Psymon ∇ Reclaim your crown.

Cette petite bouille que vous voyez là c'est Psymon Starcliff. Ca fait déjà 24 années que sa mère l'a mis au monde un 12 octobre à Londres. Dans son entourage, on peut trouver des vivants et des moins vivants . Dans sa famille, ils étaient plutôt de la classe modeste. Mais un jour, il/elle est arrivé(e) à l'hôtel par un pari stupide, il y a déjà 2 ans et depuis, on peut le/la croiser mort. L'autre jour, on lui a parlé de la mort et il/elle a tout simplement dit : Ça me fait chier.

CARACTERE

Tu parles. Encore, toujours, pour ne rien dire mais tu parles. C'est une manie, une habitude, un réflexe. Tu endors les gens par tes belles paroles ou au contraire les pique à vif dans l'espoir d'entrevoir la même réaction. Réaction. Tu aimes animer les conversations et plus encore quand tu en es le sujet principal. On dira de toi que tu es nombriliste, égocentrique. Et c'est vrai. Tu ne sais pas penser aux autres, tu n'es qu'un monstre d'égoïsme incapable d'aimer ton prochain. Et pourtant, tu sais te faire aimer dès que t'en prend l'envie. Seulement voilà, tu ne trompes plus personne aujourd'hui. Tout le monde connaît ta facette de narcissique que cache ton sourire prétentieux.
Tu es une plaie, Psymon.
Incapable de te rendre utile ou même agréable sur le long terme, tu brises tout ce que tu entreprends et même ton seul amour que tu as abandonné pour un pari. Un pari. Le regrettes-tu celui-là ? Et celui d'il y a quatre ans, où tu devais sauter d'une voiture en marche ? Et celui où tu t'es retrouvé poursuivi par les flics après avoir tenté de pirater des documents confidentiels ? Tu es quelqu'un de joueur, mais tu joues d'une façon dangereuse. Qui voudrait encore jouer avec toi ? Tu n'es qu'un tricheur dans les jeux conventionnels, un de ceux qui cache des cartes dans sa manche et accusera son adversaire de tricher pour ne pas se faire prendre. Ta mauvaise foi est monstrueuse dans de tels moments.

Mais pire que cela, tu es prêt à beaucoup de choses pour épater la galerie mais plus encore pour te sortir d'une misère, quitte à faire tomber un innocent à ta place. Un lâche. Tu te caches sous tes airs de mégalomane agressif dès que l'on t'offusque un peu mais qui sait ce que tu es au fond, sans cette couche d'orgueil, sans cette surface méprisable ? Ne dis-tu donc jamais de choses sincères ? N'es-tu vraiment qu'un homme plein de dédain et de méchanceté gratuite ?
Tu n'étais rien de ton vivant, qu'es-tu maintenant que le poids de ta vie t'a été enlevé ? Tu as atterri en enfer, condamné pour l'éternité à errer dans cet hôtel, rongé par des remords, loin de tout ce que tu aurais dû chérir. Ce n'est que pure justice, tu ne trouves pas ?


RACONTE NOUS TA LIFE  

Je tiens à préciser que ça fait très bizarre d'écrire sa vie en quelques phrases dans le vent alors je vais faire un pavé (ou pas) dans l'espoir de décourager (ou pas) les petits curieux que vous êtes.
Niveau pseudo j'en ai pas mal alors mais je n'en citerai qu'un : Xylonia. Pourquoi Xylonia ? Vous ne le saurez pas mais dites-vous que ça sonne comme xylophone et que les xylophones c'est rigolo. J'ai 18 ans, bientôt 19 et je suis tombé sur votre forum un peu par hasard... En fait non. Je cherchais un forum de type glauque (ouais, les forums ça se range par type, comme les pokémon) et plus particulièrement un basé sur une saison d'American horror Story et je suis tombé ici alors voilà. J'ai lu tout ce qu'il fallait (je crois) tout en mangeant un Magnum (pas le fusil, hein, la glace) et j'ai fini par imaginer un perso qui m'amuserait et que voilà. Enfin, non, là, il n'est pas encore là mais il va arriver dans les semaines à venir si tout est Ok niveau administratif. J'vous avais dit que j'allais blablater, hein, vous plaignez pas. Et pour ceux qui lisent encore, je vous félicite et vous offre un sandwich à la fraise (celui qui trouve la référence en aura un deuxième). Merci d'avoir lu et bonne journée !

Au fait je précise qu'habituellement j'écris mes Rps à la troisième personne et non pas à la seconde comme dans cette fiche de présentation. Ne me demandez pas pourquoi j'ai fais comme ça, c'était l'inspiration (à lire avec l'accent d'un artiste italien pour plus d'effets) et qu'il est possible que par la suite certaines injures apparaissent dans mes Rps car mon jeune homme n'est pas des plus polis. Si ça pose un problème, précisez et je censurerai par des Bip ou des petits " #@XZ!". :3

Tu étais le roi de la piste, le coq de la Basse-cour. Issu d'une famille modeste, tu as toujours voulu être plus. Qu'on te remarque, qu'on te voit, que l'on te haïsse ou que l'on t'aime, peu t'importait tant que les regards se posaient sur toi. Tu te sentais vivant ainsi, peut-on alors te le reprocher ?
Prêt à tout, impitoyable et téméraire, tes tatouages et tes cicatrices sont la preuve de ta folie. Tout n'était que facette, tu n'étais qu'un acteur sur une estrade, clamant un texte que tu préparais à l'avance et ricanant sournoisement, enivré par ses regards qui se posaient sur toi. Tes parents ne te comprenaient pas alors tu as claqué la porte. Une fois, deux fois, les menaçant de t'enfuir pour ne plus revenir, de leur priver de leur chérubin tant aimé à la moindre remarque allant contre ton idéologie. Tu as toujours aimé te faire supplier, par la fille, par les garçons, par les adultes et par les enfants. Te faire désirer tout en te rendant exécrable, te faire prier et partir volontairement dans la direction opposée pour aviver un peu plus leurs sentiments à ton égard. Un morveux égocentrique, voilà ce que tu étais. Mais à force de passer pour quelqu'un de détestable, tu le deviens. Tu fermas une troisième fois la porte et celle-ci ne se rouvrit plus jamais. Viré de ton foyer, expulsé, chassé comme un parasite. Tes parents étaient las de ce manège qu'ils ne connaissaient que trop et décidèrent de t'apprendre la vraie vie pour faire de toi un homme. L'es-tu, aujourd'hui ?

Tu logeas à droite, à gauche, squattant tes amis jusqu'à ce qu'ils ne te supportent plus, eux non plus. À la rue, tu te mis à jouer avec de charmantes demoiselles, profitant de leurs demeures chaudes et accueillantes le temps d'une nuit, parfois deux. Tu brisais des cœurs mais tu t'en fichais. Profiteur, volage, pour toi elles devraient être fières de t'avoir tenu dans leurs bras, n'est ce pas ?
Et puis, de fréquentations en fréquentations, tu sympathisas avec une fille différente, une femme dont tu t'entichas. L'amour, meilleur coup de pouce pour te sortir d'une situation délicate. Avec elle, tu retrouvas un rythme de vie normal, alliant farniente et luxure dans ses bras que tu ne voulais quitter pour rien au monde. Tu étais bien, servi et aimé comme un prince, vautré dans ton orgueil qui se redorait paisiblement. Croyais-tu que le bonheur est éternel ?

« Hey ! Psymon ! Toujours partant pour un petit défi ? Tu vois l'hôtel là-bas ? J'te file cinq biffetons si t'y passe une nuit. »

Ahah, est-ce l'appât du gain ou celui de la célébrité qui te fit accepter ?
L'hôtel Fitzgerald, réputé comme hanté... Une broutille pour toi qui ne croit pas aux fantômes. Tu te voyais surement déjà, dépensant cet argent dans une bouteille d'alcool ou dans un bijou pour ta petite moitié obligée de passer une nuit loin de tes bras. Qu'importe, tu acceptas d'un air dédaigneux, te moquant intérieurement de ce pseudo ami que tu allais dépouiller de son argent de poche en un rien de temps. Le soir même, tu les abandonnas aux portes du bâtiment dans lequel tu t'invitas sans le moindre scrupule, les mains dans les poches et un sourire prétentieux sur tes lèvres, offrant un dernier signe à tes spectateurs avant de disparaître derrière une porte en bois massif.
Pour ne jamais en ressortir.

Dis-moi Psymon, as-tu peur aujourd'hui ? Crois-tu enfin aux fantômes ? Cet hôtel t'a englouti, toi et ton petit monde. Il t'a arraché au bonheur que tu venais de trouver comment tu le faisais autrefois aux autres, il te punit pour tes crimes et tes péchés. Condamné à errer sans la moindre issue de secours, tu ne vaux finalement pas mieux que les autres, toi qui te croyais pourtant supérieur. Le Karma, peut-être. Tu ne sais même plus comment tu t'es retrouvé prisonnier, tu ne te souviens que de ces longs couloirs froids et sombres que tu arpentes depuis bientôt deux ans et ton corps froid, à tes pieds. Ton teint blafard, ta bouche à demi ouverte, un flot de sang coagulant sur le sol. Attaquer par-derrière, le bourreau le plus lâche de l'histoire de la mort. Ou peut-être as-tu juste trébuché... Tu n'y crois pas. Même dans ta mort tu préfères t'imaginer quelque chose d'incongru. Ta vie n'a été qu'une suite de débilités sans fondement, tu n'as faits qu'agir sans réfléchir en t'imaginant invincible et aujourd'hui, tu t'en mords les doigts. Tu ne sais même pas où ton corps est passé. Peut-être enterré au fond du jardin, ou broyé dans l'un des mixeurs de la cuisine. Tu espères que l'on parle de toi sans réaliser que le monde entier t'a peut-être déjà oublié. Pauvre petite chose, tu ne peux plus désormais que te résoudre bien gentiment et sait-on jamais, l'enfer peut être tout aussi palpitant que le paradis duquel il t'a arraché.