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 With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon

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MessageSujet: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeDim 1 Nov - 12:59


   

    Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon

   
   

   With or without you
   

« Faut pas m’laisser trainer là, seule avec ces idées-là,
j’suis pas si forte que tu crois, pas si forte que ça… »

On remarquait la fortune des Fitzgerald à leur appartement commun. La décoration était épurée, les rideaux étaient en véritable soie, les meubles étaient en ébène, et en acajou. Les tapis qui jonçaient le sol avaient été tissés à la main chez les meilleurs artisans et les lits étaient assez larges pour accueillir 5 personnes. Malgré ce luxe apparent, les journées se ressemblaient. Elles avaient toutes les mêmes lever du soleil et toujours les mêmes couchers. Adossée sur une chaise avec nonchalance, cigarette entre les doigts, le regard de Keziah se perdait dans le paysage du monde extérieur. La pluie tapait fort sur la fenêtre. Elle se prenait à s’imaginer des visages, des formes abstraites dans le trajet que laissaient les gouttes d’eau. Et dire qu’il y avait toute une éternité à dépenser de la sorte. Keziah se demandait tous les jours comment les êtres humains avaient depuis toujours recherchés l’immortalité. Il n’y avait vraiment rien à envier à cela.

Un visage traversa l’esprit de Keziah. Ce n’était ni celui de ses sœurs, ni celui d’un autre membre de sa famille tordue. C’était celui de Seth, un homme aussi paumé qu’elle, dans un monde qu’il ne comprenait pas non plus et qu’il s’évertuait à oublier. Leur rencontre s’était faite part tout hasard dans le bar de l’hôtel, alors que Keziah essayait de noyer son chagrin et surtout son ennui dans l’alcool. Elle n’était habituellement pas bavarde, mais l’éthanol était connu pour sa capacité à désinhiber les esprits. Puis, elle  ne savait quoi en penser, mais quelque chose, s’était passé cette nuit-là. Un lien s’était immiscé, et depuis, ils étaient devenus inséparables, comme deux personnes debout contre le reste du monde. Keziah avait en peu de temps retrouvé le sourire. Elle était persuadée qu’il l’avait en quelque sorte sauvé et s’en voulait presque de se voir finir dans cette endroit avec lui, désireuse de l’avoir connu avant son suicide. Mais cela n’aurait de toute façon jamais pu être possible en sachant qu’elle avait tout de même 95 ans. Elle l’adorait et les moments qu’elle partageait avec lui, lui était entièrement consacrés. Elle pouvait l’écouter ses heures durant parler de ses rêves brisés, et des critiques qu’il pouvait souvent faire sur le physique des gens.

Puis, elle aimait jouer avec lui. D’une nature sarcastique, et joueuse, elle savait que Seth n’appréciait pas trop quand cette dernière s’aventurait près d’autres hommes, et bien qu’il niait constamment, elle n’était pas dupe. Elle avait appris à déchiffrer son attitude. Le jeune homme avait été de mauvaise foi, et comme à son habitude, il avait regagné sa chambre, frustré et énervé de la situation.

La porte grinça derrière la chaise. Sans se retourner, elle sentit directement la présence du jeune homme. Elle écrasa sa cigarette dans le cendrier à disposition, et fit face à Seth. Elle ne put s’empêcher de lui retourner son sourire en coin.

« - Je savais bien que tu pouvais pas me faire la tête bien longtemps. Je suis irrésistible. Je suis surtout meilleure que toi ! T’inquiète tu y arriveras… un jour peut-être ! lança Keziah d’un air moqueur.

Elle arriva près de sa joue et déposa un baiser en guise de consolation.

- On peut s’amuser à terroriser les nouveaux venus aujourd’hui ! A moins que Mr Jefferson a une bien meilleure idée ? »

C’était leur passe-temps, ils ne s’en laissaient pas et trouvaient un malin plaisir à faire peur aux vivants. Il fallait bien combler l’éternité.  


   
   


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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeLun 2 Nov - 22:29

with or without you


Tu es partit, comme ça, comme un vrai bébé en faisant l'air bête. Tu savais pertinemment que cette réaction était stupide, mais tu n'avais pas pu t'empêcher. Elle le faisait exprès, tu en étais sur. Elle avait voulu que tu te mettes en colère, elle l'avait chercher ! Elle était aller parler avec lui en sachant très bien que tu ne l'aime pas. Elle s'attendait à quoi ? Que tu sois gentil après qu'elle ai volontairement voulu te faire chier ? Non, mais franchement ! Ce n'était pas ta faute si tu ne pouvais pas le sentir ce mec ! Et puis elle te disait que tu étais jaloux... Toi, jaloux ? Qu'est-ce qui ne faut pas entendre ! Jaloux de quoi ? D'un connard qui... qui... Merde alors ! Tu n'arrive même pas à trouver ce que tu lui reproche, mais ce n'est en aucun cas de la jalousie ! Enfin.. c'est ce que tu veux bien croire. Dans le fond, tu le sais bien que son existence te dérange uniquement parce qu'elle l'apprécie bien. Tu es juste bien trop orgueilleux pour l'avouer. Encore une fois cette orgueil t'avait fait lui dire qu'elle était stupide et t'avais fais partir dans ta chambre.
Et puis pour qui elle se prenait de toute façon pour penser qu'elle te connait ? C'est pas comme si tu était aussi évident qu'un livre ouvert... si ? Tu te laissa tomber sur le lit de ta chambre en soupirant. Tu savais bien que ta seule envie était d'aller t'excuser auprès d'elle pour être partit comme ça, mais encore une fois : l'orgueil. Tu plaqua l'oreiller de plume sur ton visage et hurla un bon coup, exaspérer. Chaque fois c'était la même chose, tu agissais toujours de manière exagéré ou stupide face à elle et, franchement, sa t'énervait. Tu te tapais sur le système toi-même.
Son visage traversa soudainement tes pensés, tu pouvais la voir clairement dans ta tête, ses grands yeux qui te fixe comme s'ils pouvaient lire en toi. Tu secoua la tête, comme on le fait pour chasser une mauvaise pensée ou quelque chose dans le genre, mais son visage resta là, en suspens, dans ton esprit. Tu devais aller lui parler, tu ne pouvais pas rester ainsi dans ton coin après ça. En vérité, tu ne voulais et ne pouvais rester fâché après elle. Elle n'avait rien fait de mal, appart être innocemment stupide et provocante. Peux-tu vraiment lui en vouloir pour ça ? Bien sur que non.
Tu te releva tranquillement, faisant craque ton dos, avant de te diriger vers la porte de sortie. En ouvrant la porte, il murmura des mots pour lui-même : « mais qu'est-ce qu'elle me fait s't'idiote » puis soupira à nouveau en esquissant un petit sourire. Tu parcourus le long couloir pour te rendre jusqu'à l'ascenseur. Tu monta jusqu'au troisième étage.
Arrivant devant la porte des appartements Fitzgerald, tu eût soudainement la pensé de se demander si elle serait fâchée après toi.. Qui n'essaye rien n'a rien, comme on dit. Tu entra donc dans la pièce, ce ne prit pas de temps qu'elle était à tes cotés, t'embrassant sur la joue après avoir lancé une remarque qui te piqua à vif.
« T'es tellement énervante »
Tu ne pût t'empêcher de rigoler en le disant, même en voulant garder ton sérieux tu n'y arriverai pas, pas avec elle. En écoutant sa proposition, tu lui vola la chaise sur laquelle elle était assit quelques minutes plus tôt et tu sortis un petit case en métal de tes poches. À l'intérieur se trouvait une dizaine de joint déjà roulé. Tu en sortis un et l'alluma rapidement. Prenant une bonne bouffé, tu l'expira en soufflant tout sur elle.
« J'espère que tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je fume ici, parce qu'il est déjà trop tard. »

Hors.Rp » J'espère que ceci te plaît, j'ai un peu perdu la main en matière de Rp, mais je sens que je vais bien aimer écrire avec toi o/ j'aime bien ta façon d'écrire .w.



Dernière édition par S. Jefferson Gordon le Mer 2 Déc - 22:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeMar 3 Nov - 15:17


 

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  With or without you
 


Spoiler:

L’être humain avait cette capacité à se lier à ses semblables. Il tissait des liens, et passait son temps à les renforcer ou à les fragiliser. C’était cela le but d’une vie humaine ; vivre avec les siens, pour le meilleur ou pour le pire. Malheureusement, l’être humain dans sa nature destructrice s’évertuait à ériger des édifices pour les détruire, et sa condition l’avait toujours rattrapé. On avait tendance à s’amuser en détruisant ce qui nous plaisait, cela nous donnait du pouvoir et comme un sentiment d’invincibilité, alors que l’être humain était tellement fragile. Comment pouvait-il toujours se croire au-dessus de tout, alors qu’il représentait une poussière, une fourmi à l’échelle de l’univers.

Keziah ressentait souvent ce sentiment morbide et destructeur pour sa personne et pour les siens. Cela l’animait, faisait battre à l’intérieur de sa poitrine ce qui s’était brutalement arrêté. Elle aimait se réfugier dans la noirceur de l’âme humaine, parce que c’était tout ce qu’elle avait toujours connu, l’obscurité. Petite, elle souvenait qu’elle avait toujours préféré la solitude que lui offrait sa chambre, que les rires que pouvaient lui procurer des amis. Plus sa vie défilait, plus elle devint le mouton noir de son école et même de sa famille. Qu’il y avait-il de mal à être bizarre ? Qu’était-ce déjà la normalité ? Ces deux termes étaient relatifs aux mœurs et donc, subjectifs. Sans doute qu’en 2015, la normalité n’était plus la même chose qu’il y a 90 ans et elle s’en rendait compte.

Pour paraître dans l’aire du temps, elle volait régulièrement les vêtements des hôtes qui venaient séjourner à l’hôtel. Aujourd’hui elle avait réussi à dérober une robe d’un rouge sombre soulignant ses formes. Elle avait ajouté à sa tenue des collants et une paire de bottines. Elle se fichait éperdument du regard des autres sur son physique, ou son style vestimentaire souvent un peu trop grunge ou trop sombre. Mais, il y avait un seul regard qui comptait, celui de Seth. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle pensait simplement qu’il était naturel que son avis comptait à ses yeux puisqu’elle l’adorait malgré le fait que la plupart du temps, il avait le don de la rendre complètement folle, hors de contrôle. Le jeune homme, bienheureusement mort, aurait bien pu mourir sous le coup de ses crises de colères, car Keziah avait tendance à balancer tout ce qu’elle trouvait sous la main pour défouler cette rage qui la brulait de l’intérieur. Comme elle était lunatique, cela ne durait jamais bien longtemps. Bien qu’ils appréciaient tous deux la compagnie de l’un et de l’autre, on pouvait facilement décrire leur relation comme instable, à l’égard de leur deux tempérament survoltés.

Keziah sentit le ton provocateur sortir de la bouche de Seth alors qu’il alluma son joint. Elle essaya de garder son calme afin de ne pas rentrer dans son jeu. Elle détestait l’odeur du canabis en général, surtout lorsque celle-ci se diffusait dans son lieu de vie. Elle lui arracha l’objet de la bouche et en tira une bouffée, puis deux, puis trois. Elle sentait les effets de la drogue peu à peu s’emparer de son esprit. Le visage si provocateur de Seth changea, elle pouvait percevoir qu’il était légèrement contrarié : soit parce qu’elle lui avait pris sa drogue, soit parce que sa vengeance était tombé à l’eau, soit pourquoi pas, les deux.

« - Ca, c’est pour m’avoir claqué la porte au nez hier soir, répondit-elle.

Elle lança un regard au joint, et lança sur un ton sarcastique :

- Pfff…. T’es vraiment une mauvaise fréquentation ! Je n’ai jamais su choisir mes amis. »

Elle s’étala de tout son long sur son lit, le joint à la bouche. Son esprit divaguait, elle avait l’impression de ne plus vraiment être elle-même. Elle était juste bien où elle était.


 
 
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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeDim 8 Nov - 0:53

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Provocation. Tout ça n'est que de la provocation. Tu n'y es pas habitué, n'est-ce pas ? Tu crois être supérieur, mais dans le fond tu ne l'es pas et elle te le rappelle sans cesse lorsqu'elle te provoque ainsi.  Ton idée, au départ, c'était de la faire piquer une crise ou quelque chose dans le genre. Tu voulais la faire réagir, mais pas comme ça. Tu ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois c'est la même chose. Peut-être est-ce que c'est toi qui est stupide ? Peut-être, aussi, qu'elle le savait et qu'elle l'a fait exprès. De toute façon, tu n'arrivais jamais à la faire avoir une réaction que tu voudrais. Tu voudrais bien la voir en colère, pas une grosse colère, non, mais juste qu'elle t'engueule. Pourquoi ? Pour le simple fait que sa t'amuse. Les réactions des gens sont si prévisible, normalement tu les décodes,  tu t'amuses à le faire même. Sauf qu'elle, c'est pas la même chose. Tu n'arrives jamais à deviner, comme si tout ce qu'elle faisait était aléatoire. Aucune réaction creuser dans le béton. Sa t'énervait.

Tu es particulièrement doué pour deviner comment sont les gens, tu l'es regarde agir et tu sais. Pour toi, l'être humain est trop facile à décrypter. Beaucoup trop. C'est comme s'ils se foutaient que les gens sachent comment ils sont réellement et, ça, tu ne peux pas le comprendre. Dans ta vie de vivant, tu étais comme ça. Aussi facile à lire qu'un livre ouvert, c'est dans ta mort que tout ça a changé. C'est pour ça, qu'aujourd'hui, tu en as fais un passe-temps. Regarder les gens entrer, voir leurs réactions et, ensuite, jouer là-dessus. Tu n'es pas quelqu'un de méchant, mais tu trouve ça plutôt marrant de les voir se fâcher ou pleurer à cause d'une simple parole que tu as dis. La psychologie est tellement facile à assimiler. Te rends-tu compte à quel point l'humain est stupide ? Parce que tu ne te considère plus comme un être de cette espèce depuis ta chute. Tu ne veux pas être comme eux, tu es bien meilleur qu'eux.

Mi-surpris, mi-fâché, tu l'as regarda prendre encore une bouffée. Elle te l'avait littéralement voler des mains. Tu croyais qu'elle l'aurait éteint, rageuse que tu es osé allumer ceci dans sa chambre, mais elle avait fait le contraire. N'était-elle pas censé ne pas aimé la marijuana ? Tu ne comprenais pas. Elle te surprenait toujours comme ça. Elle te prenait au dépourvu. D'ailleurs, en ce moment, tu restais immobile face à elle, assit dans cette chaise de bois vernis. Lorsqu'elle s'étala sur son lit, le joint toujours en main, ton cerveau se remit à marcher correctement. Un peu frustré, tu te leva tranquille. Tu te dirigea vers elle, te plaçant à coté du lit, tu te pencha et ramassa ce qui t'appartenait de ses mains.
« Mademoiselle Keziah, je crois que ceci m'appartient. »
Tu le pris et le fuma tranquillement. Comme tu étais toujours debout, tu ne pût t'empêcher de la regarder de haut en bas. Elle était plutôt jolie habillé ainsi. Comparativement à toi, habillé d'un  kangourou rouge légèrement effiloché dans le bas et d'un jean noir bien simple, elle avait l'air plus haut classé que toi. Quoique c'est bel et bien le cas, en vérité. Pourtant, tu sais pertinemment que ça ne veut rien dire, autant pour toi que pour elle. En sortant  de tes pensés, tu croisa son regard et tressaillit. Tu n'aimais vraiment pas croiser son regard, quelque chose te rendait étrange quand vous aviez un long contact visuel. Tu détourna le regard et te laissa tomber sur le lit à ton tour.
« Si je suis une si mauvaise fréquentation, pourquoi tu continue à me voir ? »
Tu avais dis ça avec un sourire, tu trouvais la situation bien drôle.

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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeDim 8 Nov - 10:44


 

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  With or without you
 

Il y avait de l’électricité dans l’air. Elle ne savait si c’était la tension provocatrice qui les animait ou si c’était autre chose… Elle avait souvent l’impression qu’une corde invisible les liait tous les deux. Elle ressentait ça lorsque son regard traversait le sien. Ses yeux d’un bleu océan la toisaient, et son cœur pourtant mort, loupa un battement. Elle se racla la gorge, et au moment où le joint frôla de nouveau ses lèvres, le jeune homme reprit possession de son bien. Il la déroutait, et elle ne savait décrire en quoi ce jeune homme provoquait en elle cette sensation. Après tout, durant sa longue éternité, elle en avait croisé des hommes, et ceux qui avaient fait croitre en elle ce sentiment étrangement agréable se comptaient sur les doigts d’une main.

En même temps, Keziah était un personnage méfiant et distant, jouant de son mystère afin d’obtenir ce qu’elle voulait. C’était une manipulatrice hors pair, sauf que pour la première fois, elle se faisait prendre à son propre jeu. « Enfin un adversaire de taille » se disait-elle. Mais elle ne le voyait pas comme un ennemi, ou comme une personne dont elle pouvait se servir, mais plutôt comme un radeau auquel sa vie pourrait se raccrocher.

La question de Seth la fit sourire. Il est vrai qu’elle avait toujours eu du mal à s’entourer de personnes biens, surement parce que son instinct auto destructeur la menait inexorablement vers la destruction justement. Elle plaça ses bras sous sa tête, en guise de coussin.

« - Parce que… t’es pas mal dans ton genre faut croire ! lança-t-elle sans réfléchir.

Le cœur de Keziah rata de nouveau un battement. Son impulsivité native l’avait poussé à rétorquer ce que son subconscient avait attendu impatiemment de dire. Elle essaya de se rattraper.

- Dans le sens où… t’es pas méchant comme gars.  

Elle sentait la honte tacher ses joues de rouge. Elle n’osait même pas poser son regard sur lui, de peur de sentir de la moquerie à peine dissimulée. Malgré ses airs hautain « je m’en fous de tout, je suis mieux que vous », elle était fragile et peinait à masquer ses blessures morales infligées par sa famille. Comment panser une blessure aussi béante que celle-ci ? Celle d’avoir été rejetée par son père comme la peste, délaissée par sa propre mère et ignorée par ses sœurs ? On en sort jamais indemne. Keziah avait vaincu cela par le seul fait de se forger une carapace à l’épreuve de tout. Mais pas à l’épreuve de Seth.

Son regard se perdait dans les fresques dorées dessinées sur le plafond. Elles étaient immuables dans le temps, à l’égard de Keziah. Une larme roula lentement sur sa joue, pressée de mourir au coin de ses lèvres. Elle la rejeta d’un vif revers de main. Elle n’était pas faible. Elle ne pouvait pas l’être. Sinon, elle ne s’en sortirait jamais seule. Jamais. Elle sentait les yeux de Seth posés sur elle encore une fois. Elle espérait qu’il n’avait rien remarqué, car elle ne voulait pas expliquer que la bête noire au fond d’elle dormait paisiblement, mais que parfois, elle pouvait se réveiller.

Essayant de reprendre ses esprits, elle pensa à la drogue de Seth, et se prit à penser qu'en réalité, c'était pas si mal. Elle avait l'impression qu'elle amplifiant ses sensations et ses sentiments, tout en lui donnant cette legereté qui faisait que ses souvenirs provoquaient moins de douleurs.

- Dis, c'est pas si mal que ça la marijuana, mise à part l'odeur évidemment, affirma-t-elle avec un léger sourire.»

 
 
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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeMer 25 Nov - 22:52

with or without you



Pas si mal dans ton genre ? Pardon ? Tu n'en croyait pas tes oreilles. Tu étais simplement pas si mal. Tu ne savais pas pourquoi, mais au fond de toi, tu ressentais un brin de colère. C'était incompréhensible, mais c'était comme ça. tu avais la fâcheuse tendance à être susceptible, mais dans le genre vraiment susceptible. Le moindre mot ou la moindre phrase dit de travers te rendait sur les nerfs comme en ce moment. Elle n'avait peut-être pas voulu être méchante en te disant cela, mais l'effet que ça l'avait donné restait le même. Tu ne lui répondis tout simplement pas. C'était ridicule,  non ? Peut-être, mais tu t'en fichais. C'était plus fort que toi. Ton caractère semble bien plus puissant que ta raison. La situation n'était plus aussi drôle, non ? Tu n'osais même pas la regarder du coin de l'oeil, tu fixais bêtement le plafond. Quel horrible plafond, d'ailleurs. En vérité, toute la chambre était horrible. Elle puait la richesse. La réalité était que tu n'aimais pas les gens riches. Tous hautain, tous ce pensant meilleurs que tout le monde. Non, tu ne les aimais vraiment pas... sauf pour Keziah.

Elle aussi, elle possède ce petit côté « je suis plus importante que toi » comme tout ceux que tu n'aimes pas, mais elle est différente. Malgré les airs qu'elle se donne, lorsque tu plongeais tes yeux dans les siens, tu pouvais y discerner une étincelle de tristesse. Comme toi, elle ment pour avoir l'air de quelqu'un d'autre. C'est probablement la première chose que tu avais remarqué chez elle, c'est aussi ce qui t'avait intrigué. Comment peut-on être malheureux lorsqu'on possède tout ? Tu ne pouvais pas comprendre et, sincèrement, je crois que tu ne le veux pas non plus. Tu ne connaissais pas son histoire, alors qui étais-tu pour la jugée ? Tu n'es personne. Comparé à elle, tu n'es personne. Tu ne devrais même pas la fréquenté, même dans la mort vous n'êtes pas du même monde... Cette pensée te donna un frisson de dégout. Pourquoi pensais-tu à cela maintenant ? Tu secoua légèrement la tête pour chasser ses idées stupides, espérant que ton geste passe inaperçu.

Tu te déplaça sur le coté, ton bras retenant ta tête dans les airs, pour la regarder. C'est à ce moment que tu remarqua une goutte d'eau naître au coin d'un oeil de la demoiselle. Bien sûr, elle s'empressa de l'essuyer. Tu ne dis rien. Que pouvais-tu dire de toute façon ? La compassion, c'était pas ton truc. Vraiment pas. Tu fis mine de ne rien voir, c'était plus simple. Tu ne voulais pas rentrer sur ce chemin sinueux là, celui des émotions. Servir de psychologue, très peu pour toi.

Tu continua de la regarder, te demandant tout de même ce qui n'allait pas chez elle. Elle était étrange.. mais ne l'es-tu pas toi aussi ? Tu esquissa un sourire à cette pensée. Vous n'étiez peut-être pas du même monde, mais tout les deux vous avez des secrets. Ce que tu aimais d'elle, c'est qu'elle ne cherchait pas à découvrir les tiens, alors c'était une évidence que tu n'essayerai pas de découvrir les siens. C'est alors qu'elle fit une remarque sur ce que tu lui avais fais fumer - enfin, « fais fumer » est un bien grand mot, puisqu'elle te l'avait arrachée des doigts - qui te fit rigoler. Mademoiselle « je n'aime pas la drogue » avouait que ce n'était pas si mal. Tu ne pouvais t'empêcher de rire en te demandant si cela allait la vexer, mais tu t'en fichais un peu. Tu lui répondis avec encore un petit rire dans la voix et les yeux taquins
« C'est pas aussi mal que s'en a l'air, il y a pleins de bienfait, on peut fumer plus souvent ensemble si tu le souhaite ! »
Soulignez la fin de ta phrase par un clin d'oeil, tu trouvais ça marrant. Quel serait sa réaction ? Qui sait.
« Au fait, t'es pas si mal dans ton genre non plus ! »


Hors-sujet ; pardon pardon pardon ;_; je suis late as fuck, j'ai eu des petits problèmes personnelles, tu me pardonne dis :3 ? * yeux de chien battu*
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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeMar 1 Déc - 14:27


 

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Spoiler:

L’enfance de Keziah revenait fréquemment dans son esprit. Elle se rappelait encore et pour toujours la phrase que lui avait prononcée sa mère le jour de ses 6 ans. Adossée devant son gâteau d’anniversaire, sa mère lui avait confié, quelques minutes après l’extinction des bougies : « Ma chérie, le paradoxe de toute ma vie aura été de t’offrir la vie, et pourtant, de te condamner à la mort. » Une parole comme celle-ci marque un esprit à tout jamais. Pourtant, elle n’avait pas eu pour but d’être méchante. C’était simplement la vérité, aussi triste soit-elle.

En entendant les rires des enfants à l’extérieur, elle trouvait le monde si vivant qu’il était difficile de soutenir que pourtant tout avait une fin. « Est-ce que j’ai vraiment suivi le plan ? » se disait Keziah. On parlait beaucoup de la mort, sans ne savoir exactement ce qu’il se trouvait derrière, mais elle avait l’intime conviction qu’elle n’était pas coincée dans cet hôtel par hasard. Déjà, pour elle, tout avait un but, de sa naissance, à sa mort, en prenant évidemment en compte sa rencontre avec Seth. Il avait souvent le don de la sortir de ses gonds, de réveiller en elle des choses qu’elle ne soupçonnait même pas, et elle réalisait que tout était une question de timing. Si elle n’avait jamais fait partie de cette famille, elle ne l’aurait surement jamais rencontré. Inconsciemment, elle remerciait la vie (ou la mort) de les avoir liés tous les deux.

Elle n’avait jamais pu réellement profiter de sa vie, alors pourquoi ne pas profiter de sa mort ? Que pouvait-il lui arriver, de toute façon ? Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres.

«  - Faisons ça alors ! Fais-moi tester d’autres choses, je suis partante ! lança-t-elle avec enthousiasme.

Cette phrase sonnait comme la fin d’une longue rétention. Elle savait que ce côté allait sans aucun doute plaire à Seth, qui la trouvait souvent un peu trop coincée, ou un peu trop perfectionniste. Pour une fois, elle décidait de se laisser aller, et de tout s’autoriser, sans la moindre gêne. Sans parler qu’elle avait eu sa majorité depuis très longtemps, elle n’était plus sous l’autorité de personne à présent. Elle devait juste apprendre à vivre et à profiter des petites choses de la vie, bien que celles-ci fussent illégales. C’était surement ce gout du danger qui la stimulait à ce moment présent.

Seth semblait surpris, et la regardait d’une façon qui laissait entendre qu’il était content et en même temps curieux de ce changement soudain.

- Bah quoi ? J’ai le droit de profiter moi aussi, j’ai plus 10 ans. Et arrêtes un peu de me regarder comme ça, je suis sure que tu dois rayonner intérieurement ! »

Seth était définitivement une mauvaise fréquentation… qu’elle n’était pas mécontente de fréquenter à priori. Il la trouvait même « pas mal » ! Cette phrase eu le don de la faire légèrement rougir.


 
 
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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeMar 1 Déc - 23:14

with or without you


Ton visage trahissait ta surprise, tu étais même extrêmement surpris, mais étrangement ravis par cette réponse. Tu ne t’y attendais pas et c’est ce qui faisait le plus beau du moment. Elle ce décidait enfin à tester ton monde ? Tu ne pouvais qu’être un garçon heureux. Pour toi, c’était plutôt un honneur de pouvoir lui faire tester de nouvelles sensations. Un petit privilège que tu trouvais, d’un côté, amusant et, de l’autre, tentant. Tu ne pouvais pas t’empêcher d’avoir cette sensation de tentation à être l’un des seuls à pouvoir la voir dans un état différent. Tu étais intrigué par ce que cela pourrait donner et sa te plaisait. Tu ne comprenais pas très bien ce changement de cap dans sa personnalité, mais tu te disais qu’une femme ça change toujours d’avis alors il ne fallait pas que tu te casse la tête à essayer de comprendre quelque chose.

Lorsqu’elle te dit d’arrêter de la fixer, tu réalisas que tu la regardais toujours avec ce regard incrédule face à ce qu’elle avait dit plus tôt. Tu partis à rire, pas un gros fou rire, mais un petit rire légèrement moqueur. Tu ne riais pas d’elle, mais plutôt de sa réaction. Planter là, essayant de ce justifié qu’elle pouvait consommer ce qu’elle voulait. C’était son choix, tu n’es pas le genre de personne à inciter quelqu’un d’autre à te suivre dans ta « débauche », mais si c’était la personne qui le décidait… C’est une autre histoire. Avec joie que tu lui ferais découvrir quelque chose de nouveau, mais tu ne pouvais pas lui dire tout de suite, tu voulais la taquiner un peu avant.

« Tu n’as peut-être plus 10 ans, mais es-tu sur d’être capable de me suivre là-dedans ?»

Tu poussas un nouveau petit rire. La situation promettait de devenir intéressante. Tu t’ennuyais tellement souvent dans cet hôtel, même si faire peur aux nouveaux arrivants était marrant, tu commençais à te lasser de tout. L’ennuie est et restera toujours ton pire ennemie. Cependant, Keziah venait définitivement de te donner ce qu’y te manquait, un peu d’action. Tu ne pouvais pas t’empêcher de sourire par la suite.

« Tu sais, t’es plutôt faible dans ton genre, tu vas supporter de nouvelles sensations ? »

Un autre rire s’échappa de ta gorge, tu aimais être un peu baveux, surtout avec elle. C’était plus fort que toi, tu aime tellement la voir piquer au vif. Ce n’était pas méchant, au contraire ! C’est juste qu’avec elle, tout est plus marrant. Cette nuit-là, au bar, lorsque tu l’avais rencontré, tu n’aurais jamais imaginé que tu l’apprécierais autant. Tu remerciais le ciel de l’avoir mis dans ce monde pourrit. Elle était un peu comme un petit rayon de soleil dans cet hôtel sombre.

Une pensée traversa ton esprit. Si tu l’amenais dans la descente de ton monde, même que pour un instant, est-ce qu’elle aimerait cela ou, au contraire, détesterait et que ça jouerait en désavantage à votre précieuse relation ? Tu préférais ne pas y penser. Ce serait étonnant que la situation finisse mal. Sauf que c’était une possibilité et tu le savais. Un désastre ou une réussite. N’était-ce pas un peu comme un défi ? Tu aime bien les défis. Tente le coup, Jeff, voilà ce qui se répétait dans ton espris.

« Alors, miss ? »


Hors.Rp » Yeaaah j'suis pardonné *w* Et tu fais d'excellent rp toi aussi !

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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeMer 2 Déc - 13:32


 

    Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon

   
 

  With or without you
 


Keziah était instable émotionnellement et était imprévisible. Mais cet adjectif s’appliquait à tout, ou presque. Elle pouvait se montrer sous un nouveau visage en un rien de temps. Cette qualité, ou ce défaut –tout dépend du contexte- avait le don de surprendre tout le monde. Comme un masque qu’elle ôtait et replaçait à sa guise, elle savait mettre le doute dans la tête des gens, et sûrement dans la sienne aussi. Elle était entièrement esclave de ses émotions, bien qu’elle ne le montrait pas. Elle en devenait même paranoïaque et craintive de ses propres réactions, car pour une même situation, elle ne réagissait jamais pareil, surtout avec Seth. Combien de fois l’avait-elle choqué tant ses réactions pouvaient être exagérées parfois ?

Tant qu’il était présent avec elle, ça pouvait aller. La question se posait lorsqu’elle ne l’avait plus dans son champ de vision. « Avec qui peut-il être en ce moment ? », « qu’est-ce qu’il peut bien faire ? », « est-ce qu’il m’oublit ? » étaient ses principales interrogations. La peur de l’abandon revenait souvent au galop et se traduisait par une jalousie excessive à la limite du supportable. Elle avait juste peur de n’être pas « assez » à ses yeux, de ne pas le mériter comme il se devait. Une amitié aussi passionnelle que celle-ci présentait tout le temps des montagnes russes de hauts et de bas. Rien n’était jamais rose, de toute évidence.

Seth lui ressemblait par bien des aspects. Elle avait toujours su qu’on ne tombait pas dans la drogue par hasard, qu’il y avait dans 99% des cas, des blessures qui n’avaient jamais guéris, et qui devaient être pansées pour être oubliées. Il y avait des terrains fragiles, comme prédestinés à être attirer par l’autodestruction. Sous ses airs joueurs et moqueurs se cachait une personne blessée par la vie. Ils n’en parlaient pas souvent, voire même jamais, mais l’hypersensibilité de Keziah lui conférait une empathie hors de commun, lui permettant simplement de lire entre les lignes.

La bonne humeur de Seth était communicative, et arracha un grand sourire à la jeune femme. Il était bien le seul à pouvoir y arriver sans aucune raison apparente. Il était le seul à provoquer en elle beaucoup de choses, en même temps qui pouvait réellement résister à son beau sourire ?

« - Tu ne serais pas en train de me sous-estimer ? Attention, tu risques d’être surpris, encore une fois ! répondit-elle d’un air amusé.

Elle prit un coussin entre ses mains, et l’envoya sur le visage du jeune homme en guise de réponse à ses moqueries.

- Va donc chercher tes trucs, j’en ai marre de t’entendre dire n’importe quoi !

Elle vit le jeune homme se lever d’un bond afin de sortir de sa chambre, tout sourire.

- Et dépêche-toi avant que je ne change d’avis ! cria-t-elle afin que Seth puisse l’entendre. »

Le sourire encore ancré sur son visage, elle attendit patiemment son retour. Elle sentait l’adrénaline gagner son organisme comme une décharge électrique, et c’était une sensation unique et plaisante. Ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée, après tout. Déjà, ça ne pouvait que les rapprocher davantage, et de deux… elle n’avait plus rien à perdre désormais.  

 
 
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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeMer 2 Déc - 23:01

with or without you



Tu reçu l’oreiller en plein visage en riant aux éclats. Quelle attaque ridiculement enfantine ! Cependant, tu n’en attendais pas moins de la jeune demoiselle. En guise de réponse, tu lui balanças en retour dans son joli minois en t’esquissant rapidement vers la porte. Ce que dame voulait, dame allait obtenir. Tu tournas la poignée et sortit silencieusement, ne trouvant pas utile de dire lui dire au revoir, sachant très bien que tu ne partiras pas longtemps de toute façon.

Lorsque tu refermas la porte derrière toi, tu t’adossas contre celle-ci pendant quelques secondes. Ton subconscient te disait de ne pas faire ça, mais ton esprit était d’un tout autre avis. Tu laissas échapper un soupire avant de te remettre à marcher. Dans les couloirs de l’hôtel, tout était calme, tout était étrangement silencieux, tout semblait mort en vérité. Tu ne pouvais pas dire que tu n’y étais pas habitué, ce serait un mensonge. C’était quotidien que l’ambiance ressemble à ceci. Sauf qu’aujourd’hui, ça semblait te déranger. Peut-être était-ce parce que tu étais plus joyeux que d’habitude ? Qui sait. Tu ne le savais pas toi-même, tout ce que tu savais c’est que tu te sentais curieusement pleins d’énergie. En parcourant le couloir du troisième, tu te surpris à marcher rapidement, comme si tu étais pressé.

Une impatiente régnait en toi. Impatient de revenir dans la chambre que tu venais de quitter. Impatient de la revoir, même si ça ne faisait que quelques instants que tu étais partis. Tu étais ressentais aussi un certain malaise par apport à tout cela. Tu sais bien que tu ne peux pas contrôler tes émotions, mais tu déteste ça. En entrant dans l’ascenseur, parce que tu étais trop paresseux pour prendre les escaliers ne serait-ce que pour descendre un étage, tu continuas de penser. Lorsque tu étais avec elle, tes émotions ressemblaient à des montagnes russes imprévisibles. Tantôt heureux, tantôt coléreux ou encore moqueur. Était-ce vraiment la faute de Keziah ? Selon toi, elle devait dégagée quelque chose d’anormal qui dérègle ton système émotionnel. Oui, c’est très ridicule, mais si tu veux penser que c’est le cas…

Sortant de l’ascenseur, tu te dirigeas vers une des chambres du deuxième étage, la tienne. Chambre de grandeur moyenne, franchement fade, sans vie. Rien de bien impressionnant. Près du lit, sur la table de chevet en bois vernis, se tenait ton portefeuille. Si tu voulais acheter quelque chose, sa te le prenait, non ? Le rangeant dans la poche avant de ton kangourou, tu pris aussi un petit sac de plastique qui contenait de la marijuana ainsi qu’une autre sachet et repartit de ta chambre en t’assurant que la porte était bel et bien verrouillée. Ta prochaine destination n’était pas bien loin de là, quelque pas suffisait. Tu cognas à la porte puis, tel un murmure, tu entendis « entrer ». Tu tournas la poigné et entra. Une dizaine de minute après, tu ressortais avec quelques petits trucs dans tes poches.

C’était le moment de retourné la voir. Tu refis le chemin à l’inverse en reprenant l’ascenseur. En débarquant au troisième, tu sautillais presque de joie en marchant. Tu n’entendais plus ton subconscient te dire que ce n’était pas bien, tu ne pensais plus à grand-chose. Tu ne pris même pas la peine de cogner à la porte, tu ne fis qu’entrer avec un grand sourire affiché au visage. Ne disant pas un mot, tu t’approcha de la petit table de la chambre et déposa ton premier petit sac de plastique, une fiole qui faisait la grosseur d’une de tes phalanges remplis de petits cristaux semblant grisâtre, trois pilules avec une forme carré et un petit sachet contenant une petite poudre blanche.

« Alors, toujours pas changé d’avis ? »

Tu lui montras ce qu’il se trouvait sur la table sans dire quoi était quoi.

« T’as pas une clope pour moi pendant que tu décides par quoi tu veux commencer ? »

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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeJeu 3 Déc - 16:43


 

    Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon

   
 

  With or without you
 

Elle n’avait jamais eu l’occasion de tester ses limites. Enfin, elle n’avait jamais eu l’opportunité d’ingérer autre chose que de la marijuana, déjà très en vogue à l’époque de son vivant. Ses parents avaient toujours veillé à son éducation et à ses fréquentations, jusqu’au jour où Keziah a explosé. Les tendances manipulatrices et vicieuses de sa famille avaient eu raison de son état mental, et de son cercle d’amis qui était déjà si étroit. Elle avait juste eu le droit d’acquiescer et de se taire, sauf si son corps frêle était préposé à recevoir des coups. C’était assez bizarre, mais on s’habituait à la violence physique, à force, la douleur était moins vive ou moins présente, on arrivait à l’oublier en créant une réalité plus plaisante dans notre esprit, chose que Keziah faisait tout le temps. Cependant, on s’habituait plus difficilement à la violence verbale, et l’humiliation constante. Tant de fois cette vie l’avait poussé à se suicider. Elle avait gaspillé plus d’une des milliers de possibilité à mettre fin à ses jours, à cause de la seule volonté de son instinct de survie qui contraignait en quelque sorte l’être humain de rester en vie quoiqu’il en coûte.

Si personne ne voulait se donner la mort, c’était surtout parce que la plupart des possibilités qui s’offrait causait de la douleur ou du dégout. Par exemple, l’idée de s’imaginer la tête fracassée sur le sol après un saut de 200 mètres pouvait dissuader les moins dépressifs. L’overdose et le suicide par balle n’étaient pas non plus une partie de plaisir, et bien des suicides ratés causaient des conséquences irréversibles sur la vie d’un individu. Il fallait donc être préparé, comme l’avait été Keziah. Elle n’avait pas longtemps souffert avant d’avoir rendu son dernier souffle et rien que pour cela elle se sentait presque reconnaissante.

Le pire avait été de voir l’indifférence de ses proches devant son corps inerte, causant une plaie encore plus profonde à l’intérieur d’elle. Cela l’avait conditionnée à devenir méfiante et insensible à la douleur humaine, quel qu’en était le type, elle prenait sa revanche dès à présent, en manipulant son petit monde comme on avait pu le faire avec ses sentiments. Elle n’était quand bien même plus sûre de jouer un jeu avec Seth, ne sachant plus vraiment faire la différence dans ce qu’elle pouvait ressentir.

Tout en se redressant sur son lit, elle lança un coup d’œil dans le miroir, replaça quelques mèches brunes et lissa sa robe juste après. Elle fixa la porte de sa chambre et attendit le retour de son ami. Celui-ci entra, les yeux brillants, le sourire accroché aux lèvres comme un enfant se hâtant à découvrir ses cadeaux de Noël. Il éparpilla ses trouvailles sur la table en acajou au milieu de la pièce. Il y avait un peu de tout visuellement et bien qu’elle s’y connaissait peu, elle savait déterminer les drogues douces des drogues dures.

«  - Waouh, j’ai du choix ! lança-t-elle surprise.

Elle prit place sur la chaise et invita le jeune homme à en faire de même. Les mains jointes sur la table, elle réfléchissait à ce qui était le mieux pour elle, pour débuter disons. En guise de réponse à Seth, elle lui tendit d’une main le paquet de cigarette à côté d’elle, sans détacher les yeux de tout ce qu’elle avait devant elle. C’était l’une des premières fois qu’elle en voyait autant d’un coup.

- Bon, faut que tu m’aides un peu Mr Le-Pro-Des-Drogues. Quelle drogue me conviendrait en sachant que je ne veux pas mourir d’une overdose ? ironisa-t-elle.

Le regard de Seth détailla chaque drogue avant de s’arrêter sur l’une d’entre elle.

- Tu te joins à moi, j’espère, faut fêter ça ! ajoute-t-elle en riant. »

Rien n’était plus agréable que de partager un moment avec Seth. Elle était juste contente et satisfaite à ce moment précis.

 
 
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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeJeu 3 Déc - 22:30

with or without you



Du choix ? Tu trouvais pourtant que ce n’était pas grand-chose, tu les avais déjà testé tellement de fois ceux-là que c’était vraiment peu pour toi. Comme elle le proposa, tu pris place sur une chaise que tu rapprochas da la table un peu plus. Tu pris le paquet de cigarette qu’elle te tendait, l’ouvrit et en tu en sortis une pour la porté à tes lèvres. Avant de l’allumer, tu hésitas. Lors de ton vivant, tu t’étais dis que tu allais arrêter puisque sa te tuait à petit feux, mais tu réalisas que, de toute façon, tu étais déjà mort. La mort t’avait déjà attrapé. Tu fouillas dans tes poches et attrapa le briquet qu’y se trouvait là et alluma la cigarette. Lorsque la boucane pénétra dans ta gorge, tu trouvas, comme à toujours, que le coup était horrible. Tu ne fume pas parce que tu aimes ça, c’est plus une mauvaise habitude que tu gardais. D’un certain sens, ça te rappelait ton vivant. Était-ce une sensation de vie ? Tu crois que oui, mais à chaque fois tu te souviens aussi que tu n’es plus du monde des vivants.

Face au commentaire de Keziah, tu rigolas. C’était très ironique. D’un autre sens, la mort était un avantage. Tu pouvais tout faire, une overdose ressemblerait simplement à un intense moment de maladie. Tu l’avais déjà essayé. Tu avais pris tellement de drogue que tu ne te souviens même plus qu’est-ce que c’était. C’était lors de tes débuts dans l’hôtel, peu après ta mort. Tu avais pensé que tu pourrais mourir une deuxième fois, tu aurais tellement aimé ça. Cependant, ça ne c’était pas passé comme ça. Tu avais été malade, tellement malade. La sensation de mourir une deuxième fois était présente, mais tu restais toujours là, bien éveillé à souffrir. Tu n’avais plus jamais tenté le coup.

Ton regard regarda chaque stupéfiant qui se trouvait là. Dans ta tête, tu pensas aux raisons qu’y avait fait en sorte que tu avais sombré dans ce monde… et tu ne t’en souvenais plus. Sa ne faisait pas si longtemps et, pourtant, ça semblait si loin. Depuis dix ans, tu consommais pour combattre l’ennuie, pour arrêter de penser, pour te sentir léger, pour te sentir différent. Comme la cigarette, c’était rendu une habitude. Une habitude que tu adorais. Pour toi, c’était une libération. À chaque joint, à chaque ligne que tu faisais tu avais cette sensation d’aller bien. Tu savais que ce n’était qu’éphémère et c’est ce qui faisait que tu en prenais plus. Un cercle sans fin.

« Je ne t’aiderais pas, regardes-les toutes. Laquelle as-tu plus envie de prendre que les autres ? »

Tu espérais que tu avais été claire. Tu n’allais pas l’aider, tu n’allais pas lui dire qu’est-ce que ces drogues allaient lui faire. Tu avais bien trop envie de voir la surprise sur son visage lorsqu’elle en prendrait une sans savoir ce qui l’attendait. Quelle distraction amusante. Tu lui souris, plongeant tes yeux dans les siens. Qu’allait-elle choisir ? C’était intriguant. Tu écrasas ta cigarette dans le cendrier en face de toi. Tu pointas la fiole tout en gardant ton sourire.

« Moi, j’aime bien celle-là. »

Peut-être allait-elle choisir celle que tu préférais ou peut-être allait-elle se dégonfler ? Tu n’espérais pas. Si elle laissait tomber, tu aurais fait cela pour rien. Tu avais vraiment envie de vivre ce moment privilégié avec elle.


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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeVen 4 Déc - 9:55


 

    Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon

   
 

  With or without you
 
Les yeux de Seth s’était arrêté sur des petites pilules de couleur rose, connues pour augmenter la vigilance, l’euphorie, et provoquer un sentiment de toute puissance. Elle se mordit la lèvre tout en prenant la petite chose au creux de sa main. Comment une si petite pilule pouvait induire autant d’effets ?

Elle se rappelait, du temps de son vivant, de la Cocaïne, présente sous une forme de poudre blanche, comparable à de la farine. Elle était légale, et était accessible dans les lieux publics très fréquentés. Aujourd’hui, en consommer était passible d’emprisonnement, sûrement depuis qu’ils s’étaient rendu compte que derrière les effets revigorants que cela provoquait à l’individu, le coup de massue qui interviendrait juste après était d’autant plus redoutable. Les overdoses étaient fréquentes, et si les toxicomanes n’en mouraient pas, ils vivraient avec des dégâts au cerveau irréversibles.

Cependant, il y avait tant d’autres choses semblables à la drogue qui pourtant était tout à fait légale, comme l’alcool, et la cigarette ; deux drogues toutes aussi malsaines. Pourquoi l’être humain avait tant besoin de s’autodétruire et d’être dépendant à une substance ? Surement pour apporter une consistance à sa vie si vaine, à l’améliorer et à lui donner une raison d’espérer à un avenir meilleur. Keziah avait besoin de ça, mais elle avait trouvé une drogue tout aussi malsaine, mais moins coûteuse et plus convivial : Seth.

Elle savait que cette relation n’avait rien de « normal », qui la mènerait à sa perte en quelque sorte. Leur relation n’avait plus de limite, ils s’autorisaient tout, en s’interdisant tout en même temps. Ce n’était pas une amitié conventionnelle, ou alors peut-être que c’était juste leur propre définition et traduction de l’amitié ?

Elle croisa son regard, comme pour lui annoncer qu’elle était prête à ingérer la substance. Son cœur battait la chamade sous le coup de l’adrénaline mais elle n’avait plus peur, juste hâte. Elle prit une grande bouffée d’air, et avala la pilule d’une traite en compagnie de Seth. Quelques minutes s’écoulèrent, et les effets ne se faisaient pas ressentir.

«  - Tu l’as trouvé où ta drogue ? Se moqua Keziah devant l’indifférence de son corps sous les effets de la drogue.

Puis, comme si elle avait sans doute parlé trop vite, comme si elle aurait peut-être dû se taire, sa tête commença à tourner, comme si son esprit était entrainé dans un ouragan. Sa fréquence cardiaque s’emballa, ses pupilles se dilatèrent, et pour la première fois elle se sentait en vie. Elle avait juste envie de faire la fête, de danser, de crier, d’aimer la vie. Elle se rendit en sautillant comme une enfant vers la chaîne hifi, inséra un CD d’un bon vieux groupe de rock, et se tourna vers Seth qui avait l’air aussi perché qu’elle. Ils se mirent à danser tous les deux, tout en riant comme si rien d’autre ne comptaient à leur yeux.

En se prenant les pieds dans le tapis, Keziah trébucha sur Seth. Leur deux corps à terre, en riant aux éclats, elle lui confia :

- Je suis vraiment heureuse de te connaître. »

La drogue la rendait franche, un peu comme l’alcool, car en temps normal, elle n’avait pas l’habitude de dire ce qu’elle ressentait. Les sentiments, c’était quelque chose de personnel, qu’elle aimait garder pour elle par pudeur.

 
 
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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeDim 20 Déc - 23:01

with or without you



Tu l'as regarda avalé la pilule et, comme tout à l'heure, tu eu un petit effet de surprise. Maintenant, elle ne pouvait plus reculer, elle l'avait déjà ingérer. Tu lui souris, oui, définitivement, tout cela te rendait heureux. À ton tour, tu en pris une entre tes doigts et la déposa sur ta langue. En deux secondes tu l'avais avalé. Ce n'était pas la première fois, après tout. C'était quelque chose que tu faisais régulièrement, peut-être pas à tout les jours, mais au moins deux à trois fois par semaine. Pour toi, c'était routinier, mais pour elle c'était une autre histoire.

Tu savais bien que les effets ne se font jamais ressentir automatiquement, il faut attendre quelques minutes, parfois même le temps avant que ça l'agisse peut aller jusqu'à une demi-heure. Cependant, celle-ci, tu le savais, ne se ferait pas tardé. Tu voyais bien qu'elle ne ressentait rien pour le moment et qu'elle trouvait cela même... drôle, peut-être ? Elle te posa même la question où tu avais déniché tout ça. Tu ne lui répondit pas tout de suite, tu pris le temps de fouiller dans ta poche de droite pour en sortir un paquet de cigarette déjà entamé. Tu en porta une à tes lèvres et l'alluma.
« Je ne te le dirais pas, tout simplement parce que tu n'as pas besoins de savoir. »

Tu finis ta phrase par un petit sourire. C'était bien vrai, elle n'avait pas à le savoir, sa lui servirait à quoi de toute façon. Puis en un instant, tu remarqua le changement. Keziah venait de tomber sous les effets magiques de cette drogue. Ne serait-ce que quelques instants plus tard, tu ressentis un frisson parcourir ta nuque, tu pouvais le sentir. Sa montais en toi comme une douce chaleur, une chaleur si réconfortante que tu as envie de te laisser tomber dedans. Les pensées néfastes de ton cerveau s'envolèrent, tu te sentais soudainement plus joyeux que tout. Tu voyais bien que l'effet ne semblait pas être très différente pour elle. Elle se leva joyeuse de sa chaise pour aller mettre un peu de musique. Lorsque tu l'as vis ce mettre à danser comme une petite gamine heureuse, tu pris une bouffé de ta cigarette et tu te leva.

Tu ne dansais pas très bien, mais tu te débrouillais. De toute façon, en ce moment tu te foutais totalement si tu avais l'air ridicule ou non, tu te surpris même à attraper la main de Keziah pour la faire tournoyer sur elle-même. C'était ce genre de moment privilégié que tu aimais avoir quand tu étais avec elle. Comme si vous étiez les deux seuls personnes sur terre, c'était unique. Tu n'arrive pas à dire si c'est une bonne chose ou une mauvaise chose de se sentir si bien avec elle. C'était étrange. Cette relation te rendait fou, mais une magnifique folie. D'un certain côté tu n'étais pas le même avec elle qu'avec les autres, mais en même temps tu te sens continuellement toi-même avec elle. Comme si tout était plus facile.

Soudain elle trébucha, te tombant dessus. N'ayant pas eu le temps de prendre ton équilibre, tu t'effondra avec elle sur le sol. Tu ne pût t'empêcher de rire ! Lorsqu'elle te dit qu'elle était heureuse de te connaître, tu ne lui répondis pas. À la place, tu la taquina.

« T'es vraiment maladroite ! »

Pourquoi tu ne lui avais pas dis que toi aussi tu étais heureux de la connaître ? Tu ne le savais même pas toi-même. Tu la poussa un peu de sur toi et tu te relava pour, ensuite, l'attraper par la taille et la relever. Aussitôt qu'elle fût sur ses deux pieds, tu l'as lâcha. Tu alla éteindre ta cigarette qui était déjà presque terminé pour retourner t'asseoir. Tu sortis ton case de métal pour en sortir un nouveau joint.

« Le fumerez-vous avec moi mademoiselle ? »

Dis-tu en rigolant. Honnêtement tu voulais qu'elle dise oui, c'était plus amusant de consommer en compagnie de quelqu'un, surtout quand ce quelqu'un est Keziah.

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MessageSujet: Re: With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon   With or without you. - Keziah Fitzgerald & S. Jefferson Gordon I_icon_minitimeMer 13 Jan - 14:20


 

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  With or without you
 
Keziah était déphasée. Allongée sur le marbre de tout son long, le regard perdu entre le lustre et les fresques qui décoraient le plafond, elle commençait à avoir des hallucinations, ne savant plus trop faire la différence entre la réalité et l’abstrait. Cette inhibition lui provoquait une avalanche de rires. Elle pouvait sentir l’engourdissement qui gagnait peu à peu son corps, comme si elle se dépossédait de ce dernier. Elle essaya tant bien que mal de se redresser, en s’aidant de la table juste à côté. Elle arriva à ses fins au bout de quelques tentatives infructueuses applaudis par les moqueries de Seth.

Elle fixa les drogues qui narguaient sa curiosité, puis se mis à sniffer de la metamphétamine histoire d’entretenir cet état d’euphorie, comme si elle avait peur qu’il s’en aille. En même temps, il était dur de vouloir de se défaire de ce qu’on pouvait facilement appelé « le bonheur », quand on l’avait à sa disposition. Keziah était une personne du type « tout ou rien », ce qui la rendait impulsive et sans limite. Elle le regretterait de toute manière le lendemain, lorsqu’elle sentira un énorme mal de tête qui la clouera surement toute la journée dans son lit. Mais elle s’en fichait éperdument en cet instant, elle voulait juste profiter de ce qu’elle n’avait jamais pu profiter.

Ses émotions étaient amplifiées, et si habituellement elle n’aurait pas réagi à la réserve de Seth sur ses sentiments amicaux, sous l’emprise de la drogue ce n’était pas la même chose. Devant son silence, elle ressentit comme un rejet. Son sourire s’éclipsa pendant une demi-seconde, surement imperceptible, avant qu’elle ne se rende devant la fenêtre qui offrait toute la lumière à sa chambre. En proie à de nouvelles hallucinations, elle se laissait guider par ces dernières. Des ombres de toutes les couleurs se dessinaient dans la rue, sous ses yeux ébahis. C’était beau, comme un tableau d’art. Elle ne put s’empêcher d’émettre un « Wow » à ce qu’elle percevait.  

Seth la retira brutalement de ses songes en lui proposant un dernier joint à fumer ensemble. Après tout, dans l’état où elle se trouvait, ce joint ne ferait sans doute aucune différence notable, à moins qu’il n’augmente davantage cet état fabuleux.

« - Pourquoi pas ! Lâcha-t-elle avec enthousiasme.

Elle tira une, puis deux, puis trois bouffées avant de les rejeter. Sa chambre n’avait plus rien à voir avec ce qu’elle était il y avait quinze minutes : de la drogue et du tabac jonçaient le sol, la couverture du lit était en désordre, les coussins éparpillées aux coins de la pièce, sans parler du tapis qui était totalement froissé. Elle aurait tout le temps de ranger demain, de toute façon. Elle disposait même d’une éternité pour la ranger.

Tout à coup, un bruit se fit entendre à la porte. Keziah se précipita pour baisser le volume de la musique, persuadée d’avoir entendu quelque chose. Le son recommença de nouveau, quelqu’un toquait à la porte. Encore sous le coup de la désinhibition, elle fit signe en rigolant à Seth de se taire et elle rejoigna la porte afin de l’ouvrir. Elle tomba nez-à-nez avec un résident de l’hôtel, qu’elle n’avait jamais vu. C’était un homme de la même tranche d’âge qu’elle, peut-être un peu plus âgé. Il était brun aux yeux bleus, plutôt beau à regarder. Il lui lança un regard et un sourire intéressé, qu’elle lui rendit.

- Seth, on a de la visite je crois ! lança-t-elle en invitant l’inconnu à rentrer.»


 
 
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