuple reculé avec lequel elle vivait depuis quelques années pour découvrir les Etats-Unis. Quelque part à la Nouvelle-Orléans, nos destins s'étaient croisés, et elle m'avait supplié de la suivre. Nous avions parcouru les Etats-Unis avant de rejoindre sa famille. En Louisiane. Une secte. Un secte avec un gourou. Tel était l'endroit dans lequel elle vivait aveuglement. Je voulais croire en quelque chose, alors je me suis intégré. J'ai fais semblant d'être normal, d'être l'ami qui l'avait aidé à retrouver sa route. J'étais celui-là, le parfait sauveur. Et j'aimais l'amour et l'adoration qu'on me portait. Mais ce qui auparavant avait un sens pour moi, n'en a plus aujourd'hui. Comme toujours. J'ai beau retourner les choses dans mon cerveau dans le but d'y trouver une signification, rien ne me parvient. Les âmes purs souffrent. Les âmes sombres regardent.
« Charlie, je t'en supplie, aide moi. » Ces quelques mots qu'elle avait prononcé avant de s'effondrer dans mes bras. Les larmes roulaient encore sur ses joues salies par la boue. Elle était là, dans mes bras, inconsciente, à se remémorer l'enfer qui l'avait détruite. Pour toujours. Mes mains tremblaient, ma respiration se faisait haletante. Je l'allongeais sur un lit, et tentais de la nettoyer. Chaque parcelle de son corps était recouvert par une épaisse couche de terre. Elle avait souffert. Mais je ne savais pas comment, je ne savais pas de quelle manière. Et puis mes yeux s'arrêtèrent sur ses vêtements déchirés. Ses vêtements déchirés qui laissaient entrevoir la naissance d'un sein pâle. Mes mains tremblèrent. Je lâchais l'éponge. Mes mains n'avaient pas touché le corps d'une femme depuis June. Depuis huit ans. J'étais resté insensible au sexe, à la chair. Mais il s'agissait de Hope. Il s'agissait de la fille que j'aimais. Je balançais l'éponge et quittais la pièce. Par la fenêtre, un groupe riait. Parmi eux, des femmes, et des hommes. Ils riaient de Hope. De son malheur, de son désarroi. Je descendais. Et sortais par derrière. Je voulais savoir de quoi il s'agissait. Adossé contre le mur de la maison, j'écoutais. « Elle gémissait. Elle s'est mise à se débattre. Mais Tom et moi on l'a tenu fermement, et on a terminé le travail. » Les vêtements déchirés, la peau sale, les larmes. On lui avait ôté sa dignité. Mon cœur tambourina dans ma poitrine. La colère m'empara. Je m'avançais vers eux, un grand sourire aux lèvres. Je passais la main dans mes cheveux et posais des yeux langoureux sur une des filles qui se trouvait là. Elle s'appelait Kelly. Elle était réputée pour être passée dans les mains de tous. Elle était la première à souffrir. « Viens parler avec moi... »Je lui tendais la main et elle la prit. Elle me suivit dans l'obscurité des bois. Lorsque les maisons eurent disparues, je l'attirais à moi et l'embrassais. Elle se laissa faire. Je lui retirais ses vêtements et l'adossais à un arbre. Elle poussait de ridicules soupirs. Elle était pressé. Je ne la fis pas attendre et la pris de toute mes forces. Avec rage. Des doutes sur le fonctionnement de cette secte, j'en avais, depuis mon arrivée. La plupart des jeunes filles passaient dans les mains des hommes de la secte afin de goûter à leur chair. On leur retirait leur innocence, la plus belle chose qu'elle avait à offrir. On leur retirait l'espoir. Et Kelly, cette fille, était une de celles qui participait à ces horribles orgies. Elle avait de la terre sur les mains. De la terre et du sang. Et en quelques secondes, le sang coulait de ses yeux, de ses oreilles, de sa bouche. Je laissais son corps nu au pied de l'arbre. Je ne l'avais pas aimé, j'avais tout simplement prit la décision de lui ôter la vie. Je quittais la secte. Je quittais la secte pour revenir. Pour revenir et emmener Hope loin d'eux. Je m'en allais pour revenir sauver l'espoir. Et j'avais foi en mes plans. Oui, j'avais foi.



25 ans : Quelque part en Louisiane. Justice
La haine. Elle nous prend, nous emprisonne dans la violence. Elle nous force à briser les règles. Ma haine est née de l'amour. Elle est née de l'amour car je ne sais pas haïr, car je ne sais pas ce qu'est de détester quelqu'un. Du moins je savais, puisque j'avais détesté mes parents dont la mort ne m'avait pas le moins du monde affecté. Toute cette douceur qui m'avait permis de me passer des plaisirs de la chair, me permettant alors de rencontrer Hope, me permettant de reprendre ma vie à zéro. Mais la malédiction m'avait suivit de près, et s'était abattue sur Hope. Alors que la seule chose que je désirais lui offrir était ma protection. Je baisse le regard. Mes cheveux sont sales, mal coupés. Mon visage est recouvert de terre mêlée à mes larmes. Mon corps entier tremble, et me donne l'impression que mes jambes vont faiblir sous mon poids. Mais je ne dois pas faiblir. Je repense à Kelly, cette fille que j'avais baisé et tué de sang froid. Sans aucun remords, sans aucun regret. La rage s'était emparée de mon corps, de mon esprit, et une personne qui ne semblait pas être moi avait commis un meurtre. Mon premier homicide volontaire. Je pleurais à nouveau. J'étais un faible. Un faible capable du pire pour sauver une âme. Une seule âme sur cette maudite Terre.
Je levais les yeux. J'étais prêt. Je serrai mon arme dans ma main et sortais des bois. Quelques enfants se trouvaient là, à jouer. Je me tournais vers eux et leur hurlais : « Dégagez! J'veux pas vous voir ici. » Ils levèrent de grands yeux surpris vers moi, et à la vue de mon arme, s'en allèrent en hurlant. Je courais dans la direction opposé. Je ne voulais pas attaquer ces pauvres familles qui n'avaient rien fait. Je regardais autour de moi. Personne ne se trouvait là. Je tendais alors l'oreille. Des cris. Des cris de femme. Je me mis à courir et arrivais devant le grand hangar où nous avions l'habitude de nous réfugier les soirs de pluie. J'ouvrais la porte en douceur, et levais mon arme. Ils étaient une vingtaine, peut-être plus. Ils me regardaient, à moitié débraillé, parfois nus. Des yeux, je cherchais Hope, mais ne la trouvant pas, je levais mon arme plus haut. « Pour Hope. » Je tirais sur chacun d'eux, incapable de m'arrêter. Peu à peu, chaque corps s'effondrait au sol et baignait dans une grande marre de sang - le leur, mais aussi celui des autres. Et je continuais de tirer sur des corps morts. Je sentis alors un cri. Je me tournais et le coup partit tout seul. Le gourou s'effondra au sol dans un cri. C'était un connard de moins. Mais un connard que je n'avais pas prévu de tuer. Femmes, hommes, enfants, vieillards me regardaient avec peur. Je reculais et m'enfuyais. Dans cette forêt, aucune police ne patrouillait jamais. J'avais donc une demi-heure avant leur arrivée. J'entrais dans la maison où Hope et moi avions vécu pendant quelques temps et hurlais son prénom. Aucune réponse ne me parvint. Je parcourais la maison, essoufflé, paniqué, en sueur. Mais elle n'était pas là. Elle avait disparut. S'était volatilisé de la même manière que je m'étais enfuie. Je m'apprêtais à quitter la maison lorsque mes yeux se posèrent sur une croix au fond du jardin. « Non... » Ma voix s'était fait faible. Je ne voulais pas y croire. Des larmes tentaient de s'échapper, mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas pleurer pour rien. Je ne voulais pas croire en l'impossible. Je sortais de la maison et me dirigeais derrière la maison. La terre était plus sombre au pied de la croix. Je lâchais mon arme précipitamment et me jetais au sol. Paniqué, je grattais la terre jusqu'à atteindre le corps qui s'y trouvait enterré. Je grattais, et plus je grattais, plus je pleurais. Mon cœur s'accélérait. Je ne voulais pas y croire, non, je ne voulais pas croire qu'une fois de plus, ma raison de vivre avait poussé son dernier souffle. Non, je ne voulais pas y croire. Non je ne voulais pas. Mort, va-t-en. Je t'en supplie. Eloigne-toi de moi. Cède à cette injustice. Le sang a coulé, plus d'une fois. Pourquoi continuer? Pourquoi?
Mes doigts rencontrent Hope. Elle est là, allongée dans la terre, un air paisible sur le visage. Je m'effondre au sol, et pleure. Je pleure toutes mes larmes de mon corps. Et je m'enfuis. Comme je sais si bien le faire. Comment aurait-elle pu vivre
sans espoir? Elle qui inspirait cette chose si abstraite à toutes les personnes qu'elle rencontrait. Comment pouvait-elle vivre sans la pureté de son âme? Elle ne pouvait pas. A l'instant où Hope avait perdu l'espoir, elle s'était perdue elle-même et s'était abandonnée à la mort.





26 ans : Sur la route, aux alentours de Londres. Le baiser de l'Ange.
Des années s'étaient écoulées depuis la mort de Fleur. Cette sœur dont le visage m'avait hanté à jamais car elle avait été la dernière à nous quitter. J'avais tant perdu. Et pourtant, injustement, je m'étais relevé. J'avais survécu à la mort. Drôle de vérité, mais pourtant réelle. J'avais quitté les Etats-Unis, les mains encore rouges de sang. J'étais revenu en Angleterre et avais reposé bagages dans la grande demeure qui n'avait pas changé depuis mon départ. J'y étais resté des semaines sans en sortir, à tourner en rond. A regarder mon reflet dans le miroir. C'est un soir d'été que je me décidais à abandonner qui j'étais. Je n'étais plus Charlie, j'étais Silas. Silas Howard. Silvanus, mort grec signifiant "De la forêt". Je suis Silas, l'homme de la forêt qui a assassiné de sang froid plus de vingt personne. Par amour. Pour une femme qui était déjà morte depuis quelques temps. En réalité, j'avais ôté la vie à Hope à l'instant où j'avais décidé de prendre celle de Kelly. Justice avait été faite, je ne l'avais juste pas compris. Mais la vie m'avait sourit à nouveau. Un bruit avait retentit dans l'immense maison, et une femme était entrée. Elle demandait de l'aide. Je ne saurai dire de quelle manière son visage traduisait son inquiétude, ni même l'état dans lequel elle se trouvait. Mais j'en suis tombé amoureux. Rien de comparable à cet amour qui m'avait aveuglé. Elle, je savais que je ne lui ôterai jamais la vie. Je savais que ma vie serait désormais de la protéger. Je m'en suis fait la promesse.
Nous nous sommes mariés. Deux fois parcourant les routes anglaises à la recherche de la vie. Son rire réchauffait mon cœur. Je me sentais comme Dexter Morgan, psychopathe serial killer, aversion pour le sexe, amoureux d'une femme qui avait souffert. Comme moi. J'étais heureux, pour la première fois de ma vie. J'avais le sentiment que cette fois, j'étais le seul à pouvoir décider de la vie - ou de la mort - de Calliope. Nous nous sommes donc mariés, il y a de ça cinq heures. Et jusqu'ici tout allait bien. Mais l'alcool s'est emparé de mon esprit, nous obligeant à nous arrêter dans la campagne Anglaise, aux alentours de Londres. J'étais saoul, las, affalé dans notre voiture comme un ivrogne après la plus grosse cuite de toute sa vie. Un disque de Pink Floyd tournait dans la voiture, nous emportant dans des délires psychédéliques et des fous rires incontrôlables. J'étais heureux mais insouciant. Inconscient.
Calliope m'embrassait, passait les mains dans mes cheveux, dans mon cou, sous mon tee-shirt. Et j'étais incapable de la repousser. Car j'avais oublié. L'alcool avait brouillé les quelques neurones qui me restaient. « Laisse-toi faire... » Un souffle. Si doux. Et quelques secondes plus tard, nous faisions l'amour pour la première fois. Ce fut cette douce sensation qui me ramena à moi. Je la repoussais, attrapais son visage entre les mains et la repoussais violemment. Je démarrais la voiture et conduisais.
Me voilà donc une nouvelle fois dans l'impasse. L'histoire se répète. L'histoire va se répéter, et je vais tout perdre, à nouveau. Tu ne peux pas faire ça. Tu ne peux pas me retirer chaque personne qui vient me sauver de la tristesse. Tu ne peux pas continuer à t'acharner sur moi. En vingt six ans d'existence, j'ai perdu frères et sœurs, parents, petites amies et je me suis perdu moi-même. J'ai tué. Accidentellement, volontairement, de sang-froid. Je ne peux pas perdre plus que ce que j'ai déjà perdu. Je ne survivrais pas à sa mort. Je ne survivrais pas à ce meurtre. Pardonne-moi d'avoir aimé. Pardonne-moi d'avoir douté. Mais ne me condamne pas à cette autre perte. Non, je t'en supplie. Je cherche le moyen de sauver ma femme, je cherche la solution. Mais aucune ne me vient. Je pense à Chaplin, à toutes les choses qu'il m'a apprit. Je me revois à ses cours, écrivant avec intérêt ce qu'il racontait. Toutes les histoires d'horreur et de surnaturel de l'Angleterre. Je me souvins de cette histoire, sur l'antéchrist. Une histoire vraie. Le Fitzgerald's Hotel. Mon pied appuie sur l'accélérateur. Nous ne sommes pas très loin. Je tourne la tête vers Calliope. Sa respiration est bruyante, saccadée, irrégulière. Le sang lui coule du nez et de la bouche. Mais pas des oreilles ni des yeux. Nous avons une chance. J'accélère. Je suis prêt à mourir si c'est pour lui sauver la vie. Je suis prêt à tout. J'accélère à nouveau. Je jette à nouveau un coup d'œil furtif. Le sang coule de ses oreilles. Je t'en supplie Calliope, ne meurs pas. Elle est silencieuse. Seule sa respiration me permet de savoir qu'elle vit encore. Je vois l'hôtel au loin. J'accélère et freine brusquement. Je sors de la voiture et prends Calliope dans mes bras. J'attrape notre sac et cours vers la grille. Je la dépose et l'embrasse. J'embrasse son front, ses joues, sa bouche. Je me rends alors compte qu'elle ne respire plus. « Reste avec moi, je t'en supplie... » Les gens se sont attroupés autour de nous, mais je m'en fous. Ils m'ont vu me précipiter avec désespoir à l'intérieur du domaine de l'hôtel. Ils ont vu mon visage inquiet et détruit. Je tiens le corps de ma femme dans mes bras. Je caresse ses cheveux blonds. Mon cœur semble exploser. Je sens que tout est terminé. Je m'allonge sur elle, et je pleure. Autant que je peux pleurer. Je suis incapable de me lever, de reprendre l'usage de mes jambes, l'usage de mon corps. Je ne peux vivre si elle ne vit plus. Je ne peux errer pour l'éternité si elle n'est pas à mes côtés. Je veux mourir. Je veux mourir, mais pour de bon.
C'est alors qu'une main se pose sur mon épaule. Calliope, se trouve là, et observe son propre corps. Je la regarde et mes larmes redoublent d'intensité. Oui, j'ai tué ma femme, mais je l'ai sauvé du néant pour errer en enfer, à mes côtés. Pourtant, sa mort nous a détruit. Oui, sa mort a détruit notre couple. Sa mort m'a surtout détruit. Je me sens désormais incapable de la rendre heureuse à nouveau. Je ne veux plus lui voler la vie. Cette femme a épousé un homme qui n'existe plus. Charlie n'existe plus. Ne reste de lui que Silas. Que l'ombre qui a chassé la lumière. Et je préfère baiser des cadavres plutôt que de me retaper la femme que j'aime et que j'ai détruit.




Dernière édition par C. Silas Howard le Ven 29 Mai - 23:02, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeDim 3 Mai - 18:19

Bienvenue
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeDim 3 Mai - 18:22

Re-re-re-re bienvenue aaaa
Silas m'a l'air bien sympathique et l'histoire est creusée comme on aime ça yihaaa bonne chance pour la fin !
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeDim 3 Mai - 18:25

rererere bienvenuuuue pompom calin6 coeur8 aaaa biglove :coeur7:
et puis Thomaaaaaaaaaas bouille bouille aaaa

& bon courage pour le reste de ta fiche how
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeDim 3 Mai - 18:30

TOI ICI ENCOOOOOOOOOOOOORE?
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeDim 3 Mai - 18:34

HAHA face

Merci mes loulous mimi coeur03
Je suis contente de vous présenter mon petit Silas nyuh

Marine mdr mdr mdr
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeDim 3 Mai - 18:43

En fait on nous à menti !!! On croit tous qu'on a trop pleins de membres sur le forum ...MAIS ENF AIT C EST QUE TES DC HEIN ?! awwwwi woa arcenciel

(et re bienvenue au passage biglove )
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeDim 3 Mai - 18:54

C'est ça woa mdr

Merci Basile coeur03 J'espère que celui là te plaira face coeur03
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeLun 4 Mai - 9:13

Rebienvenue, Silas c'est chouette comme prénom. cat
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeLun 4 Mai - 17:58

Merci ma belle coeur03
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MessageSujet: Re: SILAS > Blood must have blood   SILAS > Blood must have blood I_icon_minitimeLun 4 Mai - 23:25



Bienvenue au Fitzgerald's Hotel

TU ES VALIDE



Tout d'abord, bienvenue à toi! Puisque la Luxure t'a attiré jusqu'ici, et nous t'avons attribué la chambre n°322. Nous espérons que tu t'y sentiras à l'aise - Puisqu'elle sera tienne pour l'éternité. Désormais que tu fais partie des clients de l'hôtel, n'hésites pas à venir rencontrer tes voisins ici afin de leur demander des liens. Une fois fait, n'oublies pas de passer ici pour que tes voisins puissent te demander des topics. Ensuite, pense à passer dans dans cette partie là afin de demander un job pour payer ta chambre pour l'éternité, si tu le souhaites, ainsi qu'ici pour rester connecter au réseau de l'hôtel. Tu peux demander à te faire parrainer dans dans cette partie. Pour finir, n'hésites pas à venir nous dire si tu souhaites que ton nom de famille soit doublé dans cette partie.



N'hésites pas à voter pour nous toutes les deux heures dans cette partie là et à poster dans notre sujet PRD ici. Mais saches que nous t'attendons ici pour parler de tout et de rien.

Mais avant toute chose... Amuses-toi bien ici, et surtout, fais attention aux personnes que tu rencontres, et inspecte toujours ta chambre avant de t'endormir. Bon jeu !  coeur03




©️ _Viviie.


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